Plus de 33 000 migrants auraient trouvé la mort ou été portés disparus en Méditerranée

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Migrants en difficulté en Méditerranée. D. R.

Plus de 33 000 migrants ont péri en mer depuis 2000 en tentant de traverser la Méditerranée, ce qui en fait «de loin la frontière la plus meurtrière au monde», écrit l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) dans un rapport publié vendredi, relayé par Reuters.

L’auteur du rapport, Philippe Fargues, de l’Institut universitaire européen de Florence, ajoute que ce bilan est en outre probablement en deçà de la réalité de la tragédie humaine qui se joue en mer Méditerranée. «Le rapport établit qu’au moins 33 761 migrants auraient trouvé la mort ou été portés disparus en Méditerranée entre 2000 et 2017», a déclaré Jorge Galindo, porte-parole de l’OIM, lors d’une conférence de presse à Genève. Ces chiffres, a-t-il précisé, sont arrêtés au 30 juin.

Le rapport «conclut que la frontière méditerranéenne de l’Europe est de loin la plus meurtrière au monde», a ajouté Galindo.

Pour la seule année en cours, selon les données de l’OIM, quelque 161 000 réfugiés et migrants ont atteint l’Europe par la mer, arrivant pour les trois quarts d’entre eux sur les côtes italiennes. Les autres ont accosté en Grèce, à Chypre et en Espagne. Dans le même temps, l’OIM estime que près de 3 000 autres ont péri en mer ou ont été portés disparus.

R. I.

Commentaires

    Anonyme
    25 novembre 2017 - 9 h 56 min

    Les africains du sahel (subsahariens) sont devenus fous ils se jettent n’importe où pour une vie de chien chez les autres ou pour la mort en haute mer. Ces subsahariennes avec 8 enfants devraient rester au calme chez elles et élever leurs enfants dans la dignité et lutter pour une vie meilleure dans leurs pays. On ne pense pas que ces africains noirs manquent d’oxygène dans leurs pays.

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