Une nouvelle loi pour les partenariats publics-privés

Abdeslam Bouchouareb. New Press

Une loi va être élaborée pour régir les partenariats publics-privés, tandis que l’ingénierie du système de montage CKD/SKD sera prochainement revue, a indiqué le ministre de l’Industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb. Intervenant lors de la 2ème édition de l’université d’été du Forum des chefs d’entreprise (FCE) tenue jeudi dernier à Constantine, le ministre a fait savoir qu’une réflexion sur un avant-projet de loi relatif aux Partenariats publics-privés (PPP) avait été entamée. Par ailleurs, il a annoncé que l’ingénierie du système de montage CKD/SKD, figée depuis 1998, allait être revue «pour en faire un levier de remontée dans les filières industrielles». L’idée principale, a-t-il expliqué, consistera à conditionner l’accès aux avantages par l’engagement à plus d’intégration locale.

A souligner que le CKD est un système à travers lequel l’ensemble des pièces détachées nécessaires pour assembler complètement un véhicule sont vendues par les constructeurs à leurs filiales à l’étranger, tandis que le SKD sont des produits partiellement assemblés et exportés par les constructeurs à leurs filiales ou leurs partenaires à l’étranger détenant une licence. Rappelant les différents textes législatifs élaborés jusque-là dans le cadre de l’investissement, le ministre a fait savoir qu’avant la fin 2016, l’ensemble des textes d’application seront parachevés pour aboutir à l’entame de 2017 à «un cadre assaini, stable et attractif».

«Avec ce nouveau socle législatif, nous disposons, pour la 1ère fois, d’un droit simple, stable, transparent et donc prévisible», a soutenu le ministre, en présence du ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdeslam Chelghoum, du secrétaire général de l’Ugta, Abdelmadjid Sidi Said, du président du FCE, Ali Haddad, et d’une centaine de chefs d’entreprise.

Par ailleurs, il a noté que les efforts se focalisaient actuellement sur la reconstruction des filières de la sidérurgie et métallurgie, les liants hydrauliques, l’électrique et l’électroménager, la mécanique, l’automobile et l’aéronautique, la chimie industrielle et pharmacie, la construction et réparation navales, l’industrie agroalimentaire, les textiles et cuirs, le bois et industrie du meuble. «Le développement de ces filières va nous permettre d’ici 2019 de passer d’importateur au stade de producteur satisfaisant une partie non négligeable de la demande domestique puis à celui d’exportateur de biens transformés», a-t-il avancé.

R. E.

Comment (14)

    Ferme Mechdellah
    3 octobre 2016 - 23 h 37 min

    Plusieurs « investisseurs » sur
    Plusieurs « investisseurs » sur des fermes d’état n’ont rien apportés. Ils pompent à partir des actifs des fermes et puis ils l’investissent. Men lahyatou waklih. Allez y vérifier à titre d’exemple la ferme de M’sila prise par la laiterie Hodna. Y a des exemples partout en Algérie.

    Mchedellah
    3 octobre 2016 - 5 h 22 min

    Y a bien eu des partenariats
    Y a bien eu des partenariats privé avec public dans plusieurs domaines dont l’agriculture. Et dire qu’il n’y avait pas de loi sur le partenariat. Dans le domaine agricole le partenariat est une arnaque du siècle: plusieurs privés ont pris des fermes d’état en partenariat (66% pour le privé) mais non pas mis un sou pour investir. Ces privés véreux investissent à partir des recettes engrangées et personne ne dit rien. Tout le monde se tait.

    L’Associé du diable
    2 octobre 2016 - 10 h 50 min

    La vanité, c’est décidément
    La vanité, c’est décidément mon péché préféré.

    Abou Stroff
    2 octobre 2016 - 10 h 30 min

    « Une nouvelle loi pour les
    « Une nouvelle loi pour les partenariats publics-privés » titre R. E.. moua, qui suis un investisseur potentiel, je ne demande qu’à « partenarier » avec une entreprise publique. je convie missiou bouchouareb à m’expliquer comment je dois faire pour rapatrier tous les fonds que j’ai pu soustraire à la curiosité des curieux (en les cachant dans des paradis fiscaux ) pour les « investir » dans un ou des secteurs juteux (comme les chips, par exemple) que le ministe n’aura aucune peine à m’indiquer. je précise, cependant, que je n’ai nullement l’intention de rapatrier mon épouse chérie et mes rejetons qui vivent bien à paris et qui n’ont pas du tout envie de mourir en algérie. quant aux filières mentionnées par missiou le ministe et sur lesquelles les efforts se focalisent, il me semble qu’un filière stratégique, la production et l’exportation de figues de barbarie, en l’occurrence, n’y apparait pas, missiou le ministe pourrait il nous expliquer le pourquoi de cet oubli?

    Wallace
    1 octobre 2016 - 15 h 14 min

    J,espère que celle ci sera la
    J,espère que celle ci sera la bonne!

    Amara Benyounes
    1 octobre 2016 - 14 h 55 min

    Si en tant que ministre, je
    Si en tant que ministre, je ne peux pas faire face à un lobby, je démissionne.

      Chapeau à plume
      1 octobre 2016 - 16 h 21 min

      On ne choisi pour certains
      On ne choisi pour certains postes stratégiques en Algérie que ceux qui n’ont aucune idée de ce qu’est démissionner.

