Investissement en Algérie : le satisfecit du département d’Etat américain

Département d'Etat, Etats-Unis, investissements, IDE
Le rapport de Washington indique que les voyants sont au vert pour investir en Algérie. D. R.

L’Algérie demeure une destination attractive pour les entreprises américaines, offrant d’énormes potentialités de croissance aux investisseurs étrangers, a indiqué le département d’Etat dans son rapport 2017 sur le climat d’investissement dans le monde.

«L’Algérie est un marché lucratif avec un potentiel important pour de nombreuses entreprises américaines», souligne le département, relevant que l’investissement est très porteur dans des secteurs stratégiques comme l’agriculture, le tourisme, les technologies de l’information et de la communication, la construction automobile, l’énergie et la santé. «Plusieurs secteurs offrent potentiellement des opportunités considérables de croissance à long terme pour les entreprises américaines», note le rapport qui cite des représentants du secteur privé américain opérant en Algérie.

De nombreuses entreprises américaines parviennent à réaliser des bénéfices à deux chiffres, constate le document. Le rapport met en exergue la stabilité de l’Algérie comme facteur d’attractivité pour l’Investissement direct étranger (IDE). Il évoque également le programme de diversification de l’économie mis en place par le gouvernement pour doper la croissance économique dans un contexte baissier des cours de pétrole, en mettant l’accent sur les IDE afin d’accroître l’emploi et la substitution aux importations. Il précise que le nouveau code de l’investissement offre, à ce titre, des exonérations fiscales à long terme, ainsi que d’autres incitations mais note, par ailleurs, que les entreprises américaines doivent surmonter les barrières linguistiques, la distance et faire face également à la concurrence des entreprises françaises, turques, chinoises et européennes.

Abordant la règle dite 51/49, régissant l’investissement étranger en Algérie, le rapport du département d’Etat précise qu’a l’opposé des PME les grandes entreprises américaines «peuvent trouver des façons créatives pour travailler dans le cadre de cette loi». Il explique, en se référant aux précisions apportées par le gouvernement algérien sur l’institution de cette mesure, que cette règle vise à empêcher la fuite des capitaux, protéger les entreprises algériennes, créer de l’emploi pour les nationaux et assurer un transfert de technologie. Le document relève que cette règle extirpée du code de l’investissement offre, de l’avis de plusieurs investisseurs étrangers, une série de mesures adaptées qui permettent à l’actionnaire étranger d’assurer le management.

L’investisseur étranger peut, dans certains cas, détenir la majorité du capital d’une entreprise mixte en s’associant à plusieurs partenaires nationaux, rappelle le document qui explique qu’en dépit du fait que la règle 51/49% fixe l’actionnariat étranger à 49% «il y a peu de lois restreignant l’investissement étranger» en Algérie. Le département d’Etat constate, par ailleurs, que le portail d’information en ligne dédié à la création d’entreprises (www.jecreemonentreprise.dz) «est clair, bien conçu, permet une navigation rapide» et répertorie un maximum de neuf étapes impliquant sept agences pour créer une entreprise. Il rappelle que l’Algérie a amélioré en 2016 sa position dans le classement Doing Business de la Banque mondiale, notamment sur les indicateurs de démarrage d’entreprise, de facilité de raccordement à l’électricité et de l’obtention de permis de construire.

Sur le plan financier, le rapport note que les banques en Algérie affichent une solide santé financière malgré la baisse des liquidités. Les actifs non performants du secteur bancaire avoisinent un taux de 5%, qui représente la norme pour les marchés émergents.

Le marché financier, adéquatement réglementé, fonctionne efficacement malgré sa petite taille, précise le rapport qui rappelle l’objectif de l’Algérie d’atteindre une capitalisation boursière de 7,8 milliards de dollars dans les cinq prochaines années.

Enfin, le rapport note que la Cellule de traitement du renseignement financier (CTRF) a été renforcée par l’application d’une nouvelle réglementation qui a donné plus de pouvoir à cet organe pour lutter contre les transactions financières illicites et le financement de terrorisme.

R. E.

Comment (4)

    Anonyme
    1 juillet 2017 - 14 h 36 min

    La France s’accroche a nous comme une sangsue, il faut s’en liberer coute que coute et une fois pour toute puisque ce pays hegemonique considere ses anciennes colonies comme encore sous sa botte ad vitam eternam. La barriere de la langue est facilement surmontable pour peu qu’on s’en donne les moyens et prepare les nouvelles generations des maintenant a la belle langue anglaise parlée par les trois quarts de l’humanité ; les pays anglophones anciennes colonies se sont totalement liberés de la tutelle de la grande-bretagne et negocient en total partenaires, donc vive les USA.

      bird
      1 juillet 2017 - 17 h 02 min

      70 % du vocabulaire de la belle langue anglaise est issue du français ! La devise du Royaume Uni est « Honni soit qui mal y pense » de l’ancien français ! La Grande Bretagne a été conquise par le duc de Normandie Guillaume le Conquerant grâce a la victoire d’Hastings en 1066 et il deviendra roi d’Angleterre sous le nom de Guillaume 1er jusqu’à sa mort son fils Guillaume lui succédera .

    Anonyme
    1 juillet 2017 - 13 h 51 min

    Cet Article n’apporte aucune nouvelle réjouissante.
    Sauf des suppositions des compliments qui n’apportent pas de grains à moudre au moulin algériens.
    Contrairement au voisin marocains.
    Les contrats sont signés et l’inaugurations des projets et les démarrages des chantiers où leurs sorties de terre où les inaugurations d’ouvertures et les mises en routes des lancements à la production des entreprises réalisés.
    Nous en Algérie c’est les éternelles palabres : (( nous allons faire )) Nous avons les capacités de ceux ci ou de cela toujours dans l’expectative dans les illustrations et illusions.
    Nous n’arrêtons pas d’arrêter et de palabrer.
    Nous tenons la première marche du podium nous les algériens.
    Pendant que les autres passent la 6 ème vitesses.

    Anonyme
    1 juillet 2017 - 11 h 34 min

    Realiser des benefices à deux chiffres ?
    Ca veut rien dire…
    12 dinars ??
    12 dollars ??
    12 millions ??
    12 milliards ??
    Peut-être qu’il voulait dire taux de croissance à deux chiffres ?

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