Panique à Rachad après l’arrestation en Italie d’un des fondateurs de cette organisation islamiste

Les responsables islamistes de l’ex-parti extrémiste du FIS, réfugiés en Europe et reconvertis en militants des droits humains, commencent à sentir le vent tourner. L’arrestation, en Europe, d’un des membres fondateurs de cette organisation, l’ancien avocat du FIS dissous Rachid Mesli, a donné lieu à une réaction effarouchée de ses compères qui «dénoncent cette interpellation et cette détention par les autorités italiennes basées sur un mandat d’arrêt international lancé il y a plus de treize ans par un régime connu par tous pour son registre noir en matière des droits de l’Homme». La frayeur des fondateurs de Rachad transparaît au travers de son communiqué qui ne comprend pas comment le membre de son secrétariat et néanmoins «directeur juridique» ait pu être appréhendé par la police des frontières d’un pays européen treize longues années après le lancement du mandat d’arrêt par les autorités judiciaires algériennes. Les responsables de Rachad n’ignorent pas, en effet, que, le contexte aidant, la multiplication des actes terroristes dans plusieurs pays européens, ces dernières années, et la menace qui pèse sur tout l’Occident suite à sa politique laxiste envers les anciens du FIS dissous et les sympathisants de cette mouvance religieuse extrémiste accueillis à bras ouverts à travers toute l’Europe et l’Amérique du Nord, en tant que «réfugiés politiques», les met dans une situation embarrassante. Ils n’ignorent pas non plus que les jours heureux qu’ils coulent dans cette partie du monde sont désormais comptés. Le nouvel attentat commis par un terroriste dans un train, hier soir en France, achève de convaincre et les dirigeants et les opinions publiques occidentales qu’il n’y a plus de place pour ces zélateurs du terrorisme islamiste sur leur sol. Il faudra donc s’attendre à ce que de nouvelles arrestations soient opérées et des expulsions décidées, lesquelles toucheront tous ces faux militants des droits de l’Homme qui ont, pendant longtemps, abusé de la bonne foi des Occidentaux qui ont cru à leurs thèses. La pilule ne passe plus. Et même si l’ancien avocat du FIS devait être relâché pour une raison ou une autre, rien ne sera plus comme avant pour Rachad qui, dans son affolement manifeste, va jusqu’à accuser l’organisation internationale de la police, Interpol, de «complicité avec l’appareil répressif des régimes despotiques». Les braillements de Larbi Zitout, Mourad D’hina et autre Karim Moulay, installés qui en Suisse qui en Grande-Bretagne – deux pays réputés pour leur incompréhensible indulgence et permissivité envers les extrémistes islamistes du FIS, à ce jour –, résonnent comme un dernier cri de détresse à l’endroit de leurs protecteurs, conscients qu’ils seront invités à cesser leur propagande pro-islamiste, faute de quoi ils subiraient le même sort que leur associé qui attend d’être expulsé vers l’Algérie dans les heures qui suivent. Affaire à suivre.
Karim Bouali

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