Ligue 1 : Kerbadj contre le retour de la police dans les stades
Le président de la Ligue de football professionnel (LFP) Mahfoud Kerbadj a exclu mercredi l’annulation de la nouvelle mesure du retrait progressif des policiers dans les stades, décidée par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), appelant les responsables de clubs à faire preuve de plus de responsabilité.
«La nouvelle mesure décidée par la DGSN ne sera pas annulée. Personnellement, j’ai appelé les clubs à se prendre en charge concernant le volet sécuritaire des rencontres. Mis à part la JS Kabylie, aucun club n’a respecté les recommandations. Les actes de violence survenus lors de la première journée sont le résultat d’un manque de responsabilité des clubs», a indiqué à l’APS Kerbadj.
Jamais de mémoire des puristes, une première journée de championnat n’a aussi été marquée par un tel nombre d’incidents entre supporters survenus dans pas moins de quatre stades du pays.
«D’abord, je dénonce ce qui s’est passé dans les différents stades, c’est regrettable d’en arriver jusque-là, alors que nous ne sommes qu’à la première journée de la compétition. Je tiens à répéter que le rôle du stadier est désormais très important, même si le retrait progressif des policiers n’avait pas été décidé pour cette saison, il ne serait que partie remise. Il est temps d’appliquer ce qui se fait partout à travers le monde», a ajouté le président de la LFP.
A la lumière de ce qui s’est passé lors de cette journée inaugurale, la quasi-totalité des responsables des clubs réclament désormais le retour des policiers dans les stades qui reste, selon leurs propos, la seule manière d’éviter le «pire».
«Au risque de me répéter, les clubs devront impérativement assurer eux-mêmes la sécurité des rencontres. Lors de la dernière réunion tenue avec le premier responsable de la DGSN, ce dernier s’est engagé à assurer la formation des stadiers. Nous devons bien passer à un autre palier en matière d’organisation des rencontres de football», a-t-il conclu.
Avec le maintien de cette nouvelle mesure, les présidents de clubs qui nourrissaient des craintes énormes quant à la réussite de la démarche, «doivent se soumettre à la nouvelle conjoncture».
R. S.