Attentats de Bruxelles : suspect inculpé, «marche contre la peur» annulée

La traque pour «anéantir» le réseau jihadiste à l'origine des attentats de Bruxelles et Paris a enregistré une avancée samedi avec l'inculpation d'un suspect susceptible d'être le troisième homme de l'attaque contre l'aéroport de la capitale belge, où une «marche contre la peur» a dû être annulée. Alors que la menace terroriste reste élevée, les autorités ont invoqué des raisons de «sécurité» pour demander le report de «quelques semaines» de cette manifestation prévue dimanche après les attentats les plus meurtriers depuis 1945 en Belgique. Les forces de l'ordre de la capitale de l'Union européenne, qui vit au rythme des fausses alertes et des opérations policières, sont déjà très sollicitées, ont-elles justifié. «La sécurité des citoyens est une priorité absolue», ont acquiescé les organisateurs, qui souhaitaient «montrer à ceux qui veulent nous mettre à genoux que nous resterons debout». Après les attentats jihadistes de janvier 2015 à Paris, environ 1,5 million de personnes avaient défilé contre le terrorisme dans la capitale française, un moment de communion que l'état d'urgence avait en revanche empêché après les attaques du 13 novembre. La situation peinait à retourner à la normale quatre jours après les attentats suicides à l'aéroport et dans le métro de Bruxelles qui ont fait mardi, selon un nouveau bilan, 31 morts et 340 blessés, dont 62 sont encore aux soins intensifs. La structure de l'aéroport reste «stable» après le double attentat-suicide, ont annoncé samedi soir les autorités au terme d'une «première analyse» des dégâts par une équipe d'ingénieurs, techniciens et experts indépendants. Malgré cette nouvelle positive, l'aéroport restera fermé au moins jusqu'à mardi, les autorités aéroportuaires tentant de trouver des «solutions alternatives» aux guichets d'enregistrement des passagers détruits dans l'attaque.
 

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