La Banque mondiale prévoit un «choc» financier en Algérie

Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale. D. R.

Dans un document transmis à notre site, l’économiste Abderrahmane Mebtoul estime que les réserves de change pourraient chuter à 60 milliards de dollars dans deux ans. Se référant au dernier rapport de la Banque mondiale sur l’économie algérienne, celui-ci relève que le déficit budgétaire s’est creusé de 1,4% du PIB en 2013 à 15,7% du PIB en 2016 et que l’Algérie est «massivement dépendante des hydrocarbures pour ses exportations et ses recettes publiques, à hauteur de 95% et de 75% respectivement».

Ainsi, selon les prévisions de la Banque mondiale, l’Algérie sera appelée à vivre «le vrai choc financier et économique» en 2018, avec des réserves de changes qui se situeront à 60 milliards de dollars. 

La période 2017-2020 n’incite guère à l’optimisme puisque, selon cette institution financière internationale, dans un deuxième rapport étendu à la grande région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord) quant au relèvement du prix du pétrole, la phase d’offre excédentaire s’achèvera et un rééquilibrage s’opérera sur le marché mondial du pétrole au début de l’année 2020 à des prix d’équilibre compris entre, environ, 53 et 60 dollars le baril. Il s’ensuit que, selon ce rapport, les subventions seront plus coûteuses et régressives pour l’Algérie (les subventions des carburants et autres représentent plus de 12% du PIB).

Pour avoir un équilibre budgétaire, l’Algérie aura besoin, en 2016, d’un prix de pétrole de 87,6 dollars/baril contre 109,8 dollars/baril en 2015. Une chose qui ne semble pas à portée de main.

Selon toujours ce rapport pessimiste, il est à signaler qu’avec la diminution des réserves de change la Banque d’Algérie sera contrainte de «continuer à dévaluer le dinar pour couvrir artificiellement le déficit budgétaire, l’emprunt obligataire concernant la sphère informelle ayant un résultat mitigé», lit-on dans le document.

Dans la nouvelle conjoncture, le dinar officiel se cotera à plus de 150/160 DA/1 dollar en 2018 et le parallèle s’orientant vers 200 DA/1dollar. Le dinar algérien était coté en 1970 à 4,94 DA/1 dollar – 1980 à 5,03 DA/1dollar – 1995 à 47,68 DA/1dollar, suite au rééchelonnement, et le 8 août 2016 à 121,67 DA/1 euro et 109,77 DA/1dollar avec un cours sur le marché parallèle qui est de 180 DA/1 euro.

En conclusion, l’expert algérien Abderrahmane Mebtoul préconise une autre gouvernance locale et centrale, «reposant sur l’économie de la connaissance, des institutions réalisant la symbiose Etat-citoyens, donc de profondes réformes structurelles, micro-économiques et institutionnelles». Des réformes qui, selon lui, sont «certes difficiles, car déplaçant d’importants segments de pouvoir assis sur la rente, devant éviter de vendre tant l’illusion monétaire que mécanique des années 1970» mais l’Algérie, qui recèle d’énormes potentialités, «peut relever les nombreux défis et éviter d’aller au FMI horizon 2019-2020, ce qui serait un drame à la fois économique et politique pour le pays. Un sursaut national s’impose», insiste l’économiste.

R. Mahmoudi

 

Comment (33)

    Anonymous
    16 septembre 2016 - 13 h 33 min

    Ainsi, selon les prévisions
    Ainsi, selon les prévisions de la Banque mondiale, l’Algérie sera appelée à vivre «le vrai choc financier et économique» en 2018, avec des réserves de changes qui se situeront à 60 milliards de dollars.

    Mais notre premier ministre Mr. Abdelmalek Sellal assure, à plusieurs reprises,
    Que les réserves de change de l’Algérie
    Ne passeront pas au dessous de 100 milliards de dollar ?!
    Il doit répondre, et bouter les arguments techniques du directeur de la Banque Mondiale,
    Et nous convaincre, et nous justifie, techniquement, avec arguments financiers solides
    Comme un grand expert économique, et financier, connaisseur, et maitre de l’économie algérienne
    Et non comme directeur de campagne d’élections présidentielles du candidat-président Mr. Abdelaziz Bouteflika

    L’Algérie, son économie, et son peuple otages
    Entre le marteau des chiffres économiques, et financiers graves, et pessimistes de la Banque Mondiale
    Et l’enclume des assurances politiques (tout va bien, tout est stable, tout est bon ?!…) de Mr. Abdelmalek Sellal

    Anonyme
    10 août 2016 - 23 h 52 min

    @ Anonymous (non vérifié) 10
    @ Anonymous (non vérifié) 10 Aug 2016 – 11:56
    Mr Bouteflika lui-même a reconnu publiquement dans les colonnes de la presse nationale et internationale, en mai 2012, que les élections en Algérie sont truquées. Le peuple n’a pas voté pour Bouteflika en 2014. Le bourrage des urnes était la règle. Pour garantir sa réelection frauduleuse il a violé la constitution dans un silence assourdissant. Ainsi Mr Bouteflika s’est permis de se représenter à vie, comme si l’Algérie était son bien hérité.

