Sonatrach dément tout projet de cession de ses parts à des partenaires

Mekmouche Sonatrach
Salah Mekmouche, vice-président Activité Exploration et Production de Sonatrach. D. R.

La compagnie nationale Sonatrach a démenti l’information relayée dans certains médias selon laquelle elle serait en discussions avec des partenaires pour céder des parts et changer le contrôle de certaines de ses filiales.

«Suite à l’entretien accordé, lundi, par le vice-président Activité Exploration et Production de Sonatrach, Salah Mekmouche, à une émission de la Radio nationale, Sonatrach dément formellement l’information relayée dans certains médias selon laquelle Sonatrach serait en discussions avec des partenaires pour céder des parts de l’entreprise ainsi que le changement de contrôle de certaines de ses filiales», précise le groupe pétrolier national dans un communiqué.

A ce propos, Sonatrach indique qu’en relation avec la question relative à la décision de certains partenaires de quitter I’Algérie, «le vice-président exploration et production a précisé que plusieurs opportunités de coopération étaient en cours de discussions avec des partenaires déjà présents en Algérie ou avec de nouveaux partenaires». Le communiqué ajoute que le même responsable a précisé que «Sonatrach continue à exploiter son domaine minier avec ses partenaires historiques et reste favorable à construire de nouveaux partenariats avec des sociétés activant dans le domaine pétrolier déjà pré-qualifiées par Alnaft».

Dans ce sens, le communiqué souligne que «les questions relatives à l’ouverture du capital de l’entreprise, de cession d’actions dans les filiales ou de modification de la règle 51/49%, n’ont jamais été évoquées dans l’entretien accordé par le vice-président Activité Exploration et Production à cette chaîne de la radio nationale».

R. E.

 

Comment (2)

    Anonyme
    7 février 2018 - 11 h 35 min

    Il n’a y a pas de fumée sans feu! Démenti synonyme de quelque chose qui se prépare dans les coulisses (études, plans, projets…)
    Il faut apaiser les craintes, dans un climat de continuité,et de stabilité d’apparence « tout va bien ».
    Dans le sillage des préparations de Sonatrach à des réformes et des restructurations profondes Pour réduire ses couts de production
    (Amortissement faible, productivité faible, effectif nombreux, et pléthorique, charges lourdes – sociales entre autres), Et rentabiliser ses investissements lourds, et onéreux (amortissement faible devant un marché en crise de surproduction, de concurrences, et de baisse de la demande mondiale) L’heure des réformes, et de restructurations de notre grande et chère Sonatrach a sonné, pour la préserver d’une disparition Et absorption par le privé algérien affairiste parasitaire, au gain rapide et facile, sans peine.

    Chaoui
    6 février 2018 - 19 h 04 min

    Ce démenti est bien heureux ! L’avenir nous le dira…
    Toujours est-il que comme le dit l’adage « il n’y a pas de fumée sans feu » !…

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