La «presstituée» (II)

Par Mohamed Benallal – Tâche, quand tu vas mourir, de sourire et que tout le monde pleure. Proverbe.

Par Mohamed Benallal – Tâche, quand tu vas mourir, de sourire et que tout le monde pleure. Proverbe.
Le terrorisme pour certains est une affaire qui date du 11 septembre 2001, avec la fameuse sentence de George W. Bush : «Ceux qui ne sont pas avec nous sont des terroristes.» Les événements qui s'en sont suivis se sont déroulés grâce à la force devenue la loi du maître de cette planète. L’Afghanistan est devenu pauvre et très facile à prendre après la chasse des soviets par les bons moudjahidine. Vint le gros mensonge sur l’Irak qui a permis d’induire en erreur l’opinion mondiale et une coalition financée par les pétrodollars a mis à feu et à sang ce pays où tout a été détruit : Etat, armée… Cette tragédie a été suivie par le «printemps arabe», médiatisé sous le parfum de la démocratie à l’occidentale. Il est clair que les pays des roitelets n’étaient pas concernés par ce «printemps arabe». La «presstituée» avait omis volontairement de mettre à la Une les cris trompeurs et circonvenus des ONG humanitaires. Leur silence a été acheté. Alors vient la Syrie, «Beit el-qacid» (le fond du problème), une manifestation pour un fait anodin bien fabriqué par la mouvance des Frères musulmans et surmédiatisée ; il faut dire que ces derniers avaient un deal avec les Etats-Unis pour garantir la sécurité d’Israël et asseoir un pouvoir vassal. Aussi, depuis plus de quatre ans, la Syrie est attaquée par des terroristes, venus des quatre coins du monde, des terroristes financés en totalité par les «pets trop gros lards» et dotés de matériel américain via des marchés juteux. La Syrie est soutenue par l’Iran, la Russie et les Brics, c’est son unique force. Elle tient bon le mat : haut Syriano ! De l’Armée libre du salut à Nosra, Daech et Jeich Echam, le rapport de force reste toujours du côté de la Syrie malgré le mal et la destruction subis, pas une concession, même minuscule, n’a été faite. Avec l’évolution des événements, Daech devient un grand danger pour les intérêts des Etats-Unis. Devant cette menace (terrorisme), les Américains ont monté une nouvelle collision de frappe pour intervenir, sans l’aval de l’ONU (illégalité) ni accord de la Syrie pour mener des raids en territoire syrien, préparant ainsi le terrain à Nosra et même à «Daech modéré» pour occuper le maximum de terrain en Syrie (préparation de la zone d’exclusion sous contrôle). Avec un armement super-sophistiqué, des terroristes sont venus des quatre coins du monde, à bord de dizaines de milliers de véhicules Toyota, dans l’unique but de détrôner le lion de Damas. La Russie est entrée dernièrement en lice avec l’aval de la Syrie et dans le cadre de la légalité internationale. La Russie de Poutine est en Syrie pour lutter contre le terrorisme et le mainstream est passé à une autre étape de la guéguerre «informationnelle», introduisant toujours cet art du mensonge de la «presstituée». La journaliste et militante pour la paix Vanessa Beeley, dans une récente interview accordée à l'agence Sputnik, a souligné que les «White Helmets», antérieurement appelés «Syria Civil Defense» (défense civile de Syrie), n'avaient pas été créés par des Syriens et que l'ONG en question ne défendait certainement pas leurs intérêts. Financée par les Etats-Unis, l’Angleterre et le Conseil national syrien (CNS), cette organisation contestée travaille en sous-traitance avec le groupe terroriste Front Al-Nosra, une filiale d'Al-Qaïda. «Les White Helmets vilipendent à outrance le gouvernement de Bachar el-Assad et encouragent de ce fait une invasion étrangère directe», selon la Vanessa. La «presstituée» a mené une vaste campagne de désinformation, accusant la Russie :
– de bombarder non pas des groupes terroristes, mais des populations civiles «hostiles au régime» avec des images truquées ;
– d’encadrer l’Armée arabe syrienne ;
– de soutenir Bachar Al-Assad
– de préparer une vaste offensive avec les Gardiens de la révolution iranienne et le Hezbollah.
M. B.

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