Sidi-Saïd réunit le comité exécutif national : vers une purge à l’UGTA ?

Sidi Centrale
Le siège de la centrale syndicale. D. R.

Par Kamel M. – Le secrétaire général de l’UGTA a convoqué le comité exécutif national, haute instance de la Centrale syndicale qui se réunit entre deux congrès, pour contrer le mouvement de redressement qui se profile au sein de la plus grande organisation syndicale nationale. La réunion aurait pour but «inavoué» de «sonder» les membres du conseil national, Abdelmadjid Sidi-Saïd voulant s’assurer de leur fidélité, selon le quotidien arabophone Echorouk, qui rapporte l’information, qui croit savoir que le patron de l’UGTA devrait en éjecter le secrétaire national en charge de l’organique, Mohamed El-Taïeb Hemarnia.

La réunion du comité exécutif national devrait se tenir vers la mi-mars dans une ville de l’ouest du pays, selon le quotidien Echorouk.

Dans une déclaration faite sous forme de droit de réponse, les douze membres du secrétariat national de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) avaient démenti, en juillet 2017, les informations publiées dans certains médias selon lesquelles ils s’étaient démarqués de Sidi-Saïd et mèneraient une fronde contre lui.

Dans cette déclaration signée par les douze secrétaires nationaux, à leur tête Mohamed El-Taïb Hemarnia, ils assuraient que «l’UGTA, à sa tête le frère et militant Abdelmadjid Sidi-Saïd, fidèle à ses principes, est un corps homogène qui ne connaît ni dissensions ni trahisons. Ses objectifs et ses valeurs sont connus». Les douze signataires avaient qualifié les informations selon lesquelles la base militante «est en colère contre le secrétaire général» de «fausses» et de «contraires à la réalité». «Nous assurons à Sidi-Saïd et à l’opinion publique que la base militante de l’UGTA et toutes ses structures verticales et horizontales sont mobilisées et soudées autour du secrétaire général qui jouit de tout leur soutien», avaient souligné les douze secrétaires nationaux dans leur déclaration, tout en appelant les militants syndicalistes à la «vigilance» afin de «contrer les tentatives de déstabilisation» de l’organisation syndicale.

K. M.

Comment (10)

    Anonyme
    3 mars 2018 - 1 h 15 min

    Khlass en’nif,ya plus d’honneur,ya plus d’hommes. Un chiate pareil qui a insulté les algeriens en direct à la tête!! » Inaldinyemethoum »! Et il y a encore des travailleurs qui ke soutiennent. Lui il vit au club des pains,à quel titre??

    Anonyme
    2 mars 2018 - 18 h 28 min

    Le kremlin se réunit pour une purge ! l UGTA n est plus le plus grand syndicat que vous prétendait ; avec la langue de bois permanent et la recherche du gain facile et des postes de haute instance , les vrais syndicalistes ont fuit l UGTA ! Et avec la création d autres syndicats , l UGTA est devenue une COQUILLE VIDE ; et la nouvelle vague syndicaliste vient de donner une démonstration de force de revendication et de mobilisation : et le pouvoir a panique en cédant le terrain aux médecins ;aux enseignants ; aux universitaires : et la l UGTA était absente ! et ça la nouvelle vague sait qui est l ami et qui est l ennemi des travailleurs ! sidi said et sa clique n a qu a mettre la clé sous le paillasson du siège de l UGTA et pour longtemps !

    Anonyme
    2 mars 2018 - 17 h 56 min

    Un vrai carnaval. C’est lui qu’il faut éjecter. Quelle injustice !
    RAS LE BOL

    Anonyme
    2 mars 2018 - 14 h 19 min

    C’est le premier à foutre dehors. Du jamais vu dans l’histoire, une centrale syndicale qui se dresse contre les travailleurs,dont le patron est du côté des patrons! Ce type a usurpé et enterré tous les acquis et idéaux de Abdelhak Benhamouda. Ouste,dehors !