    Monsieur Bouteflika a nommé avant les élections de 2014, à la tête du ministère de l’interieur, qui organise les élections et au conseil constitutionnel, qui valide l’élection quelque soient les circonstances, deux personnalités de son clan originaires tous les deux, de Tlemcen et sa région (Mrs Belaïz et Medelci), par régionalisme. Et je ne parle pas de Mr Bensalah (Algérien d’origine Marocaine), ni de Mr Ould khelifa, désignés tous « démocratiquement » à la tête du sénat et de l’assemblée nationale, sans oublier la grande imposture et traître pro Français saâdani placé illégalement, à la tête du FLN.
    La parodie d’élection d’avril 2014 a été boycottée, par la majorité du peuple Algérien qui savait d’avance, qu’elle truquée. Et il y a des preuves irréfutables. Les observateurs internationaux eux-mêmes, ont dénoncé sur le web et dans les médias, le bourrage massif des urnes.
    Plus grave encore, Mr Bouteklika est inapte à occuper la moindre fonction et il est là. La constitution l’a déjà invalidé et il est là. Cela veut dire que l’ALGERIE a toujours été une dictature terrible, de 1962 à ce jour.
    Alors va raconter tes bobards de pseudo diversion à la CON, ailleurs, Rais la balance, voix de tes maîtres du clan Bouteflika, du makhnez et des services secrets Français.

    Anonyme
    10 août 2016 - 17 h 27 min

    Je me demande quand est ce
    Je me demande quand est ce que le pays était bien pour aller mal?c’est une comedie ou quoi?style celle du theatre algérien.

    bof!
    10 août 2016 - 17 h 22 min

    Que les prix du petrole
    Que les prix du petrole remontent ils n’en ont rien a cirer , qu’il y est une economie ou non idem,que nos enfants aient une solide education kif kif,que aussi ils evoluent en toute quietude ils n’en ont rien a faire,car quand tous sera detruit,sec,tari,eux s’en iront sous d’autres cieux qu’ils preparent depuis 1962 et nous laisseront l’ALGERIE exsangue et rabougrie toutes les chimeres qu’ils nous servent aujourd’hui me rappelle l’histoire du chaperon rouge: »ho mere grand pourquoi as tu de si grands yeux?, c’est pour mieux te voir mon enfant….etc »

    M'hamed du Canada
    10 août 2016 - 14 h 52 min

    Je lance un appel au
    Je lance un appel au ministère de L’ AGRICULTURE .
    La priorité des priorités c l’agriculture , il faut que le peuple mange à sa faim .
    Urgence….le ministère doit attribué des terres aux jeunes , de l’équipement , afin de les aider
    a travaillés ( il y a des millions d’hectares de terre a l’abondance ) sous contrôle bien sûr .
    Je lance un appel au ministère du TOURISME .
    Il faut bouger mes amis c à dire laisse les investisseurs construire de beaux sites
    avec de l’ imagination , les touristes veulent voir du nouveau , de la création de beaux sites , nous avons tous les moyens , avec des architectes ALGÉRIENS . Ils sont capables , donnés leurs les moyens SVP ( ex architecte ALGÉRIEN a construit le meilleur aéroport dans un pays du GOLFE ) et plus ……………
    Nous avons une MADAME à Vancouver , elle peut aider L’ALGÉRIE
    en ce qui concerne la pêche , de la nouvelle technologie .
    Je lance un appel à tous les ALGÉRIENS dans le monde entier pour aider notre beau pays ,
    Je suis très favorable dans les critiques négatives , à nous les citoyens de les rendre positives . Merci
    M

      buck john
      10 août 2016 - 16 h 43 min

      Avec toutes ces belles idées
      Avec toutes ces belles idées ,ce sermon sur ce qu’il faut faire ,pourquoi avoir fui le pays et donner de instructions a distance,le pays serait heureux et enrichi de toutes les manières d’avoir un homme de votre trempe qui a de nombreuses solutions aux problèmes de l’Algérie !

