Le parc national de véhicules compte plus de 8,3 millions d’unités (ministre)

Le parc national de véhicules compte 8,3 millions d’unités, dont 62% de véhicules touristiques, soit une moyenne d’un véhicule pour 7 citoyens, a indiqué, lundi à Alger, le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemâa Talaï.  

53% de ce parc ont une moyenne d’âge de moins de 10 ans, alors que 37% ont plus de 20 ans, a fait savoir le ministre au Forum du quotidien El-Moudjahid. Abordant le projet de loi relatif à la réglementation et à la sécurité routière, qui sera présenté mardi en plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN), Talai a expliqué que ce texte prévoyait l’introduction du permis de conduire à points, prévue dès le début de l’année 2017, ainsi que le durcissement des sanctions liées aux infractions et délits.

Le ministre a souligné que la Commission des transports et des télécommunications de l’APN avait proposé l’introduction de nouvelles mesures telles que l’obligation de la ceinture de sécurité pour les passagers transportés dans les sièges arrières, ainsi que l’obligation d’un siège enfants en cas de transport de bébés, sans quoi les contrevenants sont passibles d’une d’amende de 5 000 DA. S’agissant du contrôle technique des véhicules, le ministre a estimé que les tarifs actuels étaient «trop bas pour couvrir le coût d’une opération de contrôle strict et minutieux», soulignant que le coût de ces prestations devrait être révisé pour renforcer la sécurité des véhicules.

Interrogé sur les augmentations des taxes sur les prix du carburant prévues par le texte de loi de finances 2017 et leur impact sur les tarifs des transports en commun, Talai a indiqué qu’«aucune augmentation n’est prévue dans les tarifs des transports». Si les transporteurs privés réclameront des augmentations, «il sera question de lancer des négociations d’abord», a-t-il avisé, en rappelant que des augmentations de 10% leur avaient été accordées l’année passée.

Concernant les travaux publics, le ministre a indiqué que la réception finale et totale de l’autoroute Est-Ouest était prévue pour début 2018, précisant que le péage, dont les prix peuvent varier entre 1 ou 2 DA le kilomètre, ne sera pas appliqué avant la fin des travaux des tronçons actuellement en chantier ainsi que l’installation des commodités nécessaires pour ce genre d’opération. Talai a, toutefois, expliqué que le péage ne serait imposé qu’aux usagers de l’autoroute Est-Ouest, ajoutant que l’Etat ne pourra lancer le péage sans donner d’alternatives aux citoyens d’avoir un autre moyen de voyager telles les routes et les autoroutes interwilayas dont l’usage «restera gratuit pour tout le monde».  

Pour l’extension de l’aérogare d’Alger, le ministre a assuré que les travaux se déroulaient comme prévu et dont la réception est prévue pour 2018. Il a rappelé que cette aérogare serait connectée à tous les réseaux de transport urbain, comme elle permettra l’ouverture de nouvelles lignes à l’international dont 6 sont déjà prévues vers des pays africains. Questionné sur une éventuelle ligne maritime reliant l’Algérie à la Tunisie pour diminuer la pression des flux des touristes sur les postes frontaliers terrestres, Talaï a répondu avoir défendu cette option, assurant qu’elle est à l’étude et sera lancée une fois que la partie tunisienne donnera son aval pour lancer cette desserte.

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