    صالح/ الجزائر
    2 mars 2018 - 9 h 54 min

    La photo montre un patron à l’aise et non un syndicaliste crispé à cause de la situation difficile que traverse l’Algérie et le domaine de l’emploi .
    la base militante pour une Algérie libre , égalitaire , prospère débarrassée des opportunistes et des hypocrites , des corrompus et leurs corrupteurs , … , comme toute l’Algérie d’ailleurs , est en colère , non seulement contre le secrétaire général , mais contre toute sa bande nichée , depuis bientôt deux décades , au sein de la prestigieuse UGTA fondée par des hommes , transformée hélas par Sidhoum Saïd , et ses semblables , en syndicat de magouille , un syndicat qui roule pour les affairistes et les compradors , de Khalifa à Haddad .
    sans le soutien des instances supérieures , soutenues , en contre partie des services rendus , par le secrétaire général et ses compagnons , mangeant à la meme Gas3a , contre les sueurs , la misère et intérêts des travailleurs , cet opportuniste , ce caméléon , aurait sa place à Serkadji , El Harrach ou Tazoult ( Lambèse ) … , et non à دار الشعب .
    il fallait dire ou écrire : nous , les autres douze , ne demandons à Sidhoum Saïd que notre part de la rente distribuée aux bras cassés , aux amis , aux partisans d’al moualat , à béni oui-oui , et aux autres collègues de leur trempe ; comme nous disons à l’opinion publique que nous ne somme pas prêts à laisser nos places , beaucoup plus rentables que les places des enseignants dans les établissements scolaires ou les places des professeurs aux Universités et aux hôpitaux … , car la base militante de l’UGTA n’a plus d’existence et que toutes ses structures verticales et horizontales ne sont que du khorti fi khorti .
    vives les syndicats autonomes debout .

    Anonyme
    2 mars 2018 - 9 h 39 min

    QU’IL COMMENCE PAR TE VIRER TOI LE PREMIER.TES COMME UNE MOMIE.CASSE TOI PLACE AUX JEUNES

    kamkam
    2 mars 2018 - 9 h 00 min

    normalement dire que: L’UGTA est le patrimoine nationale de l’ensemble des travailleurs des entreprises nationales et privées et non de sidi said.Les différents représentants régionaux de L’UGTA doivent fidélités non pas a sidi said mais a la majorité des adherants de la base qui a placé leurs confiance en eux mais non a une personne physique said ne décide pas seul et n’a normalement pas le pouvoir de décision mais de la décision unanime du conseil syndical.

    Le Ducs
    2 mars 2018 - 8 h 36 min

    Le ridicule ne tue pas,sinon il aurait fait un massacre au pays de sidhoum Saïd,ne demander pas pourquoi on est les derniers ou monde,un syndicat alliés du patronat sa n’existe nul part ailleurs sauf chez sidhoum Saïd et Pharaon comme chef suprême,je te pleure mon cher pays,je te plains chers compatriotes

      bougie
      2 mars 2018 - 10 h 05 min

      Si un syndicat aux ordres ou même émanation du pouvoir cela existe dans deux grandes démocraties Corée du nord et Chine ,on peut ajouter Cuba .
      Sidi-Saïd au lieu de sa casquette ‘made in China’ devrait porter le casque jaune et le bleu de travail pour faire plus vrai .Je doute qu’il ait beaucoup travaillé de ses mains dans sa vie et le prix des sardines ou des pommes de terre ne doit pas l’inquiéter .
      Il devrait faire une formation syndicale en UE pour 6 mois pour bien comprendre ce que veut dire « défense des travailleurs » .La seule table a partager avec le pouvoir en place quelque soit sa nature est celle des négociations et pas celle d’agapes .

    nectar
    2 mars 2018 - 7 h 30 min

    C’est normal que le frère Sidhoum Saïd a beaux jours devant lui, sachant que toute l’équipe qui l’entoure mange dans le même râtelier du système, pour peu, qu’elle applaudisse et apporte son soutien aux maîtres des lieux. Si le secteur public est dans le coma, c’est en grande partie à cause de l’UGTA et de ces pdG qui pratiquent l’aplaventrisme et le comportement des beni oui oui…

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