      Rouichedz
      10 août 2016 - 18 h 31 min

      Mais ce que vous semblez
      Mais ce que vous semblez ignorer est que ce Minsitre de l’agriculture a ete mis a ce poste par Saidani pour entretenir la dependance alimentaire du peuple algerien envers fafa.

    Anonymous
    10 août 2016 - 10 h 56 min

    l algerie est une démocratie
    l algerie est une démocratie populaire qui a choisit de voter pour le programme de Bouteflika, de plus les élections ont eu lieu après la crise de 2008 donc il n est pas judicieux de se plaindre de ces dirigeants élus démocratiquement .
    les nouvelles élections auront lieu en 2019 et les algériens auront le choix de se présenter aux élections ,de choisir leur candidat ,de voter comme ils l entendent donc il convient de rester solidaire et de ne pas donner au makhzen des raisons de se moquer en regardant les algeriens se clouer au pilori entre eux *
    vive la republique populaire algerienne

      Anonymous
      10 août 2016 - 12 h 03 min

      IL Y A CERTAINS QUI MENTENT
      IL Y A CERTAINS QUI MENTENT ET QUI SE CROIENT … IL FAUT QU ON BOUGE ET METTRE CES BANDITS EN TAULE …

    Anonymous
    10 août 2016 - 10 h 47 min

    le sellali a dit que les
    le sellali a dit que les reserves ne passeraient pas sous les 100 milliards à l horizon janvier 2017
    il a dit cela lorsque ces reserves étaient de 116 milliards et c est pourquoi l algerie doit se réjouir d apprendre qu ils seront d environ 113,5 milliards à la mi aout et qu ils seront d environ 102,5 lors de la st sylvestre 2016
    c est quoi ce pays qui parle d économie lorsqu il évoque l exploitation des hydrocarbures
    il n y a pas un pays civilisé qui parle d économie lorsqu il exploite ses réserves minières et à la rigueur on parle d industrie miniére mais en aucun cas d économie
    l algerie en mars dernier éprouvait déjà des difficultés pour financer ses projets ,comme cela était déjà le cas il y a 2 ans mais au fil du temps cela se complique pour parvenir à financer facilement tel ou tel projet car l argent n est pas totalement accessible car il a été placé dans de la dette souveraine donc à chaque fois il faut trouver un investisseur qui rachéte les dettes des pays qui ont recus l argent de plus j imagine que cela passe par des banques etrangéres car je doute que les banques algeriennes sachent comment faire pour aller sur les marchés sans se faire ratiboiser
    l algerie est térrifié par l endettement car il n a pas les banques compétentes qui pourraient lui permettre de gérer cela au petit oignon
    est il normal que l algerie n a construit qu un seul chu depuis 1962?
    est il normal que l algerie n a construit aucun port depuis 1962 et que le port de Cherchell est financé par les chinois d ailleurs il faudra les rembourser et cela mettra l algerie en sitiuation de vulnérabilité face à l empire du milieu
    le plus grave n est méme pas la baisse des reserves de change mais les tours de passe passe des selllali qui pour ne pas voir fondre les reserves de change trop vite font financer un grand nombre de chose par les etrangers pour masquer la misére et qui n apparaît pas dans les comptes par ces tours de passe passe en laissant des concessions minières à la France et à la chine
    le réveil vas étre brutal d autant plus que l algerie n a pas un systéme bancaire moderne et compétent qui peut le cas échéant vous sortir de la panade mais pour cela faudrait il que les sellali comprennent un temps soit peu comment fonctionne l économie et les marchés financiers
    je voudrais savoir pourquoi l algerie fait appel au turque pour fabriquer du textile ,au portuguais pour fabriquer des navires en bois,au Français pour fabriquer du sucre,au Français pour exploiter du phosphate,au chinbois pour construire des logements sociaux etc;;;;
    personne n a besoin de quiconque pour faire ce genre de chose
    l algerie restera et méme continuera de faire baisser son niveau car rien n est concu par les algériens
    il serait plus judicieux de faire sous traiter certaine chose plutôt que de mettre ses projets techniquement dans les maains d étrangers qui auront tout interet à maintenir l algerie dans l absence de compétence
    je pense que les pays qui réalise à leur niveau un grand nombre de chose s en sortiront mieux que ceux qui attendent tous des autres
    le plus important dans tous projets sont les compétences car les financements sont toujours accéssible à ceux qui développent des projets dont ils maitrisent techniquement les tenants et les aboutissants
    c est d ailleurs l une des raisons qui peuvent entrainer une grave crise en algerie car qui prétrerait à des incapables
    l algerie contrairement à ce qui se dit est endetté et probablement à environ 20 pour 100 du pib car les reserves baissent et les dettes montent
    mais ces dettes sont payés par des accés au marchés des reserves minieres un acces illimité au infrastructure etc……
    la déconnection du systéme bancaire algérien avec le reste du monde ne permet pas au banque algerienne de développer leurs compétences sur les marchés internationaux et c est d ailleurs pourquoi aujourd hui l on n ose plus se confronter à quiconque
    le manque de concurrence en algerie favorise l incompétence et la nonchalance

