2019 : l’année du divorce

Par Kamel Moulfi – Le temps passe vite et, en politique particulièrement, les échéances arrivent à pas de géant. Les renouvellements des Assemblées populaires communales et de l’Assemblée nationale commenceront dans un an, mais ils s’annoncent déjà dans les fortes turbulences qui vont finir par bouleverser la scène génialement installée par le «système» durant au moins vingt ans. Les signes avant-coureurs des transformations à venir n’ont pas tardé à apparaître. Le plus évident : l’absence d’Ahmed Ouyahia et de ses partisans au sein du RND a constitué le véritable événement du meeting convoqué par Amar Saïdani à la Coupole, ce mercredi 30 mars. Certes, les observateurs s’y attendaient, d’autant qu’il arrive, tout de même, à Ouyahia de s’écarter des rangs sans, évidemment, quitter le groupe ; ce qui lui a toujours permis de rester dans la course. Destiné à exprimer un soutien massif au président Bouteflika, le rassemblement concocté par Saïdani a rempli, dans les faits, une fonction de «moment de vérité» sur la solidité de l’Alliance présidentielle. C’était là, peut-être, son véritable but : mettre à nu la «dissidence» d’Ouyahia pour mieux préparer la phase décisive du redressement dans le RND qui conduira à son éjection et sa disqualification de la compétition électorale vers la Présidence pour la succession de Bouteflika. Autre absence de marque signifiant une fin de non-recevoir à l’initiative de Saïdani : Amara Benyounès, secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA). Ce fait, également, n’est pas une surprise. Les vides créés par Ouyahia et Benyounès autour de Saïdani dessinent avec plus de netteté la ligne de clivage qui divise maintenant la majorité présidentielle. En réalité, l’actuel chef du FLN a compris qu’il ne réussira pas dans sa tentative de compromettre ses alliés en les poussant à adhérer à ses déclarations provocatrices. En se démarquant de Saïdani, nettement pour l’un, et de façon encore timide pour le second, Ouyahia et Benyounès préparent-ils un nouveau pôle autour du RND – s’il réussit à repousser l’attaque des redresseurs – et du MPA ? On le saura très vite.
K. M.

Comment (12)

    Anonyme
    2 avril 2016 - 7 h 27 min

    le show de=u Drabki et le
    le show de=u Drabki et le silence de ouyaya sont écrit sur du papier a musique il n y a que les gogos qui y croient

    Anonyme
    2 avril 2016 - 7 h 16 min

    Kamel Moulfi ! vous me
    Kamel Moulfi ! vous me decevez par votre analyse trop simpliste et naive , vous resonnez comme si notre pays et un pays normal ,democratique , or rien ne se passe de la maniere dont votre resonnement voudrai le faire croire ,rien ne se fera sans une force populaire qui vienne de la rue pour les balyer tous autant qu’ils sont ,il faudrait qu’un jour vous vous rendiez compte de la nature véritable de ce pouvoir .

    Anonyme
    2 avril 2016 - 4 h 36 min

    Communiqué des militants et
    Communiqué des militants et membres du Conseil National du RND No 1:

    Vu la situation qui prévaut au sein de notre formation et vu l’attitude passive du Sécrétaire général
    par Intérim face aux attaques répétées contre le RND, ses miltitants, sa mémoire et son histoire,
    nous membres du Conseil National du RND et militants de bases déclarons :

    1) Que le Bureau National est inapte de prendre des décisions qui s’imposent dans des situations aussi
    difficiles que celles que nous vivons actuellement.
    2) Le sécrétaire générale par intérim s’est mû dans un silence assourdissant pour des raisons purement
    personnelles et pour des calculs politiciens qui ne font pas l’affaire de notre Parti.
    3) La création et le lancement d’une alliance présidentielle a été décidée en solo sans l’avis
    du Conseil National. Normalement, une initiative pareille devrait être discutée de son utilité politique
    au Conseil National du Parti. Ceci montre que les instances du Parti sont marginalisées et sont là juste
    pour faire valoir ce que décide le Maître.
    4) La non participation du RND à la rencontre du 30 Mars 2016, pour apporter un soutien indéfectible au
    Président de la République, est une erreur stratégique décidée par le Sécrétaire Général par intérim et
    n’as jamais été discutée ou votée par les instances du Parti.

    Pour cela :

    (5) Nous demandons le repport de la date du Congrès pour permettre aux candidats de se présenter.

    (6) Nous demandons la réunion du Conseil National du Parti pour évaluer l’état actuel du Parti qui est devenu
    à la solde d’une seule personnelle chose que tous les militants sincères déplorent.

    (7) Discuter de l’attitude et le silence « Radio » du
    Sécrétaire Général par intérim qui est devenu un handicape sérieux pour notre Formation.

    Les militants : L’Algérie avant tout

    Anonyme
    1 avril 2016 - 17 h 56 min

    Le secrétaire général du MPA
    Le secrétaire général du MPA Amara Benyounes avait appelé de Tizi Ouzou ses élus à voter FFS pour le compte du renouvellement partiel du Sénat.

