Bouteflika : «Les foyers de tension de notre voisinage menacent notre pays»

Bouteflika appelle le peuple algérien à plus de vigilance. New Press

Le président Bouteflika estime que les défis sécuritaires auxquels est confrontée l’Algérie sont encore énormes. Saluant dans un message rendu public aujourd’hui à l’occasion de la Journée du 8 mars, le premier magistrat du pays a appelé à la mobilisation et à la vigilance pour arracher la «victoire finale» contre le terrorisme et le crime transfrontalier.

«J’exhorte encore une fois les citoyennes et les citoyens à assumer ce rôle préventif pour préserver la vie de leurs enfants et de leur patrie», a souligné le président Bouteflika pour lequel «les foyers de tension et l’instabilité que connaît notre voisinage et où ont foisonné le terrorisme et le crime transfrontalier représentent un défi sécuritaire qui menace encore notre pays». Il s’agit, selon lui, de débarrasser le pays des «résidus du terrorisme qui menacent encore la terre sainte d’Algérie et qui ciblent les vies et les biens de notre peuple vaillant qui a opté pour la réconciliation pour s’extirper, par un passé récent, de l’épouvante de la tragédie nationale».

Le chef de l’Etat a vivement salué «la bravoure et les sacrifices de l’Armée nationale populaire (ANP) et les forces de sécurité de notre pays dans leur lutte contre ces criminels ainsi que leur victoire dans cette bataille». Il s’est incliné également «à la mémoire des martyrs du devoir national et, tout particulièrement, de ceux tombés lors de l’accomplissement de leur noble mission».

La lutte contre le terrorisme n’est pas le seul défi dont a parlé le président Bouteflika. La nécessité de sortir de la dépendance des hydrocarbures a été également relevée. «Les défis qui se pose aujourd’hui à l’Algérie dictent, en premier lieu, la nécessité de libérer notre pays de sa dépendance aux hydrocarbures», a écrit le chef de l’Etat dans son message. Un tel défi qui «exige de nous tous, peuple et Etat, davantage d’efforts et de sérieux afin de bâtir une économie diversifiée, dotée d’un potentiel compétitif pour pouvoir brillamment aller de pair avec le monde d’aujourd’hui et assurer la pérennité de nos choix sociaux séculaires».

Hani Abdi

Comment (24)

    lhadi
    9 mars 2017 - 11 h 41 min

    Les vérités que l’on aime le
    Les vérités que l’on aime le moins à entendre sont souvent celles qu’on a le plus besoin de savoir.

    A la question d’un journaliste sur les raisons du coup d’Etat survenu en 1965, un jeune ministre répondit : « nous n’avons pas fait un coup d’Etat, nous avons mis un terme à la gabegie et au pouvoir autoritaire ».

    Ce jeune ministre est monsieur A. Bouteflika : le Président de la république Algérienne

    Si nous ouvrons le périscope sur la situation actuelle, il est très aisé de noter que la cohérence semble avoir son déserté son âme, son esprit et ses actes.

    La réalité est telle qu’au jour d’aujourd’hui, le « Césarisme Boutéflikien » ne saisit pas les oriflammes qui se créent, ici et là, par la jeunesse algérienne qui veut vivre son temps, bâtir son avenir tout en bâtissant celui du pays. Il ne prend pas la mesure de cette force vive de la nation qui veut , dans un élan de patriotisme, assainir le paysage politique de ses maladies infectieuses qui se nourrissent des dérives des uns et des délires des autres.

    D’où, l’impérieuse nécessité de mettre en place l’architecture d’une nouvelle gouvernance avec comme clé de voute un logiciel politique compatible avec une société qui ne cesse de se muer, de bouger, d’avancer.

    Comment réclamer sa confiance si en même temps nous ne voyons pas à travers elle l’avenir entier de la nation algérienne ?

    C’est à cette question que nous devons apporter les réponses appropriées qui vont dans le sens d’une nouvelle orientation politique ouvrant des perspectives d’une grande portée pour sortir le pays du sous-développement et des cercles vicieux de la pauvreté qui obèrent toute chance de développement d’un Etat fort, d’une république solide, d’une Algérie apaisée, moderne, une et unie dans toute sa diversité, condition sine qua non pour faire face aux enjeux et défis du troisième millénaire.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Tornade
    9 mars 2017 - 6 h 54 min

    Ou sont ils les HOMMES
    Ou sont ils les HOMMES COURAGEUX, POUR DENNONCER CETTE MASCARADE, !!!!!!!

      aziz
      9 mars 2017 - 17 h 18 min

      il faut envoyer le FLN
      il faut envoyer le FLN surveiller nos frontiers comme dans les annees 1954-62 au lieu qu il reste au chaud dans les bureaux amar saadani etc…….