    buck john
    10 août 2016 - 9 h 56 min

    Le premier ministre a affirmé
    Le premier ministre a affirmé récemment haut et fort que les reserves de change ne descendraient jamais en dessous de 110 milliard de dollars il faut lui accorder la confiance .Cesser la dépendance au pétrole ,la diversification de l’industrie et l’essor de l’agriculture une vielle rengaine usée jusqu’à la corde .Pour labourer ,semer et récolter ce qui est importé en masse pas besoin d’attendre dans l’assistanat ,il faut juste la volonté .L’ANSEJ aurait du a 60% etre réservée au jeunes agriculteurs avec l’aide d’ingénieurs agronomes et de vétérinaires pour les conseiller .Pourquoi des terres cultivées avec de bons rendements avant 1962 sont -elles sous exploitées ou abandonnées en 2016?

    le citoyen
    10 août 2016 - 9 h 28 min

    Voici la définition de
    Voici la définition de prévision sur Wikipedia :

    « La prévision est, d’une façon générale, la science de la description de l’avenir. La prévision se distingue de la prédiction en ce qu’elle est affectée d’un caractère aléatoire dû à l’incertitude de l’avenir, tandis que les prédictions résultent de modèles mathématiques déterministes. »
    Autrement dit , le problème ce n’est pas la banque mondiale qui fait des prévisions économiques et financières . Mais bien la gouvernance de l’Algérie.
    La situation économique de l’Algérie est dégradée et nous n’avons pas besoin du FMI ou de la Banque mondiale pour nous le dire.
    Un Pays comme l’Algérie qui à l’indépendance se retrouve avec une diversité géographique et des richesses humaines et minières importantes , une infrastructure ( routes , rails, ports, aéroports, universités et des villes magnifiques , des millions d’hectares de terre riches) hors du commun pour un pays qui sort de 132 ans de colonisation , comparé à nos voisins maghrebins , africains et de l’Europe du Sud et qui a malheureusement tout gâché. Ce magnifique pays en 2016 il n’exportent plus que les hydrocarbures. Il importe tout ce qu’il consomme , même les oranges et les oignons…
    L’Algérie est un gâchis hors du commun.
    La gouvernance de l’algerie depuis l’indépendance est une catastrophe .
    Il suffit de regarder l’anarchie qui règne dans nos villes . Si le pays avait suivi une trajectoire raisonnable en matière de développement, aujourdhui il devrait ressembler à l’Espagne , le Portugal ou même la Corée du Sud , pays qui avaient un niveau de développement comparable dans les années soixante . Or il ressemble de plus en plus à certains pays arriérés du moyen – orient.
    Une fois que nous avons jeté un regard lucide sur l’état de notre pays . Nous pouvons réfléchir aux solutions . Donc tout n’est pas perdu , les prévisions aussi alarmantes soient-elles , nous pouvons les contre – dire. Mais pour cela il faut une gouvernance exemplaire ( donc le pouvoir actuel ne peut pas faire partie de la solution ) et je n’ai aucun parti pris en disant cela , je le dis parce que on voit bien qu’il a échoué. Sous ce règne la corruption est endémique.
    Il faut un peuple , patriote et intègre , prêt à accepter les sacrifices nécessaires et qui se détourne des solutions de facilités que peut procurer une économie de rente.
    L’échec ou la réussite dépend de nous et de personne d’autre . Pour le reste les institutions internationales et les économistes algériens ou non, sont dans leur rôle quand ils émettent une analyse sur la situation économique de notre pays. Et alors doit on interdire à un médecin de donner un diagnostic sur l’état d’un patient sous prétexte que le diagnostic est alarmant ? Non.

