Le projet de délocalisation de la ville de Hassi Messaoud abandonné

La nouvelle ville de Hassi Messaoud est un projet mort-né. D. R.

Par Hani Abdi – Les habitants de la ville de Hassi Messaoud ne seront pas transférés dans la nouvelle ville en chantier depuis une décennie. L’information a été donnée par le président de l’APC de cette commune de 100 000 habitants au journal Reporters. Mohamed Yacine Bensaci, P/APC FLN qui entame son deuxième mandat, affirme que le projet de transfert a été abandonné, précisant que la nouvelle ville en construction sera une extension de la ville historique de Hassi Messaoud. Autrement dit, l’ancienne ville ne sera pas rasée, comme prévu dans le décret exécutif de 2005, classant Hassi Messaoud comme zone à risques majeurs.

Le 18 septembre 2006, un autre décret exécutif signé par le chef du gouvernement de l’époque, Ahmed Ouyahia, fixa les missions, l’organisation et les modalités de fonctionnement de l’organisme de la ville nouvelle de Hassi Messaoud. L’instance chargée de l’opération de délocalisation a été installée en 2007. L’immense chantier de 6 milliards de dollars de la nouvelle ville a été confié à un consortium d’entreprises internationales, chinoises, canadiennes, françaises et sud-coréennes. La délocalisation de la ville de Hassi Messaoud vers une autre ville nouvelle a été décidée conformément à la loi n°04-20 du 25 décembre 2004 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes.

Située dans une zone hautement pétrolière, cette ville ne va finalement pas disparaître. La nouvelle ville en construction à 80 km au nord de Hassi Messaoud va donc accueillir d’autres personnes que les habitants actuels de Hassi Messaoud. Le P/APC de cette commune espère que le gel de toute activité, investissement ou construction dans la ville de Hassi Messaoud ne tardera pas à être levé afin de revitaliser l’investissement dans cette partie du pays. Il est à préciser que le projet pharaonique de la ville nouvelle de Hassi Messaoud peine à sortir du sable. Ce projet devait être théoriquement achevé en 2015. Le projet de cette nouvelle ville de 80 000 habitants connaît d’énormes retards et devient un gouffre financier.

H. A.

Comment (4)

    nacer
    3 janvier 2018 - 22 h 18 min

    Comme la majorités des projets de Bouteflika, soit ils ne voient jamais le jour, soit ils coutent 10 fois leur prix…..Autoroute, Port de djendjen, dounia park, la résidence de l’état de Tlemcen…. etc A l’époque de FAKHAMATOUHOU, il n’ya que la révision de la constitution qui se réalise très vite.

    Anonyme
    3 janvier 2018 - 21 h 07 min

    Il devrait y avoir plusieurs nouvelles villes dans le grand Sud algérien, cela désengorgerait le Nord du pays. Des grandes villes dans le Sud, avec piscines parcs et verdures, ce qui inciterait des millions de personnes à s’y installer, et des centaines de milliers d’emplois seront crées dans le secteur privé et public.

    karimdz
    3 janvier 2018 - 19 h 00 min

    C est fou ce que certains projets pourrissent dans les cartons. La maquette est très belle, et on voudrait qu elle soit réalité, et au plus vite.

    Vangelis
    3 janvier 2018 - 14 h 47 min

    Quelle belle maquette !
    .
    Cela reste en l’état comme toujours et pour tout.

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