    “Nous n’avons pas de candidat à Tizi Ouzou. J’ai donné instruction pour que nos élus votent pour le Front des forces socialistes” a indiqué Benyoues. L’ancien ministre du commerce en a profité pour défendre l’opposition et dénoncer le FLN.
    « Nous ne voulons pas retourner vers les années 1990 et nous ne voulons pas non plus retourner vers ce qu’il y avait avant les années 1990, c’est-à-dire le système du parti unique » a jouté Amara Benyounes à ce sujet.

    un changement de cap qui rompt avec la solidarité gouvernemental à a laquelle il avait été fidèle du temps ou il était en fonction.

    lhadi
    1 avril 2016 - 17 h 35 min

    Si on se réfère :
    .
    1- au

    Si on se réfère :
    .
    1- au préambule de la constitution qui stipule que le peuple entend ainsi consacrer plus solennellement que jamais la primauté du droit. Et que la Constitution est au-dessus de tous, elle est la loi fondamentale qui garantit les droits et libertés individuels et collectifs…
    .
    2- art 74 du chapitre V – Des devoirs – atteste que  Nul n’est censé ignorer la loi.
    Toute personne est tenue de respecter la Constitution et de se conformer aux lois de la
    République.
    .
    3- art 84 du Chapitre I – Du pouvoir exécutif – Le Président de la République, Chef de l’Etat, d’incarner l’unité de la Nation. Il est garant de la Constitution
    .
    4- art. 86. — Le Président de la République exerce la magistrature suprême dans les limites fixées par la Constitution.
    .
    si on considère, et à juste raison, que la constitution algérienne lui a beau tracé la voie, le président de la république marche dans la sienne, ne serait-il pas plus judicieux, aux politiciens qui ont l’éthique de responsabilité, d’entamer une procédure de destitution contre ce président de la république qui ne préside qu’à son sommeil .
    .
    L’Algérie se doit de trouver un président qui préside, un gouvernement qui gouverne et des assemblées qui légifèrent et contrôlent les actions de celui-ci.
    .
    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Anonyme
    1 avril 2016 - 16 h 20 min

    @Par Anonyme (non vérifié) |
    @Par Anonyme (non vérifié) | 1. avril 2016 – 16:16

    OUYAHIA et BENYOUNES sont des kabyles qui commencent à voir ce qui va arriver. Ils se sont écartés pour ne pas se mêler à cette sauce made in SAIDANI. Un retrait purement tactique qui permet de parler d’eux , beaucoup plus que de ce Saidani. Ils sont visionnaires, même si BENYOUNES parle de 2019, il sait que l’échéance présidentielle arrivera plutôt que prévu, donc il veut en tirer les dividendes.
    Pourquoi pas OUYAHIA président et BENYOUNES premier ministre ?
    Ils ont ces capacités à conduire ce pays sclérosé et immobile par la faute des dirigeants actuels.
    ______________

    En tout cas, Benyounes m’a impressionné pour la qualité de son interview sur une chaine française. Bon niveau!

    Anonyme
    1 avril 2016 - 16 h 09 min

    vous vous rendez compte
    vous vous rendez compte saidani president sa serai la plus grande honte de notre pays déjà la ou il et il fait plus que honte harh chouma kbirha harh lina

    soyons sérieux ouyahia ou benyounes on plus la classe que se clown sans talent

    Kamel chaoui

    Anonyme
    1 avril 2016 - 15 h 16 min

    OUYAHIA et BENYOUNES sont des
    OUYAHIA et BENYOUNES sont des kabyles qui commencent à voir ce qui va arriver. Ils se sont écartés pour ne pas se mêler à cette sauce made in SAIDANI. Un retrait purement tactique qui permet de parler d’eux , beaucoup plus que de ce Saidani. Ils sont visionnaires, même si BENYOUNES parle de 2019, il sait que l’échéance présidentielle arrivera plutôt que prévu, donc il veut en tirer les dividendes.
    Pourquoi pas OUYAHIA président et BENYOUNES premier ministre ?
    Ils ont ces capacités à conduire ce pays sclérosé et immobile par la faute des dirigeants actuels.

    New kid
    1 avril 2016 - 14 h 34 min

    Saidani qui essaye de porter
    Saidani qui essaye de porter haut la bannière du FLN, mais oublie qu’il a ses propres hicayat dans les Belayat & co.
    Le divorce est plus que certain. Ce sera le divorce du siècle, qi enverra l’alliance du 5eme mandat aux enfers.
    Saidani aura toujours le recours de vaquer dans ses appartements luxueux parisiens, alors que Lesieur Ouyahya se fera tailler les moustaches ailleurs.
    Le temps défile, mais espérons que le chaab se souviendra de cette ténébreuse gouvernance, avec toutes les magouilles qui ont porté l’Algérie vers la faillite avec sa dilapidation a tout va !
    Un choix doit se dessiner pour quelqu’un de nouveau et étranger au pouvoir et ce depuis 62, un nouveau sang, jeune et démocratique pour une Algérie harmonieuse et juste.
    Les algériens on en marre des coalitions qui ne cessent d’ajouter de l’eau à leur vin !

    Anonyme
    1 avril 2016 - 13 h 13 min

    Non, Saadani ne divorcera

    Non, Saadani ne divorcera jamais. D’ailleurs, il prépare son 5eme mariage en bâtissant un Mur.

    Anonyme
    1 avril 2016 - 12 h 42 min

    Mais l’escroc drebki ne veut
    Mais l’escroc drebki ne veut pas divorcer de ses magouilles, il s’accroche comme un cafard……

    kahina
    1 avril 2016 - 11 h 53 min

    On peut faire une autre

    On peut faire une autre lecture:

    Ceux qui n’ont pas assisté au carnaval de Saadani voulaient se démarquer de la politique de ce Drebki haï par le peuple.
    On ne veut pas s’afficher avec un traitre, le défenseur du voleur et l’escroc Chakib Khalil et, le valet du makhzen.

    C’est une façons aussi de dire que ce mur et ce front du président est une arnaque nationale.
    Espérons que Ouyahia résistera. Apparemment, il gène les prédateurs.

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