Guerre en Irak : Tony Blair ne sera pas poursuivi en justice
Grande déception dans les milieux anti-guerre, le tribunal de haute instance britannique a bloqué une tentative d’engager des poursuites privées contre l’ex-Premier ministre travailliste, Tony Blair, sur la guerre en Irak.
La campagne menée depuis plusieurs années par l’ancien général irakien Abdul Wahed Shannan Al-Rabbat pour prouver au monde entier que l’ancien Premier ministre britannique a commis ce qu’il qualifie «de crime d’agression» lors de l’invasion de l’Irak en 2003, n’a semble-t-il pas permis d’engager des poursuites contre Tony Blair. Ce genre d’acte criminel ne figure ni dans la juridiction anglaise ni dans celle du Pays de Galles, a conclu un juge de la haute cour britannique, soulignant qu’une telle procédure «n’a aucune perspective» d’aboutir effectivement sur une condamnation.
L’ex-général de l’armée irakienne avait espéré pouvoir traîner devant les tribunaux Tony Blair, son ex-ministre des Affaires étrangères, Jack Straw, et l’ancien procureur général Lord Goldsmith, nommé par Tony Blair, pour leur rôle dans l’invasion de l’Irak en 2003, aux côtés des néoconservateurs américains sous la direction à l’époque de George W. Bush, pour renverser l’ex-président irakien Saddam Hussein sous prétexte qu’il possédait des armes de destruction massive, alors qu’aucune trace de ce prétendu arsenal n’a été trouvée.
Le miraculé Tony Blair, qui a réussi à échapper à toutes les tentatives de le poursuivre pour des faits très graves, notamment pour crimes de guerre, s’est contenté, il y a environ plus d’une année, de présenter ses excuses aux familles de ceux tués pendant la guerre d’Irak en 2003, mais a continué à clamer que son choix d’avoir impliqué les troupes britanniques dans la guerre en Irak était le bon choix.
De Londres, Boudjemaa Selimia
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