    T O T O
    8 mars 2017 - 22 h 14 min

    CEUX QUI MENACE NOTRE PAYS C
    CEUX QUI MENACE NOTRE PAYS C NOS FONCTIONNAIRES QUI NOUS RENDE MALADES NOS DOUANIERS CORRONPUS JUSQUA L OS CEUX QUI DOIVENT PROTEGER NOTRE ECONOMIE.C L INEGALITER DES CITOYENS DEVANT LES LOIS.0

      Alilapointe59
      9 mars 2017 - 8 h 41 min

      Malheureusement c vrai se que
      Malheureusement c vrai se que tu dit!

    DE GRACE
    8 mars 2017 - 21 h 10 min

    La nécessité de sortir de la
    La nécessité de sortir de la dépendance des hydrocarbures a été également relevée. «Les défis qui se pose aujourd’hui à l’Algérie dictent, en premier lieu, la nécessité de libérer notre pays de sa dépendance aux hydrocarbures»,

    On se réveille maintenant sauf que c’est trop tard, vous n’avez fait de ce peuple que des tubes digestifs, vous avez écarté les hommes intègres, vous avez tué les métiers si bien que trouver un artisan relève du miracle vous avez ouvert grandes les portes des banques à qui veut……….
    Arrêtez SVP

      Alilapointe59
      9 mars 2017 - 8 h 42 min

      Se n’est jamais trop tard
      Se n’est jamais trop tard

    Anonymous
    8 mars 2017 - 21 h 04 min

    Il fallait aider KADHAFI paix
    Il fallait aider KADHAFI paix à son âme

    Anonymous
    8 mars 2017 - 20 h 58 min

    Boyuteflika dit ceci
    Boyuteflika dit ceci Bouteflika dit cela sauf qu’on ne l’a jamais vu depuis belle lurette
    suffit de grace

    Anonyme
    8 mars 2017 - 20 h 20 min

    Moi je dis au peuple algérien
    Moi je dis au peuple algérien que je suis près à prendre les armes dès que le besoin s’en fera sentir et que les prémisses d’aller aux combats pour défendre nos enfants nos femmes nos vieillards je n’hésiterai pas une seconde d’aller exterminer les envahisseurs du mal les chiens de l’enfer.
    Je me tiens à disposition pour mon peuple mon pays nôtre liberté.
    Mourir en vrai moudjaihide qu’elle honneur qu’elle chance.

    pegasse
    8 mars 2017 - 19 h 16 min

    Je sais pas pourquoi mais ça
    Je sais pas pourquoi mais ça me rappelle l’année 1978,le « president » de l’epoque est son histoire

    amitou
    8 mars 2017 - 18 h 58 min

    Le president a parfaitement
    Le president a parfaitement raison,il faut se liberer de la dependance des hydrocarbures,nos jeunes entrepreneurs sont a l oeuvre pour creer des petites et moyennes entreprises dans le domaine des nouvelles technologies,reste a l Etat de creer un silicon vallee Algerien et donner les moyens aux jeunes createurs.En Inde un village pour les Startups a ete cree et fait des merveilles avec la creation et la modernisation numerique.Il faut donner aussi sa valeur a l economie ecologique et prospecter les ressources minieres immenses dans le sud Algerien,les richesses minerales existent ,il faut les exploiter…..prendre contact avec les societes canadiennes dans la prospection et la commercialisation des mineraux precieux dans le sud Algerien.
    Oui Bouteflika a parfaitement raison,il a toujours servi l Algerie avec sincerite,d autres se sont servis de l Algerie,notre pays est riche de son sol,de son peuple ,de ses elites….il faut se mettre au travail

      sudiste
      8 mars 2017 - 21 h 15 min

      @amitou

      @amitou
      Qu’on laisse le sud tranquille, vous l’avez assez pollué et souillé
      En Algérie il y a un problème d’hommes et non de ressources

      Alilapointe59
      9 mars 2017 - 8 h 47 min

      C vrai se que tu dit, mais le
      C vrai se que tu dit, mais le plus grand problème ce sont ces voleurs, harkis, la priorité. Boutlefika à remonter l’Algérie mais il reste beaucoup de traîtres dans nos institutions. Et surtout réveiller se peuples qui a pris l’habitude de l’argent facile, ne fait surtout pas attention des pousses en bas, il n’y a pas que des patriotes dans ce site…

