Abdellah Anas, l’afghan algérien, persiste et signe

Par Sonia-Linda S. – C’est presque irréaliste de se retrouver en 2015 face à des individus qui ne sont pas capables de changer, d’évoluer ou de s’adapter aux grands bouleversements que le monde dans lequel nous vivons a connus. Révolution numérique, réseaux sociaux où l’échange d’idées se fait juste à l’aide d’un simple clic sur un clavier, sans parler des possibilités qu’offrent les smartphones en termes d’ouverture sur le monde extérieur. Il semblerait que seuls ceux qui sont fortement imprégnés d’idées extrémistes restent figés dans cet univers obscurantiste en croyant qu’ils sont les seuls à détenir la vérité, plus grave encore, ils se disent plus musulmans que les autres. Abdellah Anes, djihadiste convaincu, est l’exemple frappant ou l’archétype de cette catégorie de personne qui ne recule devant rien pour défendre ses thèses djihadistes ; il continue justement à entretenir l’idée que le terroriste n°1 au niveau planétaire, en l’occurrence le fondateur de l’organisation terroriste Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, est un pacifiste, un porteur d’un message de paix. Il s’agit de son énième dérapage exprimé en direct il y a quelques jours sur El-Magharibia TV. Décidément, le doyen des djihadistes algériens a trouvé une tribune à travers la chaîne du FIS, qu’il dirige en personne, pour balancer ses absurdités, à partir d’une grande capitale occidentale alors qu’il commentait les événements tragiques ayant frappé la capitale française, en se présentant comme analyste politique et professeur pour le compte de je ne sais quelle prestigieuse université britannique. Apparemment, beaucoup de flou entoure les activités de cet homme au passé très lourd. Sa détermination à parler librement dans un média acquis aux thèses du wahhabisme, et à partir du Royaume-Uni, son radicalisme et sa persistance à vouloir présenter son maître spirituel dans le djihadisme, Ben Laden, comme un homme de paix, et ce, sans être inquiété. Il s’agit tout simplement d’un geste provocateur dans une conjoncture tragique, où des dizaines de personnes ont été massacrées froidement en France, par des détraqués affiliés à Daech. Une attaque qui a laissé le monde entier en état de choc, alors qu’un chef djihadiste continue à apporter un soutien implicite aux réseaux terroristes, des terroristes dont les visées sont planétaires, leur but suprême étant de conquérir le monde par l’usage de la force et la violence. En tout cas, le message de condamnation du chef de l’Etat algérien, Abdelaziz Bouteflika, de l’attaque de Paris est clair. Il a tenu à qualifier cet attentat de crime contre l’humanité, Bouteflika met en garde la communauté internationale contre le danger de l’extrémisme, qu’il qualifie de véritable fléau, et appelle à une réaction qui se doit d'être lucide face à ce fléau, pour éviter une fracture civilisationnelle à travers le monde, un des buts recherchés par les commanditaires du terrorisme. «En un mot, l’idée est de s’attaquer aux racines du mal, donc, un démantèlement de tous les supports de propagande acquis au djihadisme, notamment ceux très actifs dans la capitale les grandes capitales occidentales, y compris le Londonistan, le quartier général d’Al-Magharibia, l’organe de propagande de l’ex-FIS.
S.-L. S.
Londres

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