La «presstituée» (I)

Par Mohamed Benallal – «Le mot que tu retiens entre tes lèvres est ton esclave, celui que tu prononces est ton maître.» Proverbe arabe.

Par Mohamed Benallal – «Le mot que tu retiens entre tes lèvres est ton esclave, celui que tu prononces est ton maître.» Proverbe arabe.
Les «presstituées» impérialosioniste et arabosioniste ont probablement perdu le sens de l’éthique devant la nouvelle technique de traitement des informations et en particulier celles qui se rapportent aux conflits du Moyen-Orient : Syrie, Yémen, Irak, Palestine… Certes, ce sont des événements qui se déroulent dans une vaste contrée source d’énergie, mais ces guerres ne sont pas seulement militaires, elles sont aussi informationnelles et psychologiques faites pour un objectif semblable à celui de l’accord Sykes-Picot. La déontologie est piétinée et la morale bafouée, et le mensonge est empaqueté dans une soi-disant vérité. Cette catégorie de presse est au service des «maîtres » du monde, les finances sont prodiguées par «pets gros lards» pour mieux persuader. C’est une presse de «bois de Boulogne» ou de «Saint-Denis». Plus le mensonge est gros, plus il passe. Le comportement de cette «presstituée» est lié au phénomène du déni, car l’esprit se laisse guider par ce qui lui semble le plus vraisemblable, une sorte de prestidigitation journalistique, et l’unique façon de sortir de cette embûche, c’est de s’armer de logique et d’esprit critique, et d’avoir un autre point de vue contraire à cette «merdiatie». Prenons la médiatisation des événements de la Palestine. La résistance farouche des Palestiniens est médiatisée comme des attaques de terroristes sur de pauvres victimes innocentes israéliennes. Point de commentaire sur l’occupation et la colonisation, avec pour seule résistance des pierres, des cocktails Molotov et des couteaux contre une armée suréquipée ! Les enfants palestiniens assassinés, brûlés vifs sur leurs propres terres par l’armée israélienne et les colons ne doivent pas y être mis en «gros plan», à la une. Des adolescents palestiniens sont assassinés de sang-froid (cas de Doura) et les télés françaises ne montrent que des images d’Israéliens blessés ou tués, en prévenant les pauvres téléspectateurs qu’il s’agit d’images choquantes. Les atrocités que font subir l’armée d’occupation et les colons aux Palestiniens ne sont pas autorisées à passer sur les écrans, ni sur les radios, ni dans les gazettes de leurs maîtres. La vie continue, Ben M’hidi disait aux généraux français : «Donnez-nous vos avions et nous vous donnerons nos couffins.» Mais tôt ou tard, les nazis sionistes et leurs complices, comme la France officielle au temps des colonies (Algérie), auront à répondre de leurs crimes. L’indifférence comme disait Gilbert Bécaud «ne tue pas», mais viendra le jour… Il ne faut pas aussi oublier que Kerry n’hésite pas à condamner le terrorisme palestinien face à de sages et doux Israéliens. Vraiment, ce monde est mené par des criminels…
Quand tu es né, tu pleurais et tout le monde souriait autour de toi.
M. B.
 

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