L’Algérie appelle les Syriens à adopter la «réconciliation nationale»

Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a estimé, mardi, à Alger que la réconciliation nationale inter-syrienne est une «alternative pour cesser le bain de sang en Syrie», réaffirmant la position de l'Algérie condamnant le terrorisme. «La réconciliation nationale est une alternative pour nos frères qui vivent en Syrie parce que c'est du sang syrien qui coule», a déclaré Messahel sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Dans sa déclaration, Messahel est revenu sur sa dernière visite à Damas, accompagné d'une délégation visant à expliquer l'expérience algérienne et la mise en application de la réconciliation nationale en matière de «déradicalisation qui est aujourd’hui devenue une pratique algérienne», a-t-il dit. «Chaque pays peut avoir son propre parcours mais quand même la politique de la réconciliation nationale en Algérie, qui a été menée par le président de la République (Abdelaziz Bouteflika), depuis son arrivée en 1999, a apporté ses fruits», a ajouté Messahel dans son intervention. Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes a, par ailleurs, réitéré, lors de sa visite en Syrie, l'appel de l'Algérie à condamner le terrorisme. La visite de Messahel à Damas les 25 et 26 avril dernier s'inscrivait dans le cadre du soutien et de la solidarité de l'Algérie avec la Syrie qui célébrait son 70e anniversaire d'indépendance, au moment où ce pays fait face au terrorisme qui menace sa sécurité et sa stabilité. «Depuis le début de la crise en Syrie en 2011, l'Algérie soutient le dialogue inclusif inter-syrien en vue de trouver une solution à la crise», a également déclaré Messahel, affirmant que «la solution demeure entre les mains des Syriens, loin de toute ingérence étrangère».
R. N.

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