    TheBraiN
    10 août 2016 - 9 h 08 min

    Je me demande à quoi ça sert
    Je me demande à quoi ça sert d’avoir des « économistes Algériens » si ceux-ci ne font que du copier-coller sur les rapports politiques et douteux de la BM ????
    L’économie c’est plus compliqué que les chiffres bruts et prévisions « politiques » dont se sert la « très politique » BM , et je suis désolé de le rappeler à certains « économistes BAC+18 ».
    L’économie c’est d’abord …les gens , comment ils vivent ? Combien d’argent dépensent-ils ?Quels biens ils ont ?….
    La macro-économie « officielle » , surtout dans un pays comme le notre, ça ne concerne qu’une partie de cette économie globale , c’est l’économie officielle (la SONATRACH )!
    80 pour cent des transactions hors-« état » se fait sans facture, sans trace .
    La BM en tient-elle compte ?
    Bien sur que non !
    Notre « éminent » économiste non plus !

      midmid
      10 août 2016 - 14 h 32 min

      Très juste l’économie c’est
      Très juste l’économie c’est un tout.
      Aujourd’hui un gouvernement qui rechercherait l’efficacité et la rigueur dans la gestion des ressources à moyen-long termes, dans un monde incertain et avenir plus qu’incertain, devrait raisonner en terme de Prospective et de Econométrie et non plus en terme de Economie. Economie est l’analyse d’un passé pour une extrapolation vers un futur plus ou moins proche. La Prospective est l’analyse et l’étude de facteurs endogènes et exogènes qui pourraient influer sur un mode ou projet de développement et réajuster celui-ci en fonction de l’essence du facteur endogène ou exogène. En d’autre terme il faut gouverner et décider en prévenant et en évaluant le risque d’une certaine situation. Gouverner ne veut pas dire diriger et naviguer à vue, mais c’est prévenir, agir et décider avant le possible obstacle.
      Nous avons vécu une crise semblable en 1985-86 (baril en-dessous de 10$). En 2000 nous aurions dû adopté un projet de développement économique en utilisant la prospective, nous aurions pu comprendre et établir le scenario d’un pouvoir d’achat plus fort donc consommation plus importante et pour satisfaire cette dernière on aurait pu engager la diversification de l’industrie plus tôt et dès 2003-2004 exiger et imposer des conditions aux concessionnaires automobiles. On aurait pu lancer l’exploitation des mines fer Gara Djebilet) et de phosphate (Est) il y a 10 ans car les investisseurs seraient accouru par dizaines, sachant que les revenus en $ sont là et continueront de croitre puisque les cours du pétrole étaient en phase haussière et les facteurs exogènes le confirmaient (situation du M.O, schiste peu exploité, crise financière de 2007/2008etc.) L’agriculture aurait pu être soutenue d’une meilleure manière (limitation des importations de fruits et légumes cultivables localement) avec un efficace développement de l’agroalimentaire etc.
      Les japonais ont le MITI qui analyse les besoins de développement et comment les cernés et avec quels moyens matériels et humains. Il faut à côté de l’ONS un centre d’études stratégiques du développement qui serait à même de conseiller le gouvernement pour des politiques industrielles, énergétiques, agricoles et environnementales voire des politiques sociales et populaires (éducation, sport, culture etc) avec de vrais experts dans tous ces domaines et surtout avec l’appui des universités.

    Wallace
    10 août 2016 - 8 h 58 min

    Le message de la banque
    Le message de la banque mondiale sera plus optimistes concernant l Algerie quand celle ci aura emprunté bcp d’oseille avec un gros taux d intérêt à la b.mondial…
    Ps1:je me souviens pertinemment étant enfant la prévision qu il n’y aurait plus une goutte de pétrole en Algérie en 2000….trop lol.
    Ps2:les prévisions de Christine Lagarde(f.m.i) on au moins le mérite de nous prévenir des dates des futurs attentats dans le monde….discours du 15 janvier 2014 « chiffre magique »…7(numérologie)!

    lhadi
    10 août 2016 - 8 h 31 min

    Errare humanum est
    Errare humanum est perseverare diabolicum : l’erreur est humaine, l’entêtement (dans son erreur) est diabolique.

    Tous les « premiers des ministres » des mandatures du Président de la république se sont entêtés à appliquer la feuille de route du Président de la république alors que les signaux économiques étaient au rouge. Draper d’autosatisfaction que la bonne fée de la rente pétrolière leur octroie, ils ont mis sous le tapis les moult dévaluations de la monnaie nationale et les récurrentes dépréciations du dinars algériens : conséquences d’une économie algérienne productive atone et un déficit budgétaire abyssal.

    Le Président de la république ne doit pas s’entêté à faire confiance à des collaborateurs dont la science politique et scientifique, reviendrait à faire de la chirurgie armé de truelles et de tronçonneuses, le tout les yeux bandés, et du coup, considèrent la fonction ministérielle non comme une fin en soi mais bien plutôt le moyen d’arriver à ses fins.

