Alnaft notifie aux compagnies la répartition de la réduction

Cette réduction est effective à partir du 1er janvier  et prendra fin le 30 juin 2017. D. R.

L’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) a notifié à l’ensemble des compagnies pétrolières qui exploitent des gisements en Algérie la répartition de la réduction de la production algérienne de pétrole en application de l’accord de l’Opep, a-t-elle indiqué, ce mardi, dans un communiqué. Dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de réduction de la production de pétrole brut, adopté le 30 novembre 2016 à Vienne, par les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, a décidé de réduire la production nationale de pétrole brut de 50 000 barils par jour, rappelle-t-elle. 

Alnaft «a notifié à l’ensemble des contractants (compagnies étrangères), exploitant des gisements de pétrole en Algérie, la répartition de cette réduction en conformité avec les dispositions de l’article 50 de la loi 05-07 du 28 avril 2005, modifiée et complétée, relative aux hydrocarbures», précise le communiqué. «Cette réduction, opérée de façon équitable, est effective à partir du 1er janvier 2017 et prendra fin le 30 juin 2017, sauf reconduction pour une nouvelle durée de six mois», note la même source. «A l’effet de s’assurer de la mise en œuvre, par les contractants, de cette décision de réduction, Alnaft a mis en place un dispositif de suivi à travers un système de Reporting permanent et régulier de la réduction opérée», indique cette agence.     

Pour rappel, en approbation de la proposition algérienne pour mettre en œuvre l’accord d’Alger, l’Opep a décidé de réduire sa production de 1,2 million de barils par jour (bj) à partir du 1er janvier 2017 pour porter son plafond à 32,5 millions de barils par jour, et ce, tout en imposant des quotas précis aux différents pays avec la mise en place d’un comité de surveillance. Les plus fortes baisses de production sont supportées par l’Arabie Saoudite (-486 000 b/j), l’Irak (-210 000), les Emirats arabes unis (-139 000) et le Koweït (-131 000).

Par contre, l’Iran a obtenu gain de cause et peut augmenter sa production de 90 000 b/j, alors que la Libye et le Nigeria sont exemptés des limitations en raison des conflits auxquels ils font face et de leur impact sur leurs finances, tandis que l’Indonésie, qui a refusé de souscrire à l’accord, a vu son adhésion à l’Opep gelée. Quelques jours après cet accord, 11 pays producteurs non membres de l’Opep se sont également engagés, lors d’une réunion avec les membres de cette Organisation, à réduire leur production d’environ 558 000 barils/jour à compter du 1er janvier 2017.         

L’Opep et les onze producteurs non membres ont ainsi conclu un accord, le premier du genre depuis une quinzaine d’années, pour agir ensemble, en réduisant leur production d’un total avoisinant 1,8 mbj à partir de janvier 2017. Les onze pays hors Opep qui se sont engagés à cette décision sont l’Azerbaïdjan, Brunei, Bahreïn, Guinée équatoriale, Kazakhstan, Malaisie, Mexique, Oman, Russie, Soudan et Sud-Soudan. Un Comité ministériel de suivi de l’accord a été constitué pour suivre la mise en oeuvre de ce deal. Il est composé de représentants de l’Algérie, du Koweït et du Venezuela et de deux représentants de pays non Opep (Russie et Oman).

R. E.

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