Bouzidi entraîneur de la JS Kabylie : «Nous avons les moyens de remporter le trophée»

Le coach de la JSK, Youcef Bouzidi. D. R.
Le coach de la JSK, Youcef Bouzidi. D. R.

La JS Kabylie a les moyens de remporter la Coupe d’Algérie de football pour la sixième fois de son histoire, à l’occasion de la 54e finale de l’épreuve prévue mardi face à l’USM Bel-Abbès au stade 5-Juillet d’Alger (16h), a affirmé le coach Youcef Bouzidi. «Je pense que nous avons les moyens de remporter le trophée et étoffer ainsi le palmarès du club avec une sixième Coupe d’Algérie, même si dans ce genre de rendez-vous les deux équipes partiront à chances égales», a indiqué à l’APS le coach des Canaris.

La JSK, dont c’est la 11e finale de son histoire, a composté son billet pour le dernier stade de l’épreuve aux dépens du MC Alger (0-0, 5-4 aux tab) en match disputé au stade Chahid-Hamlaoui de Constantine, alors que l’USMBA a passé difficilement l’écueil du petit poucet, le CR Zaouïa, dans les dernières secondes de la rencontre (1-0). Les Canaris comptent cinq trophées de Dame Coupe à leur palmarès, alors que l’USMBA en a un, remporté en 1991 face à la… JSK (2-0).

«La JSK a une revanche à prendre puisqu’elle s’est fait battre il y a 27 ans par l’USMBA dans une finale où pourtant les Kabyles étaient largement favoris, mais en football, on ne peut jurer de rien. J’ai également une revanche personnelle à prendre sur le sort puisque je reste sur une finale perdue en 2016 avec le NA Hussein-Dey face au MC Alger (1-0, ndlr) qui m’est restée en travers de la gorge», a-t-il ajouté.

Sur ce qu’il comptait dire à ses joueurs en vue de cette finale, Bouzidi a expliqué que «le plus important est d’être présent le jour J sur tous les plans», mettant l’accent sur la nécessité de «rester concentré tout au long de la partie».

Arrivé à la barre technique de la JSK en février dernier en remplacement de Noureddine Saâdi, Bouzidi a complètement métamorphosé l’équipe phare du Djurdjura qui reste sur une belle série de sept matches sans défaite, toutes compétitions confondues, elle qui avait éprouvé les pires difficultés lors de la première partie de la saison. «J’ai pu remobiliser les troupes et leur inculquer la rage de vaincre. J’ai également apporté quelques changements audacieux au sein de l’équipe en donnant notamment la chance à des joueurs tels que Chetti et Saâdou qui n’ont pas démérité. Il y a aussi plus de rigueur et de discipline dans le travail, ce qui nous a permis de nous remettre sur rails.»

Cependant, Bouzidi a tenu à tempérer les ardeurs en faisant savoir qu’une éventuelle défaite contre l’USMBA ne sera jamais synonyme de fin du monde pour la JSK. «Nous sommes très fiers de notre parcours. Personne n’a donné cher de notre peau. Donc, le fait d’avoir atteint la finale de la Coupe d’Algérie reste une performance. Personnellement, je me prépare aux deux scénarios : la victoire et la défaite.»

S’agissant de l’effectif, Bouzidi s’est réjoui de pouvoir disposer de l’ensemble de ses joueurs, à l’exception du défenseur Houari Ferhani, forfait pour blessure. «Nous avons entamé samedi un stage bloqué à Alger avec des séances d’entraînement au Centre technique national de Sidi-Moussa, à Blida et au stade 5-Juillet», a-t-il conclu.

R. S.

Commentaires

    MELLO
    30 avril 2018 - 14 h 39 min

    Jamais, nous n’oublierons ces grands hommes qui ont fait du football Algérien, une expression de fidélité et de communion au sein de la société. Feu Hadj Mansour Abtouche, ancien gardien de but bien connu du Mouloudia d’Alger des années 1940 qui, aux côtés de Khabatou, Hamoutène, Matiben, Kraressi et autres Hahad et Oualiken, aura écrit les plus belles pages du MCA en tant que club musulman et nationaliste de la belle époque. En fin de carrière, le regretté Abtouche avait rejoint vers les années 1950 sa ville natale de Tizi Ouzou pour jouer à la JSK, club auquel il était profondément attaché puisqu’il relança cette même JSK au lendemain de l’indépendance en tant que président du club avec lequel il vécut le bonheur de l’accession en nationale deux en 1968, puis, aussitôt, une seconde accession consécutive en nationale une en 1969, qui lui a valu toute la notoriété nationale et internationale qu’on connaît à la JSK aujourd’hui. Hadj Mansour Abtouche ( Allah irahmou) avait aussi assumé le poste de vice-président de la ligue d’Alger de football aux côtés de son ami de longue date Hadj Djaout, lui aussi figure emblématique du Mouloudia d’Alger. Âgé de 91 ans, le défunt Abtouche était président d’honneur de la JSK depuis plusieurs décennies et fréquentait régulièrement le stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou , au coté de milliers de supporters tout comme il assistait à toutes les AG de la JSK jusqu’à ces dernières années où la maladie l’avait complètement paralysé chez lui .Maintenant, bientôt dix années après sa disparition, ce grand homme fut le lien ombilical entre le MCA et la JSK.
    Le cimetière de M’douha, à Tizi Ouzou, avait du mal à accueillir ses nombreux amis de la JSK, du MCA et de plusieurs autres clubs d’Alger, que le défunt aura côtoyés durant de longues années et qui étaient là pour assister aux obsèques de cette figure légendaire du football algérien, lui rendre un dernier hommage certainement bien mérité. Gardons en mémoire ces icônes de la fraternité.

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