    Quand bien même soit difficile, dans l’exercice du pouvoir, de se doter de collaborateurs qui osent affirmer ce qu’ils pensent à celui qui les dirige, sans craindre de lui déplaire, ni se contenter d’abonder dans le sens de ce que lui, selon eux, souhaite entendre, il ne doit pas s’entêter à faire confiance à ce phénomène de cour inhérent au fonctionnement des entourages. C’est un mal inévitable qui peut devenir fatal si l’on ne dispose pas de solides contre feux pour en limiter les effets.
    .
    Au crépuscule de sa vie politique, le Président de la république, marqueur de la responsabilité, se doit de s’entourer de compétences au demeurant excellent antidote à cet esprit de courtisan où la servilité le dispute au conformisme.
    .
    Par conséquent, s’il veut sortir par la grande porte de l’histoire, il lui importe de nommer un Héraclès qui puisse loyalement, nettoyer les écuries d’Augias pour in fine, s’attaquer, sans état d’âme, à l’Hydre de Lerne qui obère toute chance de développement d’un Etat fort, d’une république solide, d’une Algérie apaisée, moderne, une et unie dans toute sa diversité, et d’autre part mettre en oeuvre les grandes orientations qui déterminent l’avenir de la nation.
    .
    Doté des prérogatives que la constitution algérienne lui confère, ce vélarium de la présidence aura la responsabilité exaltante de mettre l’intelligence au service de l’action, allier la conscience révolutionnaire à l’efficacité des sociétés modernes pour faire entrer l’Algérie dans le troisième millénaire qui s’annonce porteur de bouleversements gigantesques qui seront probablement la source d’autant de progrès et d’innovations que de drames, de crises, de conflits et d’instabilité.
    .
    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Anonymous
    10 août 2016 - 7 h 07 min

    Nous comptons trop sur notre
    Nous comptons trop sur notre pétrole et gaz, pourquoi les investisseurs étrangers ne se bousculent pas pour venir en Algérie,il existe sûrement un problème qu’il les freinent, un pays comme l’Algérie avec son magnifique désert à visiter, sa côte méditerranéenne et seulement 200 000 touristes étrangers par an, ce n’est pas normal,développer une vraie politique agricole pour satisfaire les besoins du pays et exporter etc etc, voilà comment nous pouvons faire des rentrées en devises,et être moins dépendant du pétrole. Le problème c’est nos dirigeants qui pensent d’abord à eux , et font une politique d’apprentis politiciens qui n’à rien apporté au pays depuis 50 ans. Ah le pouvoir rien que le pouvoir ,c’est cela la devise qui qui nous enrichie pour la perte , nous pouvons être fiers.

    Boualem
    10 août 2016 - 6 h 47 min

    J’ai assiste a la soutenance
    J’ai assiste a la soutenance de ce Mr Mabtoul en 1973/74, il n’etait pas brilliant …

    tiens tiens
    10 août 2016 - 6 h 14 min

    j’aurais dû postuler pour un
    j’aurais dû postuler pour un poste en 2008 date à laquelle je voyais venir cette présente crise qui atteindra son sommet vers 2020 et perdurera jusqu’à 2028 environ .
    avoir dormi sur ses lauriers durant l’épopée du pétrole….on le paiera cash , et tout changement de cap néccésitera 5 à 8 ans de travail intensif , de stabilité sociale , de grandes compétences dans les sommets , mise à jour sur le plan technologique au niveau de l’administration , et surtout arreter les chants qui ne servent à rien et se mettre plutot à chanter pour le moment en copiant les grandes puissances …..
    c’est à dire que : si on continu à regarder derriére ( l’histoire ) ….on finira par oublier d’avancer !

    Anonyme
    10 août 2016 - 2 h 27 min

    l faut une véritable autopsie
    l faut une véritable autopsie des réserves de change. Il y a moins d’un an elle étaient de plus de 186 milliards de dollars. L’avenir du pays est en très grand danger avec ces vols monstrueux des réserves de change.
    Monsieur Laksaci, l’ex-gouverneur de la banque d’Algérie faisait son travail sérieusement malgré les terribles contraintes et pressions que lui faisait subir la mafia. Et c’est suite à son licenciement voulu, que nos réserves ont fondu comme neige sous soleil en quelques mois seulement.
    Une enquête approfondie doit être menée à l’échelle mondiale, par de vrais patriotes dans nos services secrets spécialisés et compétents. Cette enquête doit englober la mafia au pouvoir (clan présidentiel y compris le conseiller de frère du président, le régime illégitime, les généraux de l’import-export, leurs sponsors-soutien au 4ème mandat Français et sionistes. Nos resserves déposés sur les comptes de la mafia, dorment dans les paradis fiscaux et dans des banques en France et ailleurs. Tout doit être fait pour rapatrier l’argent du peuple en Algérie. L’avenir du pays est en très grand danger.

