Qu’est-il arrivé à Ouyahia ?

Par Houari Achouri – Les interventions d’Ahmed Ouyahia font-elles toujours recette ? Les impressions des observateurs et des analystes sont mitigées, mi-figue mi-raisin. De toute évidence, dans la défense du président Bouteflika, la concurrence est rude et la surenchère inévitable. A partir de son poste de directeur de cabinet du chef de l’Etat, exigeant une certaine obligation de réserve, l’exercice consistant à intervenir avec la casquette de premier responsable du RND est plutôt difficile, comme sur une corde raide, tellement le risque est grand de glisser et de passer pour le porte-parole du Président alors qu’il n’a pas cette prérogative, et encore moins des informations à révéler. Il s’expose au démenti, d’une façon ou d’une autre, qui est mal venu à l’heure où la cohésion des rangs et la cohérence dans les discours s’imposent au camp présidentiel. On ne doit pas être surpris de constater que dans l’entretien à la chaîne de télévision privée Dzaïr News, il se limite à des lieux communs, consensuels dans son camp, même si certaines de ses paroles, ses répliques à son rival Saïdani en particulier, suggèrent de «lire entre les lignes». Le plus symptomatique de la position d’Ouyahia dans la bataille de la communication que mène ce que l’on désigne par camp présidentiel est ce qu’il a dit sur la Libye et qui est franchement déconcertant. Ses propos se résument à une vérité que l’Algérien moyen connaît parfaitement : la situation en Libye menace la sécurité et la stabilité de l’Algérie. Il ajoute tout juste un commentaire qui rappelle la source de ce problème, à savoir le plan de déstabilisation des pays arabes qui existe de longue date. On connaissait Ouyahia pour son art de la rhétorique, dans toutes les langues que comprend notre peuple, auquel il alliait un sens de la répartie et de l’à-propos qui donnait à ses interventions les dimensions d’un grand événement médiatique. Que s’est-il passé pour qu’il en arrive à parler comme les autres ? Pendant que Saïdani fait feu de tout bois, en ne respectant aucune balise, lui semble avoir perdu la liberté de ton qui permettait à son discours de défrayer la chronique et à ses petites phrases de déclencher des polémiques interminables, qui ont souvent contribué à clarifier les situations.
H. A.

Comment (15)

    Anonyme
    23 novembre 2015 - 2 h 06 min

    Il y a un je ne sais quoi au
    Il y a un je ne sais quoi au juste chez le Ahmed Ouyahia d’aujourd’hui qui me fait penser à ce personnage, interprété par feu Rouiched dans le film de Ahmed Rachedi «l’opium et le bâton».
    Un personnage devenu collaborateur et délateur de l’armée coloniale parce que «n’ayant pas d’oliviers comme tous les autres», pensait-il !

    Anonyme
    23 novembre 2015 - 1 h 20 min

    @ lhadi (non vérifié) | 22.
    @ lhadi (non vérifié) | 22. novembre 2015 – 12:39
    «Pour moult raisons, c’est le futur de l’Algérie».
    ——————————————————-
    Comment tu peux en plus trouver le moyen de pavoiser autant en nous annonçons un futur aussi… funeste !

    Anonyme
    22 novembre 2015 - 23 h 36 min

    Ce qui est sur ,est que la
    Ce qui est sur ,est que la Kabylie ne votera pas pour lui

    Anonyme
    22 novembre 2015 - 22 h 07 min

    Ouyahia est un vrai
    Ouyahia est un vrai patriote,commis de l’état,intelligent. Il sait des choses ,comme certains autres d’ailleurs,qu’il n’oseas dire car secrètes et gravissimes ,que le peuple saura plus tard. Y’a comme une menace extérieure qui fait que » ou vous maintenez ce statut quo,bouteflika au pouvoir,ou vous subirez ce que Libye a subi »! Sellal et ouyahia ne peuvent être traités de larbins ou de traîtres. C des incompétents sur le plan économique puisqu’ils ont échoué après 15 ans et des centaines de milliards $. C le résultat lamentable qui a pour cause la non concertation,le mépris de ceux qui sont pas béni-oui-oui du manque de démocratie,surtout sur le plan économique,le clientélisme,le favoritisme, qui font que les gens désignés aux postes ne dont pas choisis sur leurs compétences mais sur le larbinisme.

    Anonyme
    22 novembre 2015 - 21 h 08 min

    @Mohamed el maadi
    Et pourtant

    @Mohamed el maadi

    Et pourtant tu devrais lire notre ami lhadi..Un véritable phare de la pensée algérienne, un guide, une lumière…Il t’explique tout avec une facilité déconcertante..Comment se fait ce qu’il ne soit pas encore premier ministre ? C’est l’Homme de la situation assurément.
    Reprends toi Mohamed, la vérité est là devant toi, sous la plume de Lhadi..

