L’Algérie négocie au nom de l’Afrique un traité international sur la biodiversité marine

L’Algérie négocie à New York, au nom des pays africains, les éléments d’un accord international sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine se rapportant à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. Intervenant au nom du groupe africain lors des travaux du comité préparatoire de cet instrument, qui se tiennent à New York jusqu’au 7 avril, l’Algérie a souligné la nécessité de prendre en charge les intérêts particuliers des Etats africains côtiers dans le cadre de ce futur accord international.

Dans ce contexte, l’Algérie a appelé à la mise en place d’un mécanisme de partage équitable des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiques marines destiné aux pays en développement. A ce titre, l’Algérie plaidera pour les intérêts du continent africain en ce qui concerne l’exploitation des ressources génétiques marines, les études d’impact environnemental, le renforcement des capacités nationales et le transfert des technologies marines. L’objectif étant de permettre aux pays africains de conserver et d’utiliser de manière durable la biodiversité marine.

Ces efforts déployés par l’Algérie s’inscrivent dans le cadre de la stratégie de l’Union africaine visant à placer les mers et les océans au cœur de l’économie africaine à travers la proclamation de la période 2015-2025 comme Décennie africaine des mers et des océans afin de réaliser les objectifs de l’Agenda 2063 adopté par les chefs d’Etat africains en 2015.

Pour rappel, les négociations relatives à ce futur instrument juridique ont été décidées par l’assemblée générale des Nations unies en 2015. L’instrument vise à conserver et à utiliser durablement la biodiversité marine au-delà des juridictions nationales.

Agence

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