L’artiste-peintre Khaled Karim transpose «Un Air d’Algérie» à Paris

Une des toiles de Khaled Karim exposées à Paris. D. R.

Le jeune artiste Khaled Karim transpose, à travers une exposition d’une quinzaine de tableaux, inaugurée vendredi soir au Centre culturel algérien de Paris, «Un Air d’Algérie» exprimant sa culture, son histoire et les œuvres de ses hommes.

Cet artiste (40 ans), autodidacte natif d’Alger, constamment à la recherche de créations et de techniques propose aux visiteurs une mosaïque de thèmes mixant des reliefs à des pans de l’histoire de l’Algérie.

Karim Khaled, qui est également dessinateur urbain, présente des tableaux grand-format (fresque), des dessins à même les murs en relief dans lesquels, il utilise des accessoires de récupération improbables. Il utilise des panneaux de polystyrène, une première, pour façonner des reliefs en 3D en les agrémentant d’accessoires ou de matériaux de récupération comme «Alger d’antan», «Al Hayek» ou «Pont de Sidi Rached».

«Je commence mes œuvres dans la rue en récupérant des matériaux qui peuvent me servir dans mes créations que je réalise en peu de temps», a expliqué à l’APS cet artiste passionné par la Casbah d’Alger, ses maisons, ses ruelles et ses charmes. Dans son exposition, la première du genre, l’artiste-peintre, vivant en région parisienne, revient sur la guerre de libération avec entre autres «Vive l’Algérie» (acrylique) et «A la gloire de mes frères d’armes» (acrylique), sans oublier les artistes de la comédie algérienne qui l’ont marqué comme les portraits de «Rouiched» (Pastel gras/acrylique) et de l’«Inspecteur Tahar» (Pastel gras/acrylique).

Il utilise comme matériaux du contreplaqué laqué comme dans son tableau «Arbia», une femme  algérienne voilée de façon traditionnelle ou un plan de travail d’une cuisine pour un superbe tableau «A la gloire de mes frères d’armes» montrant des moudjahidine au maquis sous la bénédiction d’un vieil homme.

Khaled Karim est né à Alger en 1976. Enfant, il participe à une émission de TV algérienne pour jeunes talents, et en 1990, il reçoit le 1er prix d’un concours inter-Maghreb. Après un bref passage à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, il développe une passion pour le dessin et la création picturale en associant dessin-peinture et accessoires divers et variés.

L’exposition «Un Air d’Algérie» est ouverte au public jusqu’au 24 février.

R. C. 

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