Le FCE invite les entreprises américaines à investir en Algérie

Dans le cadre du renforcement des relations économiques entre les entreprises algériennes et étrangères, une délégation du Forum des chefs d’entreprises (FCE), à sa tête le président du forum, Ali Haddad, s’est déplacée aux Etats-Unis pour présenter les opportunités d’affaires et d’investissement en Algérie. Dans son allocution, hier, à la «conférence sur le Doing Business in Algeria 2015» organisée à Washington DC par le Conseil d'affaires algéro-américain (US-ABC) en partenariat avec le Forum des chefs d'entreprises, Ali Haddad a, d’emblée, annoncé qu’en Algérie, «le temps est à la diversification économique» et que le pays «compte» sur ses alliés stratégiques pour réussir cette diversification. «Nous avons réussi ensemble à instaurer une continuité dans notre politique de coopération et un suivi dans la gestion des opportunités d’affaires algéro-américaines. L’attractivité de l’Algérie est plus que jamais d’actualité et nous pouvons compter sur vous pour soutenir et dynamiser nos échanges», a indiqué Ali Haddad, en émettant le vœu de faire de l’Algérie un pôle de biotechnologie à horizon 2020 grâce à un partenariat gagnant-gagnant avec des investisseurs américains. Selon lui, le FCE veut «contribuer» activement dans l’implication des Etats-Unis, de leurs investissements et du transfert de savoir-faire pour varier et augmenter le volume des échanges entre les deux pays. Regrettant que les échanges entre les deux pays aient amorcé une tendance baissière, le président du FCE a estimé que les chiffres ne reflètent pas l’excellence des relations politiques. «Le volume des échanges a diminué de moitié : il chute de 15,916 milliards de dollars en 2010 à 7,690 milliards de dollars en 2014», a-t-il révélé en faisant savoir que la présence du FCE à cette rencontre est pour «renouveler notre pacte de confiance, et établir ensemble une solide feuille de route d’engagements et d’investissements d’avenir». Pour ce faire, Ali Haddad a rappelé quelques progrès significatifs pour l’amélioration du climat des affaires qui, généralement, fait fuir les investisseurs étrangers dans le pays. Il a cité la réduction de l’impôt sur les bénéfices des sociétés et de la taxe sur les activités professionnelles, l’accès aux facteurs de production à travers l’amélioration de la régulation de l’accès au foncier industriel, l’encouragement de l’intégration et du transfert technologique à travers l’octroi d’avantages fiscaux et parafiscaux à tout investisseur étranger en partenariat qui contribue au transfert de savoir-faire vers l’Algérie et/ou qui produit des biens dans le cadre d’une activité déployée en Algérie, avec un taux d’intégration supérieur à 40%, tout en réitérant la proposition formulée par le FCE de sélectionner 30 entreprises algériennes et un nombre égal d’entreprises américaines sur les secteurs prioritaires, afin d’entreprendre des opérations. «De grandes potentialités existent dans de nombreux secteurs ; de nombreux domaines offrent des perspectives très prometteuses pour donner un essor plus important à ce partenariat : outre le pétrole et le gaz, il y a aussi le potentiel en énergies nouvelles et renouvelables, il y a notamment l’agriculture… nous en avions parlé, et un domaine minier important. Nous voulons développer de nombreux secteurs, tels l’industrie, le pharmaceutique, les nouvelles technologies et les biotechnologies», a conclu le président du forum. Outre le ministre de l'Industrie et des Mines, plus de 40 opérateurs de divers secteurs ont participé à cette rencontre qui marque le début d'un road-show qui va conduire la délégation algérienne à Detroit et Los Angeles.
Houneïda Acil
 

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