    Djalal
    9 août 2016 - 20 h 28 min

    Rabi yastorna
    Rabi yastorna

    boubou
    9 août 2016 - 20 h 23 min

    le prix du pétrole peut
    le prix du pétrole peut changer rapidement! un des facteurs prochains est l’ élection américaine et le nouveau président élu puis viendra l’élection française! tout cela va modifier les accords et les relations stratégiques de certains pays puis une nouvelle approche de la guerre en Syrie peut changer les cours du pétrole! ceci Mr metboul ni vous ni aucun expert peut ne le maitriser!

      SobhiS
      10 août 2016 - 4 h 30 min

      Encore le prix du pétrole !
      Encore le prix du pétrole ! Ces désastres économique,écologique ,culturelle,sous développement industriel,sous développement financier et dernier de la classe mondiale dans presque tout les domaines est l’œuvre néfaste du pétrole ,alors je vous pris plus vous oubliées se moteur corrupteur et destructeur qui és le pétrole mieux ça vaudra .

      Azougagh
      10 août 2016 - 8 h 27 min

      Oui monsieur Boubou,Monsieur
      Oui monsieur Boubou,Monsieur Mebtoul à fait une analyse en se basant sur des facts concret et des données de la banque mondiale et vous vous nous parler comme une guazana.a vous lire on vas croiser les bras et attendre au lieu d écouter l expert d ailleurs c est ce que fait le pourvoir en place il attends tout comme toi la remontée des prix de pétrole

        boubou
        10 août 2016 - 10 h 37 min

        mr azougagh j’ai mentionné
        mr azougagh j’ai mentionné dans mon post que les prix peuvent changer mais consciemment je n’ai pas dit s’ils allaient remontés ou au contraire descendre car les 2 hypothèses sont possible!! les effets géo stratégiques on des répercussions sur les prix du barils qu’ils soient positif ou négatif! et quand je dis que mr metboul ne maitrise pas ces évènements cela veut dire qu’il s’exprime en disant que les prix se stabiliseront dans une tranche de prix mais les prix peuvent soit rebondir au dessus de cette tranche ou soit en dessous! les experts il y a peu prédisaient un rééquilibrage d’içi fin 2016 jusqu’a 70 dollars le baril de brent et on a vu le brexit qui pour beaucoup était imprévu, voire impossible et qui a donné des signes négatifs sur les cours du pétrole! je le maintien l’élection américaine avec le duel-trump-clinton jouera sur les cours car ces 2 on 2 visions différentes de l’économie et des relations géo-politiques!!je n’ai jamais dit aussi de croiser les bras mais que je sache mr metboul était à la tripartite qui devait annonçer les grandes lignes du nouveau projet économique et ils les a soutenu et défendu contre ceux qui disaient que ce n’était pas assez!! ils se targuent aussi d’être un des experts économiques choisi par le premier ministre sellal pour le conseiller sur les questions économiques! donc quand on a une proximité avec les centres de décisions comme mr metboul c’est pas à moi citoyen lambda qu’on doit me faire le reproche de parler comme un « guazana » ou de croiser les bras!

    HAMOUDI
    9 août 2016 - 19 h 40 min

    @Anonymous (non vérifié)

    @Anonymous (non vérifié)

    Vous même vous êtes pessimiste que tout le monde en nous disant qu » …. »avec 60 milliards de réserve en 2018 cela signifie qu’il n’y aura plus rien en caisse fin 2019 ou début 2020″ , et avec çà vous êtes critique contre les projections du FMI.

    Il faut savoir ce que vous voulez ! Moi je pense qu’aujourd’hui , il n’y a pas beaucoup de pays sous développé comme le notre qui peuvent avoir 60 milliards de dollars de réserves et une dette plus ou moins supportable !

    Mais çà , ce n’est pas le résultat de la gestion de Bouteflika sur fauteuil roulant ou d’Ouyahia ou de Sellal mais simplement parce que le prix du baril a atteint plus de 100 dollars pendant 3 ou quatre ans !

    Voilà ce qu’il faut dire aux algériens ! Voilà la vérité ! Si l’Algérie amorti encore le choc de la crise aujourd’hui ;ce n’est pas grâce à la clairvoyance du fauteuil roulant ou de Ouyahia ou de Sellal ou de Sidi Said de l’UGTA ou de Haddad mais gràce au prix du pétrole à un certain moment de …. l’histoire du prix du pétrole !

