Projet de loi sur la retraite : les portes du dialogue ouvertes devant le partenaire social (ministre)

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a affirmé samedi à Alger que les portes du dialogue restaient ouvertes devant le partenaire social pour lui présenter les explications nécessaires sur le projet de loi sur la retraite. Les portes du dialogue restent ouvertes devant le partenaire social pour lui présenter les explications nécessaires sur le projet de loi sur la retraite et les préoccupations de l’action syndicale, a déclaré M. El Ghazi à la presse en marge de la rencontre des directeurs de wilaya de l’emploi.

Il a précisé que l’élaboration de ce projet de loi a été dictée par les «difficultés financières» de la Caisse nationale de retraite (CNR) avec l’objectif de «faire éviter toute crise éventuelle» et «assurer la viabilité et l’équilibre financier de la caisse, tout en préservant les acquis des travailleurs». Concernant l’appel des syndicats autonomes pour les associer à l’enrichissement du texte avant de le présenter devant le Parlement, M. El Ghazi a fait remarquer que cela n’était pas énoncé par la loi, soulignant l’existence de 65 syndicats de travailleurs inscrits.

Le projet de loi amendant et complétant la loi 83-12 en date du 2 juillet 1983 relative à la retraite comporte l’annulation des dispositions de la retraite proportionnelle et sans condition d’âge instituée en vertu de l’article 2 de l’ordonnance 97-13 datant du 31 mai 1997 amendant et complétant cette loi.

Evoquant les dispositions relatives aux métiers pénibles, le ministre du Travail a rappelé que la liste de ces métiers sera établie en vertu d’un décret exécutif après vote du projet par le Parlement. Il a annoncé, d’autre part, que le projet de loi sur le travail ne figurait pas à l’ordre du jour.

S’exprimant sur l’importance de la qualification pour une insertion dans le monde du travail, M. El Ghazi a souligné que plus de 80% des détenteurs de diplômes de formation professionnelle avaient rejoint le monde du travail, soulignant que toute opportunité est saisie pour le placement des demandeurs d’emploi dans le monde du travail. Pour ce qui est du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle, il a estimé que 95% des bénéficiaires ont été intégrés dans le secteur économique, alors que 5% ont été versés dans le secteur administratif, sachant, selon lui, que cette insertion intervenait progressivement de manière à permettre aux bénéficiaires d’acquérir une expérience professionnelle. Il a ajouté, enfin, que le placement des demandeurs d’emploi dans le secteur administratif intervenait dans les régions du Sud et des hauts plateaux en raison du manque de cadres administratifs, réitérant que l’Agence nationale de l’emploi (Anem) veillait à accompagner les bénéficiaires notamment dans le secteur économique pour une insertion permanente dans le monde du travail.

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