    Anonymous
    1 octobre 2016 - 12 h 53 min

    Ce gouvernement où ce pouvoir
    Ce gouvernement où ce pouvoir ne savent faire que des nouvelles lois et de nouvelles taxes,pour le reste c’est le bricolage pour ne pas changer,et attendre que le prix du pétrole augmente.

    el wazir
    1 octobre 2016 - 11 h 21 min

    un partenariat public-privé
    un partenariat public-privé susceptible d’apporter de l’efficacité a notre industrie, ne pourra être envisager dans le contexte qui prévaut, que pour un nombre très restreint d »activités (du secteur public). Le processus devra intégrer nécessairement tous les algériens (personne morale ou physique), manifestant leurs intérêts pour le partenariat (public-privé); Si toutefois l’opération de partenariat est menée de façon exclusive au profit d’une poignée d’entreprise qui compose le FCE, l’échec de la transformation de notre système productif national en système rentable, est GARANTI.. IL est bien évident qu’avec un tel FCE (sans importance physiquement) qui de plus s’est développé de façon PARASITAIRE (au dépeint du système public) et ne disposant ni de ressources humaine valables, ni d’expérience ni d’expertise, ni de compétences managériale avérées, qu’aucun projet d’amélioration ne pourra ‘aboutir a la destination souhaitée par les algériens;.; En réalité le FCE ne pourra pas compter exclusivement sur les privilèges que lui octroi le gouvernement au détriment des autres acteurs économiques, le FCE a démontré cette dernière année qu’il n’est pas capable d’impacter positivement notre économie nationale a ces titres (ou en sont les relations commerciales avec les africains, les exportations hors hydrocarbure, la diversification de notre production …etc) TOUT A RECULE y compris la qualité des discours. le FCE A besoins de chercher l’efficacité dans ses recrutements afin de renforcer ses ressources humaines en compétences, qui lui permet d’améliorer sa COMPETITIVITE y compris a l’internationale, avant de se déplacer a l’étranger pour conquérir des marchés. Quand au ministère de l’industrie il fera bien de veiller a ce que sa politique de partenariat privatisation, soit mise en oeuvre avec efficacité sans glissement de délai, sans bureaucratie, si l’objectif central est la transformation de notre système productif en le rendant rentable et compétitif.

      Mechedellah
      3 octobre 2016 - 5 h 26 min

      Qu’ont ils faits les privés
      Qu’ont ils faits les privés qui ont pris des fermes d’Etat. La majorité sont déficitaires alors que beaucoup étaient bénéficiaires avant la venue de ce partenariat bidon. vérifiez et vous resterez bouche baie. Les privés algériens c’est des arnaqueurs.

    amar MOKHNACHE
    1 octobre 2016 - 9 h 19 min

    Quoi de mieux que ce type de
    Quoi de mieux que ce type de partenaria pour ameliorer l’efficacite des collectivites locales et des EPE !! c est une logique toute naturelle! MAIS….l environnement est til propice ? le terme « partenariat » fait peur et nous avons vu ses effets a l oeuvre!!! Les partenariats entre les sogedia et emiratis, ASMIDAL SIDER… »TOUS LES PARTENARIAT » precedents ont ete surtout des moyens tres simpliste de faire mains basse sur le patrimoine de l etat !!! un partenariat ne peut reussir que s il se fait dans la transparence et pour qu il puisse echapper a la flibusterie il y a lieu de mobiliser les methodes du marche !!! par methode du marche nous entendons surtout la creation de societe avec une ouverture totale du capital sans aucune bureaucratie comme cela se passe actuellement dans les societes sportives de foot!!! dons encore une fois tant que le marche financier est a port said et tant qu un ministre ne peut pas mobiliser la loi pour fermer une gargotte aucune reforme n est possible et si cela se fera cela veut tout simplement dire que l on va achever ce qui reste comme ressources et patrimoine!!!!

      Mechedellah
      3 octobre 2016 - 5 h 33 min

      A voir le partenariat privé
      A voir le partenariat privé-public réalisé depuis 2013 au niveau de l’agriculture, il vaut mieux que le gouvernement revoie sa copie. De la tchipa partout. Et des privés arnaqueurs qui arrivent sans sous. Ils deviennent de nouveaux colons. Ils pompent l’actif des fermes et investissent. Un jeu d’enfant. drôle de pays.

    amar MOKHNACHE
    1 octobre 2016 - 9 h 17 min

    Quoi de mieux que ce type de
    Quoi de mieux que ce type de partenaria pour ameliorer l’efficacite des collectivites locales et des EPE !! c est une logique toute naturelle! MAIS….l environnement est til propice ? le terme « partenariat » fait peur et nous avons vu ses effets a l oeuvre!!! Les partenariats entre les sogedia et emiratis, ASMIDAL SIDER… »TOUS LES PARTENARIAT » precedents ont ete surtout des moyens tres simpliste de faire mains basse sur le patrimoine de l etat !!! un partenariat ne peut reussir que s il se fait dans la transparence et pour qu il puisse echapper a la flibusterie il y a lieu de mobiliser les methodes du marche !!! par methode du marche nous entendons surtout la creation de societe avec une ouverture totale du capital sans aucune bureaucratie comme cela se passe actuellement dans les societes sportives de foot!!! dons encore une fois tant que le marche financier est a port said et tant qu un ministre ne peut pas mobiliser la loi pour fermer une gargotte aucune reforme n est possible et si cela se fera cela veut tout simplement dire que l on va achever ce qui reste comme ressources et patrimoine!!!!

    BAHRI
    30 septembre 2016 - 17 h 53 min

    Ce n’est plus nécéssaire,meme
    Ce n’est plus nécéssaire,meme une nouvelle loi sur l’investissement ;aprés 20 ans de régne;meme le pétrole peut descendre à moins de 30 dollars ; nous;les meilleurs du monde avons la solution:UNE TAXE SUR LE SAUMON ,LE CAVIAR,ET LA BANANE FINI TOUS LES PROBLEMES
    OUF JE PEUX DORMIR SUR MES 2 OREILLES
    Il y a aussi l’importation de la voiture à 2Q ;QQ;

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