Les fraudeurs au baccalauréat seront interdits de passer l’examen pendant 5 ans

La ministre de l’éducation nationale, Mme Nouria Benghebrit, a indiqué que son département ministériel appliquera «rigoureusement» les mesures d’interdiction de passer les épreuves du baccalauréat pour tout candidat se rendant coupable de fraude à cet examen.

Le ministère de l’Education appliquera «avec rigueur» les dispositions règlementaires relatives à l’interdiction de passer les épreuves du baccalauréat contre les candidats qui se rendent coupables de fraude aux examens officiels, a averti Mme Benghebrit, qui répondait à la question orale de la députée du Front des forces socialistes (FFS) lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) sur les moyens de lutter contre les fuites aux examens officiels dans le contexte des progrès technologiques.

«L’interdiction est de cinq années pour les candidats scolarisés et de dix ans pour les candidats libres», a expliqué Mme Benghebrit, pour qui «ces mesures donneront à réfléchir aux candidats qui seraient tentés de frauder».

«1000 postulants au baccalauréat surpris en possession de téléphone mobile en classe d’examen ont été éliminés l’année dernière», a-t-elle fait savoir, rappelant les mesures adoptées par le ministère, pour la session 2015, afin d’assurer le bon fonctionnement et la crédibilité des examens nationaux en sensibilisant notamment les parents à l’effet de mettre en garde leurs enfants contre les risques découlant de la fraude.

«A l’avenir, les sujets du baccalauréat seront basés sur la compréhension et non sur la mémorisation tel qu’il est en vigueur actuellement», a soutenu Mme Benghebrit, précisant que cet état de fait encourageait certains candidats à tricher.

Elle a ajouté que son département ministériel adoptera des mesures organisationnelles, dont la sécurisation du site de l’Office national des examens et concours (Onec) pour faire échec à toute tentative de fraude, outre la mise en place d’appareils de brouillage au niveau des centres d’examens et l’affichage des objets interdits en classe d’examen.

«La lutte contre la fraude dans ce contexte de progrès technologiques fulgurants est une bataille inégale et quels que soient les moyens de dissuasion mis en oeuvre il subsistera toujours quelques aventuriers», a encore estimé Mme Benghebrit.

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