Mondial 2018 : Zetchi table sur un sans-faute des Verts

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Kheireddine Zetchi, président de la FAF. New Press

Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheireddine Zetchi, a affirmé, samedi, qu’il tablait sur quatre victoires lors des quatre derniers matchs de qualification de la Coupe du monde 2018 en Russie pour espérer voir l’équipe nationale présente au cinquième mondial de son histoire.

«Nous devons gagner l’ensemble des quatre matchs au programme, soit engranger 12 points, pour espérer se qualifier pour la Coupe du monde 2018. Les deux prochains matchs face à la Zambie, les 2 et 5 septembre prochain, seront ainsi décisifs», a indiqué le président de la FAF lors d’un point de presse tenu au Centre technique national de Sidi Moussa. Au terme de la 2e journée (Gr. B), l’Algérie pointe à la 3e place en compagnie de la Zambie avec un seul point chacun au classement derrière le Nigeria (6 pts) et le Cameroun (2 pts).

Tenus en échec à domicile d’entrée par le Cameroun (1-1), les Verts se sont inclinés ensuite à Uyo face au Nigeria (3-1) sous la houlette de l’ancien sélectionneur, le Belge Georges Leekens, limogé à l’issue de l’élimination de la sélection dès le premier tour de la dernière Coupe d’Afrique des nations CAN-2017. Il avait été remplacé par l’Espagnol Lucas Alcaraz. «Le moindre faux pas lors de la prochaine double confrontation face à la Zambie serait fatal pour nous et scellera définitivement le sort de l’équipe nationale. Nous devons donc jouer nos chances à fond et jusqu’à la dernière minute», a-t-il ajouté.

Arrivé au terme de la 2e journée des qualifications pour le Mondial 2018, Zetchi a souligné qu’il avait «pris le train en marche en héritant d’une situation difficile». «J’ai pris le relais au moment où la sélection restait sur une élimination amère au premier tour de la CAN-2017, alors qu’elle avait mal entamé sa campagne qualificative pour la Coupe du monde. Nous ne voulons pas revoir le standing de l’équipe nationale à la baisse. Nous allons axer toute notre attention sur cette équipe qui nous est très», a-t-il assuré.

Appelé à commenter les premiers mois du sélectionneur, Lucas Alcaraz, à la tête du «club Algérie», le président de la FAF a estimé qu’il faudrait «lui donner un peu de temps pour le juger». «Alcaraz était mon choix personnel. C’est un entraîneur qui a un certain capital expérience avec, notamment, plus de 200 matchs dirigés dans le championnat d’Espagne dans ses deux Ligas. Le football espagnol sied parfaitement au profil de nos joueurs. Je suis persuadé qu’Alcaraz peut apporter son expérience à notre équipe. Maintenant, on n’est pas en mesure de le juger, il faudra lui laisser le temps. Si son bilan est négatif on reconnaîtra dès lors qu’on s’est trompé de choix et nous devrons assumer nos responsabilités», a-t-il conclu.

Zetchi avait été élu à la tête de la FAF le 20 mars dernier en remplacement de Mohamed Raouraoua qui a décidé de ne pas briguer un nouveau mandat.

R. S.

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