Le général à la retraite Khaled Nezzar : «Je n’appartiens ni aux clans ni aux marionnettistes !»

Le général Khaled Nezzar, cité par deux sites, l’un français, dirigé par un ancien journaliste du Canard enchaîné, connu pour sa collusion avec la caserne Mortier, et l’autre proche des officines françaises, au sujet de «rencontres secrètes» qu’il aurait eues en France, a réagi à ce qu’il qualifie d’«élucubrations». Il a tenu à tirer au clair certains points à l’adresse de l’opinion publique nationale, pour mettre à nu les manœuvres de quelque cabinet noir visant à rajouter à la confusion actuelle. L’ancien ministre de la Défense nationale, retiré des affaires de l’Etat depuis plus de 22 ans et de son propre gré, faut-il le souligner, affirme n’être «guère concerné par le crêpage de chignons de nos responsables politiques du moment». Jaloux de sa liberté d'expression, il a tenu à faire savoir qu’il n'est «le pion de quiconque» et «n'appartient ni aux clans ni aux marionnettistes de tout bord». Le patriotisme chevillé au corps, il ne viendrait jamais à l'idée de l’ancien membre du Haut Comité d’Etat de marchander la souveraineté de l'Algérie. «Surtout pas avec le colonialiste d'hier», insiste-t-il. «Je n'ai, à aucun moment, eu de tractations ni du temps de Mitterrand lorsque j'étais au pouvoir, ni du temps de Jacques Chirac, ni, encore moins, du temps de Nicolas Sarkozy ou de François Hollande», a précisé le général à la retraite Khaled Nezzar. «Il est vrai que je me déplace fréquemment à Paris pour des affections graves que je traîne depuis quelques années», relève-t-il. «Je me suis déplacé encore récemment, je descends à l’hôtel, je me déplace en taxi ou en métro et beaucoup d'Algériens m'abordent pour me saluer», souligne l’officier supérieur de l’ANP à la retraite depuis 1994, auteur du livre Algérie, échec à une régression programmée, qui informe qu’il se rendra encore bientôt à Paris «sur convocation de mes médecins pour des analyses complémentaires». Le général Khaled Nezzar révèle qu’il recourra à la justice contre le site français Mondafrique, à l’origine de l’article mensonger repris par sa réplique «algérienne» et l'organe des Frères musulmans égyptiens Echorouk. «J'ai choisi cette période qui tombe à point pour déposer plainte contre Mondafrique et la journaliste auteure de ces élucubrations». Le général à la retraite précise, néanmoins, dans un message clair aux aventuriers qui veulent conduire le pays vers le désastre, que «ceci ne veut pas dire que je me tairai lorsque l'Algérie est agressée par des voleurs et des faussaires de tous genres». «Soyez-en sûrs, sur ces points, j'aurai à en dire davantage !» promet le général à la retraite Khaled Nezzar.
M. Aït Amara

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