Partenariat scientifique algéro-français dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture

aquaculture
Ferme aquacole dans la région de Chenoua. D. R.

De Paris, Mrizek Sahraoui – A l’invitation et sous l’autorité de l’administration chargée de la pêche et de l’aquaculture du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, une équipe de chercheurs français vient de se rendre en Algérie dans le cadre d’un partenariat scientifique franco-algérien.

Conduite et supervisée par Rémy Casteran, enseignant-chercheur, cette mission, répartie en plusieurs étapes étalées sur plusieurs mois, durera, pour cette première intervention, une semaine, et a pour objectif d’appuyer le programme de diversification de l’économie nationale.

Les chercheurs de l’Institut français de recherche de la mer (Ifremer) vont assurer un cycle de formation en direction des ingénieurs et des techniciens du Centre national des études de la mer (CNEM).

Au programme figure «L’utilisation et l’exploitation des données d’âge des poissons, la régénération et l’étude des stocks de la ressource halieutique, ainsi que l’étude des méthodes et des techniques appliquées en Europe en matière de la gestion des quotas de pêche», a indiqué à Algeriepatriotique un membre de l’équipe scientifique.  Ce programme, a encore précisé le chercheur, a pour but final «un transfert de compétences» dans le cadre d’un partenariat entre les deux ministères de la Pêche et des Ressources halieutiques français et algérien.

Plus en détail, ce projet dit d’appui de services de formation dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture en Algérie (SFPA) vise, selon notre source, à «renforcer et moderniser les dispositifs de formation dans les deux activités». Cela se traduira, a enfin conclu le chercheur, par «le renforcement  des capacités d’encadrement et de gestion dans le secteur de la pêche ; la promotion et la valorisation de la filière pêche et le renforcement des capacités des organisations professionnelles telles que les Chambres de pêche et d’aquaculture».

M. S.

Comment (6)

    awrassi
    26 avril 2018 - 14 h 35 min

    Les Européens pêchent au large maintenant, pour des poissons sains que seule la nature nourrit. Pourquoi ne pas pêcher au large, nous non plus ? La mer devrait suffire à nous nourrir. L’aquaculture est une instrument d’empoisonnement ! Dans mon douar, nous n’avons jamais vu de poissons et nous nous portons très bien !

      hami
      26 avril 2018 - 19 h 08 min

      La cooperation avec la France n’a rien donné et ne donnera rien evidemment pour nous .
      Cette cooperation sent le Thon,ce quota alléchant dont bébéficie notre état mais pas la population,car on ne le voit pas sur nos étals ou en conserve.C’est du thon insipide made in Thailande qu’on fait avaler à coup de dinars.

    RezkideBelcourt
    26 avril 2018 - 14 h 31 min

    On a laissé les scandinaves, pour aller che fafa, mis à part la langue pourquoi la France?

    benchikh
    26 avril 2018 - 14 h 28 min

    même les poissons dans la mer ne sont pas à l’abri de la destruction de l’homme,c’est grave si on ne peut plus manger du vrai poisson .On mange le poisson prisonnier tout faible ,rien avoir avec la nature ,L’homme qui cherche à se nourrir ,,, donne aux poissons la nourriture!!!???? c’est la catastrophe , ظَهَرَ الْفَسَادُ فِي الْبَرِّ وَالْبَحْرِ بِمَا كَسَبَتْ أَيْدِي النَّاسِ لِيُذِيقَهُم بَعْضَ الَّذِي عَمِلُوا لَعَلَّهُمْ يَرْجِعُونَ (41) سورة الروم
    (41) La corruption est apparue sur la terre et dans la mer à cause de ce que les gens ont accompli de leurs propres mains; afin qu'[Allah] leur fasse goûter une partie de ce qu’ils ont œuvré; peut-être reviendront-ils (vers Allah).AL Room (les Romains) verse -sura Il faut que le monde bouge contre ces vampires.

    Anonyme
    26 avril 2018 - 12 h 25 min

    Tant qu’il n’y a pas d’espionage dans nos ports ou d’agents infiltrés pourquoi pas.

      008
      26 avril 2018 - 21 h 24 min

      La France a des agents au coeur de l’état algérien qui lui donnent les marchés à savoir les rescapés de la rafle de 1975 ainsi que les naturalisés.

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