La cellule islamiste de Londres tente d’investir la scène politique en Algérie

Par S.-L. S. – Une figure de l’islamisme pure et dure, profondément attachée aux thèses de l’ex-FIS, a réussi ces derniers temps à se faufiler dans le paysage politique en Algérie, en retouchant bien évidemment son apparence, et en endossant le costume de démocrate. Il s’agit du dénommé Salim Salhi, un membre de l’équipe ayant été à l’origine du lancement de la chaîne Al-Magharibia TV, l’organe de propagande de la formation islamiste ex-FIS, et de surcroît un instrument au service des émirs du Qatar qui mènent, depuis quelques années, une vaste campagne visant à faire plonger de grands pays arabes y compris l’Algérie dans l’anarchie et le chaos. Le but du jeu est d’ouvrir la voie aux islamo-salafistes pour prendre le pouvoir dans ces pays, surtout ceux qui ont choisi d’adopter la démocratie et la modernité comme modèle politique. Ce pseudo-journaliste qui s’est converti dans la politique fait, depuis quelque temps, le va-et-vient entre Londres et Alger, se baladant librement à travers le territoire national, pour tenter de réhabiliter ou rallier à son projet les ex du parti dissous, en l’occurrence le FIS, sous une fausse bannière. Il prétend justement être à la tête d’une soi-disant formation politique attachée aux valeurs démocratiques. Il va falloir raison garder et être vigilants pour mieux comprendre les manœuvres de cet individu au profil douteux. Sa démarche, faut-il-le préciser, est très claire, il a été, semble-t-il, délégué par certains «durs» de la direction du parti banni pour se lancer dans la politique, dans la perspective de préparer le terrain aux radicaux de l’ex-FIS pour la conquête du pouvoir. Le plus étonnant est qu’il continue à faire croire à tout le monde, par le biais notamment des réseaux sociaux, qu’il préside une formation politique, mais il n’a jamais annoncé une quelconque liste de l’équipe qui l’assiste dans la direction de cette formation, en un mot, on a affaire à un superman capable de diriger une formation seul, une première dans les annales du fonctionnement des partis politiques. En tout état de cause, cette catégorie d’activistes tente bel et bien une récupération du terrain politique, à l’image des manœuvres de Madani Merzak, un chef terroriste, dont les mains sont tachées du sang de centaines d’Algériens, et qui ne cache plus ses ambitions d’investir la scène politique, et pourquoi pas, d’accéder un jour ou l’autre à la plus haute fonction de l’Etat, oubliant son très lourd passé dans la criminalité et le terrorisme. Ces islamistes radicaux affiliés à une mouvance dont les ramifications sont planétaires n’ont vraisemblablement pas l’intention de lâcher prise, voulant coûte que coûte arriver au pouvoir, alors qu’il devraient entamer une psychothérapie afin de mieux comprendre la gravité de leurs actes ou ceux de leurs aînés dans leur mouvement, leurs dérives et les conséquences de leurs agissements sur des millions de gens, à l’image de ce que font les décalés de Daech. Cet exemple extrême est suffisant pour nous alerter du danger que nous encourions si à un moment ou l’autre ces aliénés atteignent leur objectif : prendre le pouvoir.
S.-L.S
Londres

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