Al-Sarraj et Le Drian discutent de la traite d’êtres humains et la migration clandestine

Le Drian traite
Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères français. D. R.

Les questions de la traite d’êtres humains et de la migration clandestine ont été au centre des discussions entre le président du Conseil présidentiel du Gouvernement d’entente nationale de Libye, Fayez Al-Sarraj, et le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui effectue une visite en Libye, a indiqué jeudi un communiqué du Conseil présidentiel.

Les deux parties ont évoqué lors de cette rencontre «les questions de la migration clandestine et de la lutte contre la traite d’êtres humaines», a ajouté la même source, relevant qu’Al-Sarraj a indiqué que «les Libyens sont victimes de cette migration, la responsabilité de la lutte contre ce fléau doit être assumée par toutes les parties».

Al-Sarraj a exprimé «les besoins en assistance de la Libye pour la sécurisation de ses frontières sud par lesquelles transitent les migrants», appelant la France à «soutenir les appareils de sécurité dans la sécurisation et le contrôle des frontières des pays voisins de la Libye au sud». Le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) en Libye avait annoncé, samedi dernier, qu’il comptait évacuer entre 5 000 à 10 000 réfugiés de ce pays.

Al-Sarradj et Le Drian ont convenu par ailleurs de «renforcer la coopération et la coordination pour poursuivre les trafiquants d’êtres humains à l’intérieur et à l’extérieur de la Libye». Les deux parties ont, en outre, passé en revue les derniers développements de la situation politique en Libye, les perspectives de la coopération entre la Libye et la France et d’autres questions d’intérêt commun.

«Nous avons exprimé notre accord pour la création d’une Chambre des députés et un Etat, nous soutenons les efforts de l’émissaire onusien et nous nous employons à préparer les élections prévues l’an prochain avec le soutien du Haut Commissariat pour les élections», a affirmé le président du Conseil présidentiel.

Le ministre français des Affaires étrangères a souligné, pour sa part, son soutien pour la tenue de ces élections et la mobilisation de tous les moyens pour assurer leur réussite. L’envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, avait annoncé fin novembre dernier que la mission de l’ONU œuvre pour la tenue de ces élections avant fin septembre 2018.

La mission de l’ONU en Libye avait signé, le 6 décembre dernier, un accord avec le Haut Commissariat des élections pour lui apporter le soutien technique et logistique.

R. I.

Commentaires

    Yves le filou
    22 décembre 2017 - 20 h 09 min

    La France pyromane n’a rien à secouer de la Lybie .

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