Mettre les infrastructures des affaires religieuses au service du secteur de l’éducation

exploitation infrastructures affaires religieuses pour préparation examens de fin d’année
Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa. New Press

Le ministre des Affaires Religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a affirmé mardi à M’sila la nécessité de «mobiliser les infrastructures relevant de son département au niveau des wilayas pour la préparation des examens scolaires de fin d’année».

Au second jour de sa visite entamée la veille dans la wilaya l’ayant conduit aux communes d’Ouled Addi Lekbala, Brahoum, Magra et Dehahna, le ministre a recommandé de réserver les structures de son département dont les écoles coraniques et les centres culturels islamiques à la révision des élèves devant passer les examens de fin d’année en les «maintenant ouvertes durant les heures de nuit».

Cette mesure contribuera à assurer l’ouverture de ces structures sur leur environnement en faisant à la fois de ces lieux des espaces de récitation du coran et de lecture diverse, a considéré le ministre.

A Barhoum, le ministre a ordonné la démolition d’une école coranique réalisée en 2008, mais restée inexploitée en raison des fissures apparues sur l’édifice.

Sur place, le ministre a précisé que les informations parvenues à son département indiquent que la restauration de cette école coûterait 60 millions DA, alors que la construction d’une école neuve nécessite 63 millions DA. M. Aïssa a aussi affirmé que la reconstruction se fera selon un montage financier impliquant son ministère, la wilaya et les dons de mécènes.

Il a aussi préconisé d’exploiter tous les espaces des écoles coraniques pour des cours pédagogiques, internet, la lecture et la récitation du coran.

Concernant la décoration des mosquées, M. Aïssa a souligné la possibilité de recourir à des compétences étrangères, car, a-t-il estimé, «le décor des mosquées doit refléter la dimension nationale puisée de l’architecture maghrébine traditionnelle».

Il a, en outre, préconisé «d’éviter l’enseignement du coran avec le langage des signes en l’absence d’enseignants spécialisés».

Le ministre a assisté dans la soirée de lundi à la 6e cérémonie de mariage collectif de 240 jeunes initiée par le conseil de wilaya Souboul El-Khayrat et appelé à la généralisation de l’expérience à l’échelle nationale.

Il a également présidé la cérémonie finale du concours El-Maher de récitation du saint coran organisé par l’Académie de la société civile et remporté par Hadjer Bendjoudi de M’sila et Brahim Bendjilali de Relizane.

Au second jour de sa visite à la wilaya, le ministre a également inauguré des mosquées à Barhoum, Ouled Addi Lekbala et Magra.

Au centre de transit durant la guerre de libération de Guetatcha, dans la commune de Dehahna, le ministre a notamment visité une exposition d’anciens manuscrits détenus par des particuliers.

Il a appelé à l’occasion à numériser ces importants documents et à préserver les copies originales.

R. N.

Comment (4)

    Anonyme
    14 mars 2018 - 16 h 57 min

    S il propose les instructures c est pour réviser les sciences islamiques ou les maths,physique,chimie?

    Salamate
    14 mars 2018 - 14 h 36 min

    Pas de panique pour le baccalauréat et les examens en général, car le ministre des Affaires Religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, qu’on voyait comme un théologien ouvert, modéré, intelligent et cultivé vient d’émettre une idée ….. géniale et révolutionnaire : mobiliser les mosquées et les écoles coraniques pour rattraper le retard et permettre la préparation des examens scolaires de fin d’année.Quel génie !!!

    Comme cela fait longtemps que je n’ai pas mis les pieds dans une mosquée, je ne savais pas… 1/- qu’il y a des chaises et des tables pour permettre aux élèves de réviser dans de bonnes conditions ! …. 2/- que les heures de prières sont modifiables et qu’on peut interdire aux fidèles d’accéder à la mosquée pour ne pas perturber les lycéens dans leur concentration.

    Mais peut-être est-ce juste une proposition pour réviser le Coran agenouillé à même le sol pour réciter le livre sacré en hochant de la tête. Et là je donne entièrement raison à Mohamed Aïssa qui finalement n’est égal… qu’à lui-même !
    Quel pays !!! oh Bon Dieu qui êtes aux cieux, je vous en supplie essayez de sauver l’Algérie !!!!

    Anonyme
    14 mars 2018 - 14 h 17 min

    Vous etes ridicules que de chercher une quelconque necessite’ de vos mosquees dotees de tout au detriment des jeunes et centres culturels . Donnez donc en charite’ ce qui revient de droit

    Souk-Ahras
    14 mars 2018 - 10 h 02 min

    Bonjour Monsieur Mohamed Aïssa, si vous me lisez, voilà ce que je tiens à dire concernant votre proposition que j’estime d’un autre âge.

    L’école : c’est l’unique et viable base d’envol vers le savoir, le progrès et l’ouverture au monde moderne. C’est le vaisseau amiral de la LIBERTÉ.

    La mosquée : c’est une pelleteuse qui creuse indéfiniment et toujours plus profond, à la recherche du sacro-saint néant édifié en principe vital par l’islamisme rétrograde. C’est l’ascenseur de la mort car on y apprend à mourir sans avoir vécu.

    École et mosquée, étant deux pôles de nature et d’orientation différentes, ne sont nullement miscibles. Leur mélange est irrationnel, improductif et hautement nocif à la « raison d’être ».

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