Mise en place prochaine d’un groupement de police des transports à Alger

La Direction de la sûreté publique a annoncé ce lundi la création prochaine d’un groupement de police des transports qui se chargera de sécuriser et de contrôler les moyens de transports publics (bus, métro, tramway, téléphérique). Lors d’une journée d’information sur les missions de l’unité du métro et du tramway d’Alger, le chef du service de la sûreté publique par intérim, le commissaire principal Mohamed Filali, a indiqué que les dernières mesures sont en voie de finalisation pour la création du Groupement de police des transports (GPT) qui viendra assurer la supervision efficiente et continue des 400 policiers qui veillent à la sécurité au niveau du métro et du tramway à Alger, précisant que la police des transports englobera tous les transports urbains publics.

L’unité mise en place en 2011 (créée en 2010) au niveau du métro et du tramway d’Alger a bénéficié d’une formation spécialisée et a acquis une expérience sur le terrain qui lui permettent d’être aujourd’hui un groupement de police des transports placé sous l’autorité de la sûreté publique, a-t-il précisé. Ce noyau devra assurer la coordination avec les parties habilitées et procéder à l’organisation du flux enregistré au niveau des moyens de transports urbains publics, a-t-il ajouté. Le commissaire principal Filali a expliqué que la mise en place de ce noyau à Alger obéissait au souci de garantir la sécurité des voyageurs et de les encourager à emprunter ces deux moyens de transport pour contribuer à décongestionner les routes. Le nombre de voyageurs est appelé à augmenter durant l’année en cours avec la réception de cinq nouvelles lignes à la place des Martyrs, Ali-Boumendjel, Aïn Naâdja et Gué de Constantine. L’unité de contrôle devrait être renforcée en effectif et dotée des équipements nécessaires à l’accomplissement de sa mission, a fait savoir le commissaire de police du Métro d’Alger, Benabbou Abderrahmane.

Evoquant le bilan de l’année dernière, le même officier a fait état de 32 cas d’ivresse sur la voie publique, 20 agressions, 2 cas d’escroquerie et 88 cas de vol, commis pour la plupart dans le métro. A ce propos, le commissaire principal Mohamed Filali a indiqué que les vingt cas d’agressions enregistrés représentent un nombre minime par rapport au nombre global des usagers de ces deux moyens de transport, soit 43 millions de voyageurs. La majorité de ces agressions, a-t-il ajouté, ont opposé des contrôleurs de tickets aux voyageurs qui refusaient de payer leur ticket.

Les éléments de l’unité de contrôle se sont déployés aujourd’hui au niveau des stations des Fusillés, Ruisseau, El-Harrach et Bab Ezzouar pour rassurer les citoyens, d’une part, et soumettre, d’autre part, les personnes suspectes au contrôle dans les centres de police à l’intérieur des stations de métro équipés de moyens modernes, notamment d’appareil PDA (personnal digital assistant). Cet appareil de la taille d’un téléphone portable permet de numériser les interrogatoires d’un suspect, explique le responsable. Les éléments de l’unité de contrôle sont équipés également d’appareils de détection d’objets métalliques et renforcés par une équipe cynotechnique pour la détection des matières explosives.

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