Prisonniers de Gdeim Izik : Amnesty interpelle le Maroc

prisonniers Gdim
Manifestants devant le tribunal de Salé, en janvier dernier, lors du procès de prisonniers de Gdim Ezik. D. R.

L’organisation des droits de l’Homme, Amnesty International (AI), a appelé, ce matin, les autorités marocaines à respecter les droits de défense du groupe des prisonniers de Gdeim Izik après l’interdiction d’entrer au Maroc de deux de leurs avocats.

Deux avocates, Ingrid Metton et Olfa Ouled, du groupe des militants politiques sahraouis de Gdeim Izik, détenus au Maroc depuis plus de sept ans, ont été interdites lundi dernier d’entrer au Maroc. L’ONG a souligné que les autorités marocaines «doivent respecter les droits des prisonniers de Gdeim Izik, qui incluent le choix des avocats».

L’organisation a relevé que «les deux avocates françaises expulsées du Maroc allaient rendre visite aux détenus sahraouis de Gdim Izik, condamnés en juillet 2017 à de lourdes peines de prison dans un procès manifestement inéquitable».

Les deux avocates voulaient rendre visite à leurs clients suite à des informations faisant état des mauvais traitements qu’ils auraient subis en prison. Elles ont été interpelées par des agents en civil à l’aéroport et expulsées sans motifs, ni explications. Pour rappel, 19 militants sahraouis du groupe de Gdeim Izik ont été lourdement condamnés le 19 juillet 2017, au terme d’un procès basé sur des aveux soutirés sous la torture.

R. I.

 

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