Louh procède au lancement officiel de l’usage du bracelet électronique à partir de Blida

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a procédé jeudi à partir de Blida au lancement officiel de l’usage du bracelet électronique dans le cadre de la stratégie de modernisation du corps de la justice nationale et du respect des libertés individuelles et des droits humains.

Le coup d’envoi de l’usage du bracelet électronique a été donné par le ministre au niveau de l’établissement de rééducation et de réadaptation de Chiffa, dans le cadre d’une visite de travail dans la wilaya, ayant donné lieu à l’inspection d’un nombre de structures relevant de son secteur.

L’opportunité a donné lieu à la pose du bracelet au profit de 4 détenus, dans l’attente de la généralisation progressive de l’opération aux autres wilayas du pays.

L’exécution de cette mesure, a indiqué Tayeb Louh, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle politique pénale dont l’efficacité a été attestée par les systèmes judiciaires développés de par le monde, notamment au volet réinsertion des détenus, tout en contribuant à la protection des libertés et des droits humains, a-t-il souligné.

Le ministre a expliqué que cette procédure concerne toute personne condamnée à une «peine légère» ne dépassant pas 3 années d’emprisonnement pour des délits mineurs, ou encore les détenus auxquels il ne reste plus que moins de trois années à purger.

Parmi les conditions prescrites pour bénéficier de ce bracelet électronique, il a été cité l’obligation faite au bénéficiaire d’avoir un domicile fixe, que le bracelet ne nuise pas à sa santé, outre son engagement à ne pas rencontrer des complices ou des victimes du crime pour lequel il est puni.

Le bénéficiaire du bracelet s’engage également à ne pas fréquenter nombre d’endroits fixés par le juge des peines.

Cette procédure pénale de surveillance électronique du détenu peut déterminer avec grande précision l’endroit où se trouve le détenu, au même titre que tous ses déplacements. Sachant que le juge d’application des peines est le seul habilité à fixer le lieu d’assignation du détenu, de même que les endroits qui lui sont interdits, selon les informations fournies sur place.

A titre indicatif, une quelconque transgression au champ géographique assigné au détenu est à l’origine de l’envoi d’une alerte à la salle de contrôle, sise au centre de rééducation, de même qu’au siège des services externes de réinsertion des détenus.

Cette nouvelle procédure pénale vise à assurer aux détenus de poursuivre une vie «normale», tout en contribuant à la réduction de la surcharge au niveau des établissements pénitentiaires et de leurs charges financières, parallèlement à la promotion des droits et libertés individuels, selon les objectifs qui lui ont été fixés.

R. N.

Comment (7)

    Nassima
    2 mars 2018 - 17 h 41 min

    Et vous en êtes fier, n’est-ce pas ? Wallah que vous n’avez pas hont ! Au lieu de donner de l’instruction et du travail à tous nos jeunes, vous êtes entrain de les détruire et de les marginaliser de leur société encore d’avantage. Mais qu’avez-vous fait de notre merveilleux pays : L’ALGÉRIE ET DE SA JEUNESSE ? C’EST UNE HONTE INTOLÉRABLE….. Je pleure de ce qu’est devenu mon pays et sa jeunesse. Mais où allons-nous ainsi ? OÙ ? Bon dieu de bon dieu !!!

    008
    2 mars 2018 - 17 h 07 min

    C’est le fournisseur français de ces bracelets qui va être content avec la perspective d’un chiffre d’affaire de plus en plus faramineux et pas seulement pour lui..

    Anonyme
    2 mars 2018 - 3 h 12 min

    Il fallait commencer par les tester sur les traîtres espions Aribi, Mokri, et leur adeptes facho intégristes islamistes,qui crachent leur haine sur les réseaux sociaux, et qui salissent les institutions de l’État.

    Anonyme
    2 mars 2018 - 3 h 04 min

    Y a t-il une autre vie après le bracelet électronique
    Depuis qu’il est ministre, il nous parle que de son bracelet électronique.
    À part le bracelet , avez vous d’autres projets

      Anonyme
      2 mars 2018 - 5 h 46 min

      Wallah qu’il est coincé dans ce bracelet. Il n’ya plus rien en vue,

    L'inspecteur
    2 mars 2018 - 1 h 58 min

    En réalité cela dénote que les prisons sont tellement surchargés que le pouvoir ne sait plus où mettre les prisonniers qui sont pour la plupart de simples citoyens et non pas des escrocs en cols blancs protégés bénéficiant de toute les immunités alors il a inventé cette histoire de bracelets pour emprisonner encore plus.

    La wilaya de Guelma vient de « bénéficié » de la plus grande prison d’Algérie pourtant une wilaya sous développée comme tout l’est algérien, on se demande si le choix du lieux de cette prison était innocent, dans quelle perspective cette prison a été programmée?..

    Anonyme
    2 mars 2018 - 0 h 39 min

    Et c’est dans quelle zaouïa au juste qu’on procèdera à ce lancement ?

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