L’ONU enterre la thèse de l’autonomie prônée par le Maroc dans le dossier du Sahara Occidental

Algeriepatriotiquea appris d’une source diplomatique algérienne que le secrétaire général de l’ONU a définitivement enterré la thèse de Rabat qui prône une autonomie des territoires occupés du Sahara Occidental. Cette décision de l’ONU intervient suite à «l'impasse dans laquelle se trouve le processus de règlement de la question sahraouie du fait de l'entêtement du royaume du Maroc à vouloir imposer à la communauté internationale un fait d'occupation au mépris de la légalité internationale», a expliqué cette source à notre site. «Mieux, ajoute encore notre source, le secrétaire général de l'ONU a décidé de reporter sa visite dans la région pour ne pas cautionner les desseins de la monarchie marocaine et le show médiatique qui aura lieu le 6 novembre à Laâyoune pour essayer de présenter la "régionalisation avancée" comme un fait accompli et un substitut à la recherche d'une solution négociée avec le Front Polisario.» Ban Ki-moon a rappelé, dans une déclaration faite ce mercredi, que «le statut définitif des territoires sahraouis occupés fait toujours l'objet du processus de négociations», que «l'autodétermination reste au cœur de la question» et que les efforts de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross, «n'ont pas abouti, jusqu'à présent, à l'engagement de négociations authentiques», du fait de l'obstructionnisme systématique du royaume du Maroc qui cherche à imposer à la communauté internationale ses desseins. Ce nouveau fiasco de la diplomatie marocaine intervient au moment où plusieurs Etats se démarquent de la politique expansionniste du Makhzen. En effet, malgré les efforts vains de Mohammed VI de rallier un grand nombre de pays africains à sa cause perdue d’avance, l’organisation de l’Union africaine maintient le cap sur une reconnaissance du droit du peuple du Sahara Occidental à l’autodétermination. Dans le même temps, la Suède a décidé de reconnaître cet Etat souverain en dépit d’une réaction enragée de Rabat, mais qui n’aura servi qu’à prouver, une fois de plus, le caractère belliciste et agressif du régime monarchique marocain qui enregistre revers sur revers dans le dossier sahraoui. Tous les indices convergent désormais vers un règlement rapide de ce conflit qui dure éternellement dans un contexte mondial caractérisé par la résurgence d'une nouvelle guerre froide qui risque de déboucher sur une confrontation généralisée. L’ONU veut, ainsi, en finir avec ce vieux dossier qui traîne en longueur à cause de la mauvaise volonté manifeste du Maroc, qui retarde sa résolution en enfreignant le droit international depuis 1975.
Sarah L.
 

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