        Anonymous
        9 mars 2017 - 12 h 25 min

        Ali la taupe59@ héro des
        Ali la taupe59@ héro des égouts d’alger et el mouradia;ali la taupe spécialiste de la bosse et la soumission;ali la taupe imorté du maroc pour faire la propagande a ces maitres;ali la taupe veut salir notre grand héro ALI LA POINTE;défenseur de la liberté et contre la corruption et l’injustice

    ALI EL FELLAG
    8 mars 2017 - 18 h 53 min

    comme par hasard a chaque
    comme par hasard a chaque fois ou des élections approchent et les ennemis de l’algérie se multiplie;il a assez foutu de la gueule des algériens;monsieur président notre ennemis c’est la corruption légalisé; l’injustice et le mépris de vos fonctionnaires et aussi l’incompétence;;comment voulez vous une nation avance avec une juste de la jungle;ou un député touche environs 40 millions de dinars avec frais; et un ouvrier touche environs 20 000 dinars;femme et enfants;trouvez vous juste;le peuple algérien est né pour souffrir; les colons;les intégristes; et puis el hogra et l’injustice;la vie n’est pas éternelle et il n’existe pas de favoritisme demain devant dieu; pour ceux qui croient vraiment

      Alilapointe59
      9 mars 2017 - 8 h 51 min

      Le danger à toujours exister
      Le danger à toujours exister en algerie, il à raison de dire au peuples de rester vigilant. Le reste c’est vrai, mais nous avons notre part de responsabilité, nous devons dénoncer ces cadres, ces voleurs qui pour un S12 nous font payer… C’est à nous de dénoncer, ces harkis…

    Nasser
    8 mars 2017 - 17 h 07 min

    je fais parti de ceux qui
    je fais parti de ceux qui trouve que son message n’est pas celui d’ une quelconque propagande mais bien au contraire
    pertinent , l’ Algérie est convoité en raison des ses richesses minières et qu’ elle dérange certaines puissances occidental car nous sommes attachées à notre souveraineté « Sol,Air,Mer » et surtout pas de bases militaires étrangères ça n’ a pas pas empêché certains pays d’essayer d’ arracher quelques concessions , fis c’ était sans compter sur la perspicacité de nos officiers .

    pour sauvegarder notre souveraineté et combattre toutes tentatives de déstabilisation nous n’ avons pas d’ autres choix que celui d’ octroyer une part importante du budget de la nation à la défense pour permettre la mise à niveau de nos forces armées et différents corps sécuritaire, afin de poursuivre notre développement…… c’ est le prix à payer

      Amcum
      11 mars 2017 - 15 h 21 min

      Oui le message est très
      Oui le message est très pertinent.

    Abdekka Bamako
    8 mars 2017 - 16 h 22 min

    Monsieur le président ; ce
    Monsieur le président ; ce qui menace vraiment l’Algérie c’est votre politique aventuriste , populiste et revancharde.

    Anonymous
    8 mars 2017 - 16 h 17 min

    On a pas besoin de message on
    On a pas besoin de message on a besoin de voir boutef et arrêtez de se foutre du peuple honte a vous

