Crise en Libye : Messahel réitère la position de l’Algérie pour un «dialogue politique inclusif»
Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a réaffirmé, samedi, la position de l’Algérie pour un «dialogue politique inclusif» en vue d’une solution à la crise en Libye dans le cadre de l’accord signé en décembre 2015 sous l’égide des Nations unies.
«Nous sommes pour un dialogue politique inclusif réunissant les véritables acteurs libyens qui décident de l’avenir de leur pays dans le cadre de l’accord politique signé le 17 décembre 2015 entre les différentes parties libyennes», a déclaré Messahel à la presse à l’issue de son entretien avec le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye et chef de la Mission d’appui des Nations unies pour la Libye (MANUL), Martin Kobler.
Relevant avoir échangé avec Kobler les points de vue sur la situation qui prévaut en Libye et discuté des «prochaines étapes» en vue d’une solution de cette crise, Messahel a plaidé pour que l’année 2017 soit celle du «retour définitif de la paix et de la stabilité dans ce pays voisin». Le ministre a expliqué que la solution à la crise est une affaire qui concerne, en premier lieu, les Libyens eux-mêmes, rappelant que l’Algérie «a toujours plaidé pour un dialogue interlibyen franc et direct, sans aucune ingérence étrangère et sans aucune pression sur les différentes parties au conflit».
Messahel a affirmé que l’Algérie «continuera à soutenir le processus de dialogue né de l’accord politique signé sous l’égide des Nations unies».