2030 : 27% de la consommation en Algérie proviendra des énergies renouvelables

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27% de la consommation énergétique en Algérie proviendra des énergies renouvelables. D .R.

Un total de 27% de la consommation énergétique en Algérie proviendra à l’horizon 2030 des énergies renouvelables, a indiqué jeudi à Alger le directeur de l’énergie et des mines de la wilaya d’Alger, Ali Benyakhlef. Grâce à la mise en place d’un programme (en cours de réalisation) relatif à la production de 22 000 mégawatts d’énergies propres (solaire, éolienne etc.) à l’horizon 2030, un total de 27% de la consommation énergétique en Algérie proviendra des énergies renouvelables, a affirmé M. Benyakhlef à l’occasion de l’annonce de la célébration de l’édition 2018 du plus grand événement environnemental au monde «Earth Hour» en Algérie.

Sur les 22 000 MGW projetés, un peu plus de 500 MGW ont été déjà produits, jusqu’à fin 2017, à partir de 23 centrales photovoltaïques à travers le territoire national, a-t-il relevé, ajoutant que la concrétisation de ce programme se fera progressivement jusqu’à atteindre les 22 000 MGW à l’horizon 2030.

Dans le domaine du transport, un million de véhicules seront convertis à l’horizon 2030 (programme national) à deux sources d’énergies propres qui sont le gaz naturel comprimé (GNC) et Sirghaz (GPLC), en remplacement des carburants polluants.

Contrairement aux carburants classiques, le GNC et le GPLC réduisent significativement les émissions de gaz à effet de serre (CO2 et CO) et les émissions polluantes, selon des experts de l’Agence de promotion de l’utilisation rationnelle de l’énergie (Aprue).

La conversion des véhicules à essence vers le GNC ou le GPLC va se dérouler progressivement chaque année jusqu’à atteindre plus d’un million de véhicules convertis à l’horizon 2030, avaient indiqué les mêmes experts.

Il a été prévu en 2018, selon l’Aprue, la conversion de 50 000 véhicules aux énergies propres ainsi que 100 000 autres véhicules en 2019.

R. E.

Comment (8)

    Fechlines
    17 novembre 2018 - 13 h 18 min

    je parie que c’est faux , toujours échéance 2030/2035/2050… on en a déjà vu passer!
    Comme si poser des panneaux et des accumulateurs…demandait une technologie spatiale ou nucléaire et des investissements étrangers lourds.
    Laissez comme d’habitude le Maroc devenir leader en énergie renouvelable et après pleurez pour trouver des clients.
    Le gaz ? on en a juste à peine de quoi satisfaire la demande extérieure.
    Puis si on exportait ce que l’on consomme chez nous ça mettra en confiance nos clients.
    On construit des bâtiments avec même pas de quoi éclairer les couloirs et l’extérieur en solaire!
    Cette énergie ne se garde pas sous le coude car le (les) voisin(s) s’installeront les premiers.
    Mais qui nous gouverne ?

    Chaoui Ou Zien
    23 mars 2018 - 22 h 01 min

    Ca fait deja dix ans deja, dans les colonnes de ce journal et celui d’el watan quand il etait encoure ouvert aux commentaires, que je disait qu’une ligne doit etre tracee du cote de Biskra. Toute les regions du pays au sud de cette ligne doivent dependre entierement de l’energie solaire. Le soleil tape assez dur pour charger assez de batteries capable d’alimenter toute la planete. Quant aux regions nord, elles le seront a leur tour une fois l’experience acquise.

    Anonyme
    23 mars 2018 - 17 h 06 min

    Il faut pousser les importateurs de vehicules à investir dans le secteur de la production des energies renouvelables ça compensera un peu la faveur exorbitante de l’accés à un taux de change dont le reste des Algeriens n’en bénéficient pas ce qui dope leurs dinars et fait d’eux des nobles(barons,ducs,comtes etc).

    Zaatar
    23 mars 2018 - 11 h 10 min

    On ne fini pas de jouer les chiffres et les mots. On balance à tout va sans savoir vraiment ce que l’on dit. d’abord et pour la terminologie utilisée il faut bien préciser les choses. Quand on parle d’énergie électrique on doit utiliser l’unité kWh ou MWh (Mégawatt-heure). Les 22 000 MW dont on parle est une puissance. Cette puissance est une énergie instantanée (par seconde) produite par les machines. Aussi, la progression de la consommation va dans le même sens et les mêmes proportions que la puissance installée. Ceci étant, On continue de dire qu »il y aura 27% de la production nationale d’énergie électrique qui sera renouvelables en 2030 et on avance le chiffre de 22 000 MW (puissance). Faites le calcul Messieurs (c’est un exercice de 6eme). Si 22 000 MW en renouvelables représentent 27% de notre puissance totale en 2030, cela voudra dire que notre puissance totale en 2030 est estimée à (100 x 22 000) / 27 = 81 481 MW. Disons un peu moins de 82 GW. Or il est établi que l’évolution annuelle de notre consommation d’énergie, et donc de la puissance du réseau national, est de l’ordre entre 7 et 15%. En prenant une moyenne de 10% d’évolution annuelle (qui est raisonnable) et vu que notre puissance installée en 2017 est de l’ordre de 15 GW (15 000 MW) on en déduit que notre puissance installée en 2030 sera de 56 GW (56 000 MW) à peu près et 27 % de 56 GW donne 15 GW et non 22 GW comme annoncée. Vous conviendrez qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond avec ce qu’on balance à droite et à gauche.

    Anonyme
    22 mars 2018 - 21 h 27 min

    Les statistiques sont crédibles là où l’Etat est crédible, ce qui n’est pas le cas. Balancer des chiffres par la fenetre au gre du vent ne fait pas l’information

    NEVA
    22 mars 2018 - 21 h 01 min

    GRÂCE à la mise en place d’un PROGRAMME (EN COURS DE RÉALISATION) à l’horizon 2030, la consommation énergétique proviendRA des énergies renouvelables… CE N’EST PAS DEMAIN LA VEILLE …!!!

    Vangelis
    22 mars 2018 - 20 h 16 min

    Non d’un chien des actes au lieu de ces paroles récurrentes qui apparaissent à la fin comme des canulars.

    Des pays ont entamé largement les énergies propres et en Algérie on papote sur le sexe des anges.

    Un coup c’est 2030 une autre fois 2040 est-ce sérieux de projeter cela dans ce futur lointain qui fera que beaucoup des pontes seront six pieds sous terre et n’auront pas de compte à rendre.

    La nouvelle ministre n’a rien fait de concret depuis sa nomination, elle reprend les mêmes paroles et les mouline..

    Des actes, du concret, il n’y a que cela qui tienne. Cessez de prendre les algériens pour des crétins.

    LOUCIF
    22 mars 2018 - 19 h 05 min

    Cela fait plus de six (6) ans que ce projet de 22 000 mégawatts d’énergie solaire à installer devait démarrer. On en est toujours au stade des promesses …. à des horizons lointains. Le projet reste toujours dans le panier des vœux pieux !

    Ce pôvre directeur de l’énergie et des mines de la wilaya d’Alger, Ali Benyakhlef , on l’a simplement poussé à en parler en réunion pour faire bien, mais il ne prend aucun risque à en parler et çà ne l’engage pas du fait que ce n’est pas lui le décideur !

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