    Lakhdar Djeridi
    8 mars 2017 - 16 h 15 min

    De nombreux responsables
    De nombreux responsables politiques dans le pays, y compris à son plus haut niveau – le Président de la République vient de le faire à deux reprises – évoquent la réconciliation nationale et ses bienfaits. Ceci est une excellente chose puisqu’ils nous aident à ne pas oublier un fait fondamental, à savoir le fait qu’elle a permis de ramener la paix, la sérénité et la concorde entre Algériens.
    Cependant, on a très peu d’occasions de savoir comment elle a été rendue possible ou si elle comporte des dispositions particulières qui la rendent spécifique à l’Algérie et donc inutile ailleurs, sachant qu’elle est proposée actuellement comme modèle de solution au reste du monde.
    Des responsables politiques, sans répondre à ces questions fondamentales, la présentent tout simplement comme une stratégie de lutte contre le terrorisme et en font, malheureusement ainsi, un simple outil utile à la lutte antisubversive, sachant, malgré ce que prétendent les Occidentaux et leur appendice sioniste, que le terrorisme est bien l’expression violente de la subversion.
    Non, la réconciliation nationale est bien plus vaste que cela. Elle n’est ni un slogan publicitaire pour la vente d’un produit, ni un outil ou un instrument dont on se débarrasse après usage.
    C’est, à la fois, une dynamique et une culture dont les dimensions sont globales et que seule l’idéologie de libération nationale rend possible. Les idéologies extrémistes et racistes comme le fascisme et le sionisme, ou celles de la domination et de l’exploitation des êtres humains, de la rapine et du mépris de l’autre lui sont antinomiques et ne la permettent pas.
    Dans notre pays, par voie référendaire, elle a initialisé la revalidation du consensus national autour d’un objectif qui avait fait ses preuves, avait suscité l’adhésion de tous les Algériens et les a conduits, à une première victoire éclatante, celle de la libération de l’Algérie pour y édifier l’Etat annoncé par la proclamation du 1er Novembre 1954, c‘est à dire un Etat démocratique, social, souverain et respectueux des valeurs de l’Islam.
    C’est dans la réaffirmation, qui y est faite, de cet objectif fondamental et de ses quatre éléments constitutifs, dans l’ordre où ils sont consignés dans la proclamation du 1er Novembre, que se trouve la clé permettant de comprendre ce qui a mené à la cessation de la violence armée par les groupes dont les méfaits n’étaient pas dictés par des agendas étrangers. A contrario, les groupes qui n’y ont pas adhéré, ont démontré ainsi leur soumission à de tels agendas. On sait maintenant, par exemple, pour quels intérêts et pour quelles fins, active le groupe terroriste, opérant encore dans le Sahel.
    Par le retour qu’elle a permis au consensus de Novembre, la réconciliation nationale a permis indéniablement la seconde grande victoire enregistrée par le Peuple algérien, au cours des cinquante dernières années.
    Il est évident que la préservation permanente de ce consensus, par, à la fois, le respect vigilant de son objectif et une mise en œuvre ainsi qu’un approfondissement intense et continu de ses quatre éléments constitutifs, prémuniront notre pays de toute autre menace.
    Ainsi, en est-il du caractère démocratique et populaire de l’Etat, tel que précisé, si heureusement, dans l’appellation de notre République ainsi que dans nos constitutions successives. En effet, l’un des trois pouvoirs, le pouvoir judiciaire, reste démuni de légitimité populaire, contrairement à l’exécutif et au législatif alors que la justice est rendue au nom du Peuple, ce dont, au demeurant, on doit se féliciter même si on a des difficultés à déchiffrer le lien entre le Peuple et nos magistrats, du fait qu’il n’est pas constitutionnellement consacré.
    Et dans le cadre de l’effort d’approfondissement requis, ne serait-il pas opportun, au regard des événements survenant dans notre voisinage, de consolider le caractère populaire de nos forces armées, en appliquant le principe de l’égalité des chances dans l’accomplissement du Service national et en créant un cadre légal pour le volontariat patriotique et la défense populaire.
    Dans le même esprit, on doit se féliciter de l’effort fait par les autorités pour satisfaire les attentes des Algériens sur le plan social et l’on doit continuer à leur exprimer activement notre soutien pour qu’elles poursuivent cet effort même s’il est coûteux.
    En outre, en plus de la fierté qu’elle suscite en chacun de nous, la vigilance observée par nos responsables dans les questions touchant à la souveraineté nationale, conduit à espérer que notre sensibilité nationale en la matière soit partagée par nos voisins et que nous les aidions à se débarrasser, le plus rapidement possible, de toute présence militaire extra-africaine sur leur sol, à fortiori lorsqu’il s’agit des forces des anciennes puissances coloniales et de leurs unités les plus honnies.
    Enfin, il est essentiel que nous soyons tous en mesure d’expliquer à nos enfants ce qu’est la réconciliation nationale et son importance pour notre pays, pour son devenir et son avenir
    De ce fait, il est devenu urgent de lui consacrer une fondation, sinon, un centre d’études ou, pourquoi pas, un institut universitaire avec pour charge de la théoriser, d’imaginer les actions à mener et les mesures à appliquer pour en perpétuer la culture et l’enseigner aux nouvelles générations et, aussi, de mettre les données nécesssaires à la disposition des responsables chargés de la faire partager avec les Peuples et les pays amis.

      anonyme
      8 mars 2017 - 17 h 43 min

      Le pouvoir matraque les
      Le pouvoir matraque les patriotes et fait alliance avec les ex terroristes, ce pouvoir composé en grande partie d’Algériens de papiers ayant un pied en France et l’autre au Maroc.

    Lghoul
    8 mars 2017 - 15 h 48 min

    «Les défis qui se pose
    «Les défis qui se pose aujourd’hui à l’Algérie dictent, en premier lieu, la nécessité de libérer notre pays de sa dépendance aux hydrocarbures», Les defis qui se POSENT aujourd’hui sont ignorés depuis 17 ans.
    Les résidus de terros auraient dues etre éliminés il y a 17 ans – Si on n’avait pas rehabilité des criminels et des assassins.
    Maintenant en 2017, la rente c’est finie et le peuple ne pourra plus se serrer la ceinture jusqu’a étrangler sa colonne vértebrale. Auriez vous dit la meme chose si la rente etait toujours disponible ?

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