    Anonymous
    9 août 2016 - 18 h 47 min

    la banque mondiale prédit
    la banque mondiale prédit bien ce quelle veut !
    toutes ses instances qui prédisent le choc financier des pays sont au centre du problème catastrophique que le monde travers, comment peuvent-ils voir l’avenir?
    ils souhaitent la déstabilisation pur et simple de l’Algérie en nous préparant psychologiquement a une catastrophe avec leurs prévision de petit commerce de quartier.
    Nous somme en présence de voleurs au sein de notre gouvernement ! mais ça, nous le savons déjà, nous n’allons pas déstabiliser notre pays pour cela, changeons de politiques, car notre pays n’est pas en manque de matière grise.
    notre peuple a déjà vécu des périodes bien plus difficile, alors vous pensez bien que leurs prévisions il la garde pour les autre pays comme la France qui est en faillite!!! et celle-ci ils ne l’avaient pas prédit!

    Anonymous
    9 août 2016 - 18 h 31 min

    avec 60 milliards de réserve
    avec 60 milliards de réserve en 2018 cela signifie qu’il n’y aura plus rien en caisse fin 2019 ou début 2020 ,

    HAMOUDI
    9 août 2016 - 18 h 27 min

    Je ne comprends plus rien !
    Je ne comprends plus rien ! Un jour on lit dans la presse que la Banque Mondiale déclare que l’Algérie n’est pas dans une situation économique et financière grave, un jour s’est l’inverse !

    Zst-ce que la presse algérienne, tout titre confondue, est d’accord avec moi pour dire qu’on lit tout et n’importe quoi dans les journaux algériens !

    Alors , une fois pour toute le pays est bien ou pas ???? Dîtes-moi !!!

    Anonyme117
    9 août 2016 - 17 h 20 min

    Il faut arrêter rapidement
    Il faut arrêter rapidement les grand chantiers (grande mosquée) . Les pontes du régime ne doivent plus aller se soigner à l’étranger. cessé les détournements des bien public et surtout le plus important changer de gestionnaires politique et économique. Sinon c’est la faillite.

    atlassien
    9 août 2016 - 16 h 37 min

    un sursaut national s’impose
    un sursaut national s’impose mais de quelle manière ? si un avenir sombre attend l’Algérie dans les années qui viennent à quoi sert donc d’avoir des milliardaires qui ne veulent en aucun cas revoir leur mode de vie ,qui n’acceptent pas de sacrifices ,de limiter leurs dépenses. à quoi sert le FCE, à quoi sert un gouvernement qui a failli, à quoi sert d’avoir des institutions.si c’est demander exclusivement aux Algériens lambda de serrer davantage la ceinture,de subir la hausse des prix vertigineuse après la suppression des subventions et les ponctions sur salaires sans broncher, de préserver les salaires et les avantages des ministres et des parlementaires tout ça soit disant pour compenser les déficits et limiter les dégâts on peut dire qu’on n est pas sorti de l’auberge.

    el wazir
    9 août 2016 - 16 h 24 min

    Ce Abderrahmane Mebtoul n’a
    Ce Abderrahmane Mebtoul n’a jamais présenté de prévisions crédibles ni réalistes d’ailleurs comme s’il ne vit pas en Algérie.. lui qui se dit expert et peut etre conseillé du 1er ministre mais ne fait que transmettre des prévisions d’organismes peut fiables (quand l’algerie est concernée) à l’instar de la banque mondiale. les prévisions de variations des prix du pétrole d’ici 2020 ne peuvent etre prise comme bonnes, il existent d’autres
    facteurs impprévisibles qui peuvent etre déterminant dans la chute ou la montée des prix. d’un autre coté 60 Mde dollars de reserves de change, pour un peuple de tubes digestifs sont enormes (a la limite des restrictions budgétaire peuvent etre aisement opérées sans que le citoyens lambda( qui constitut les 95% de la population) ne s’en rende compte parceque ses besoins vitaux peuvent dans tous les cas etre satisfait meme avec 0 Dollars de reseves de change (siM Mebtoul veut fairedans la sensation et dégoter un poste, il n’a qu’a s’y mettre sérieusement pour offrir un véritable travail pragmatique digne d’un expert qui connait son pays.

    Anonymous
    9 août 2016 - 16 h 10 min

    Avec la politique actuelle de
    Avec la politique actuelle de ce pouvoir on va pas tarder à rejoindre le venuezela.pour le pouvoir ils sont prêt à sacrifier le pays.

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