Opep : l’Algérie appelle à poursuivre l’effort de baisse de production

rôle
L'Algérie joue un "rôle-clé" au sein de l'Opep. D. R.

Le PDG du groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould-Kaddour, a appelé, mercredi, à Londres à poursuivre l’effort de baisse de production mené par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour soutenir les prix et résorber l’excédent d’offre sur le marché.

«Je crois qu’il est souhaitable et probable de prolonger» l’accord sur la baisse de production, a déclaré Ould-Kaddour au quotidien américain Wall Street Journal en marge de la Conférence Oil and Money.

Le PDG de Sonatrach a estimé que «l’Opep conviendrait probablement d’une prolongation de six mois jusqu’à septembre 2018» lors de sa prochaine réunion prévue le 30 novembre à Vienne. Les quatorze membres de l’Opep et d’autres pays producteurs, la Russie notamment, se sont accordés sur une baisse de production d’environ 1,8 million barils/jour jusqu’en mars 2018 pour stabiliser le marché.

L’accord commence à porter ses fruits et les principaux signataires semblent prêts à le prolonger au-delà de cette date, selon des déclarations de responsables des pays concernés. L’Algérie, l’Iran et le Venezuela, trois membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, ont plaidé pour la poursuite de cet effort.

Les ministres iranien et vénézuélien du pétrole, Bijan Zanganeh et Eulogio del Pino, ont déclaré dernièrement à Moscou, lors d’un forum sur l’énergie, qu’un renforcement de cet accord n’était pas exclu. L’Arabie Saoudite, premier producteur de l’organisation, s’est dit prête à soutenir le mouvement des prix amorcé il y a quelques mois, alors que la Russie, chef de file des pays producteurs hors Opep a déclaré être ouverte à la proposition de prolonger l’accord.

La prochaine réunion de l’Opep s’annonce cruciale pour les pays membres, appelés à poursuivre le rééquilibrage du marché. L’Organisation cherche à rallier une dizaine de pays d’Afrique et d’Amérique latine et à poursuivre son partenariat avec la Russie, a fait savoir son secrétaire général Mohammed Barkindo.

Le marché est en voie de rééquilibrage, les cours évoluent depuis quelque temps au-dessus de la barre symbolique de 50 dollars après une chute à 30 dollars en janvier 2016.

Mercredi, le pétrole a accru ses gains après des informations rapportées par la presse, selon lesquelles l’Opep penche en faveur d’une prolongation de neuf mois de l’accord d’encadrement de la production. Le baril de Brent s’est échangé à 58,30 dollars.

R. E.

Commentaires

    Anonyme
    20 octobre 2017 - 7 h 18 min

    Il faut tout faire pour ne plus dependre des hydrocarbures dans les 20 prochaines annees,il faut faciliter les investissements dans des productions a grande valeur ajoutee et encourager les exportations et la consommation des produits locaux.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.