Gouvernance de l’internet : début des travaux d’une conférence africaine à Alger

Les travaux d’une conférence africaine sur la gouvernance de l’internet ont débuté lundi à Alger en présence de la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication (MPTIC), Imane-Houda Faraoune et de plusieurs de ses homologues africains. 

Vingt-quatre pays africains, dont dix-sept ministres du secteur, des représentants d’institutions continentales, à l’image de la Banque africaine de développement (BAD), de l’Union internationale des télécommunications (UIT) et l’Union africaine (UA), ainsi que d’experts dans le domaine de la gouvernance de l’internet prennent part à cette rencontre. Ce rendez-vous de haut niveau «se veut un espace de débats et d’échanges entre les différents acteurs dans la sphère panafricaine du numérique pour discuter des possibilités de coordination pour la gouvernance de l’internet dans les pays africains», a-t-on indiqué auprès du MPTIC, organisateur de la de la rencontre avec la BAD.

«L’impact direct de l’internet sur la vie quotidienne des populations africaines dans les domaines social, culturel, économique et politique constitue un défi pour l’Afrique qui demeure le continent qui bénéficie le moins des retombées de l’économie numérique.» Cette conférence a pour objectif de «rapprocher les points de vue des pays africains et d’unifier leurs positions par rapport à la problématique de la gouvernance de l’internet afin que l’Afrique s’approprie un usage de l’internet adapté à ses besoins et à ses réalités».

Des conférences thématiques, animées par une pléiade d’experts de renommée internationale, porteront sur «la gouvernance de l’internet, le partage équitable des revenus de l’internet et la protection des utilisateurs sur la toile». A travers l’organisation de cette conférence, «l’Algérie, fidèle à ses engagements africains, réaffirme sa disponibilité à agir en étroite collaboration avec les autres membres de l’UA dans une perspective assurant l’impulsion d’une dynamique d’économie numérique à même d’assurer une meilleure interconnexion et des échanges à la hauteur des aspirations des peuples africains».

En marge de cette conférence, il est prévu, notamment, l’installation du Comité de liaison de la dorsale transsaharienne à fibre optique (CLTD). Initié en 2003 dans le cadre du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), ce projet, rappelle-t-on, vise l’édification d’un réseau large bande dans le processus de développement et d’intégration qui réponde aux besoins grandissants en infrastructure de transport d’un contenu fiable, sûr, moderne et au service des Africains.

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