Un dissident à Sofiane Djilali : «Vos accusations sont infondées»
Réagissant aux accusations du président de Jil Jadid contre trois dissidents du parti, Amine Belhocine, ancien membre du conseil politique et du conseil national du parti, qui a démissionné récemment, se dit surpris par la déclaration de son ex-chef, qualifiant ses accusations d’«infondées» et d’«indignes d’un chef de parti», écrit-il dans une déclaration adressée à notre rédaction. A propos de la «séquestration» de la page officielle Facebook du parti par ces transfuges, dont avait parlé Sofiane Djilali, Amine Belhocine dit qu’il s’agit d’une «affaire interne qui n’est pas encore tranchée». «Ce sont des tentatives vaines visant à ternir la réputation de ceux qui, dans un passé proche, constituaient les piliers de ce jeune parti et qui ont décidé de se retirer avec d’autres cadres après avoir constaté l’impossibilité de cohabitation, et afin d’éviter l’affrontement permanent», explique le dissident. «Notre retrait, poursuit-il, n’a pas été dicté par d’autres parties, ni par des ambitions personnelles, ni par une volonté de casser le parti ou de se jeter dans le giron du pouvoir. Mais, nous sommes plutôt animés par un sens éthique qui voudrait que noue informions ceux qui avaient placé leur confiance en nous». Par ailleurs, l’ex-militant de Jil Jadid estime que Sofiane Djilali «vise par ses propos à manipuler l’opinion publique en se présentant comme victime et en donnant l’impression d’être ciblé par le pouvoir, dans le seul but de gagner de nouveaux soutiens». Répondant, enfin, aux menaces de poursuite judiciaire, le signataire de la déclaration les qualifie de «summum du ridicule en politique et de mépris des esprits des citoyens, dont le but est de semer la discorde».
R. Mahmoudi