    CHAOUIdeBARBES
    22 novembre 2015 - 16 h 41 min

    Qui sait tenir la brosse,
    Qui sait tenir la brosse, (CHITA), sera servi en premier au poste de Vice-président où premier Ministre, à qui l’honneur , mais, Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage ; Que nous ont laissé nos Martyrs, svp!!!
    Les déclarations des pions du Clan, Ouyahia, Saïdani et la clique de la mafia et des brosseurs de l’habit (e), du Président, impressionnent des observateurs et des analystes qui déforment la réalité. De toute évidence, dans la défense du président Bouteflika, la concurrence est rude et la surenchère inévitable, la défense du président Bouteflika, ces absences à l’appel de son peuple, confirment, que la lutte au sien du pouvoir fait rage et plusieurs mini-clans, se forment au grés du vent de l’Ouest et s’entretuent entre eux par des prises de positions au nom du Président, ce qui prouve que l’appel des 19 – 3 = 16 braves et courageux, à fait mouche et les arcannes d’El-Mouradia tremblent la secousse tellurique tellement est très forte et inquiétante, qu’ Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine, fit venir ses enfants du Clan, leur parla sans témoins, en dehors de la France et tout les Amis occidentaux, qui sont les premiers à êtres mis au courant, les investissements en France obligent, avec la préservation du patrimoine acquit, (les appartements des membres du Clan).
    Mais les événements qui bouleversent le mondes, quel que part, ils faussent, la vedette à nos dirigeants assoiffés de pouvoir, peine perdue pour le Clan. Il y à toujours un DIEU le tout puissant, qui veille sur les populations éprises de paix et de justice !!!
    Cordialement : Un Algérien d’ici et d’ailleurs !!!

    Anonyme
    22 novembre 2015 - 16 h 33 min

    Hmida a tout simplement la
    Hmida a tout simplement la trouille. il a compris que plus personne ne le soutient. mais au lieu de mourir comme un homme, il parle avec une voix chevrotante.
    je savoure ces moments de voir un homme lache face à son destin.

    Anonyme
    22 novembre 2015 - 15 h 14 min

    il recourait à un vocabulaire
    il recourait à un vocabulaire qui se voulait dense, mais exprimé dans un style touffu, volontairement sinueux et plein d’aspérités.
    Toutes les circonvolutions et les tournures qui ne laissent aucune chance à la transparence et à la clarté, reflètent la complexité du personnage.
    Rappelons nous un certain 2 avril 2011,habituellement très peu prolixe concernant son avenir politique, le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, n’a pas exclu, mercredi soir, sur le plateau de l’émission «Hiwar Essaâ» de la Télévision nationale dont il fut l’invité durant plus d’une heure, l’éventualité de briguer le poste de président de la République.

    En réponse à la question de savoir s’il avait l’intention de se porter candidat à la prochaine présidentielle, M. Ouyahia a choisi, cette fois-ci, de reprendre à son compte le commentaire fait par l’ancien président français, Valery Giscard d’Estaing, qui, interrogé sur le même sujet, avait répondu que son accession à la présidence en 1974 était «la rencontre d’un homme avec son destin». «Cela est venu d’un chrétien. Il semble que pareille réplique prendrait plus de sens lorsqu’elle est le fait d’un musulman»
    Le destin a voulu autrement, musulman soit il.

    Mohamed el maadi
    22 novembre 2015 - 14 h 27 min

    À titre personnelle je ne
    À titre personnelle je ne commenterais plus l’actualité politique algérienne car je n’y comprend plus rien chez vous qui est qui qui fait quoi ! Un sac nœud qui me fait mal à la tête donc je laisserais les gars du bocal nous eclairais sur ce qui se passe car nourrit au manipulation et autre coup tordu à laquelle je ne suis pas entraîner intellectuellement. N’empêche que vous avez un sacré cerveau au pays et que moi je ne vous suit plus du tout car complètement larguée.

    Anonyme
    22 novembre 2015 - 13 h 32 min

    on comprend pourquoi les
    on comprend pourquoi les Kabyles vomissent ce mangeur dans tous les râteliers ;lui aussi veut rester au pouvoir à vie même en tant que faiseur du sale boulot ;
    mais peine perdu le clan a choisi said et personne d’autre ;
    pourtant ,il lui est possible de prendre position avec l’opposition et se présenter à la prochaine présidentielle :
    non il préfère les privilèges et la promotion qui lui permet de « rencontrer son destin  » !
    les innocents jettés injustement en prison ne pardonneront pas et la chance qu’ont eu les tangos pour s’en sortir indemnes ,il ne la verra pas même dans le rêve
    In Chaa Allah

    Anonyme
    22 novembre 2015 - 12 h 03 min

    Changez de discours mr ouyaya
    Changez de discours mr ouyaya le drapeau de l’ennemie extérieur qui viserai l’independance de l’Algerie ne marche plus ! les vrais colons c vous !

    Anonyme
    22 novembre 2015 - 11 h 57 min

    Saadanî et ouyahya se
    Saadanî et ouyahya se positionnent déjà pour l’élection de 2019 ou peut être même avant.

    lhadi
    22 novembre 2015 - 11 h 39 min

    En évitant la quadrature du

    En évitant la quadrature du cercle, notre Zelon d’élée en l’occurrence M. A. Ouyahia ne donne-t-il pas, aux prophètes du malheur enferrés dans l’alpha et l’oméga, une leçon en matière de politique ?

    Pour moult raisons, c’est le futur de l’Algérie.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Antonyme
    22 novembre 2015 - 11 h 35 min

    De la décadence à la
    De la décadence à la déshérence, de la déshérence à la déchéance

    Inissy achavhan
    22 novembre 2015 - 11 h 28 min

    C EST UN PETARD MOUILLE ….
    C EST UN PETARD MOUILLE ….

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