Conférence internationale sur la Libye : Bouteflika désigne Ouyahia pour le représenter

conférence internationale sur la Libye Ouyahia
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. New Press

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a désigné le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, pour le représenter à une conférence internationale sur la Libye qui aura lieu demain mardi à Paris, à laquelle le chef de l’Etat a été invité par son homologue français, Emmanuel Macron, a indiqué lundi un communiqué des services du Premier ministre. «SEM le président Abdelaziz Bouteflika a désigné le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, pour le représenter à une conférence internationale sur la Libye à laquelle le chef de l’Etat a été invité par son homologue français, Emmanuel Macron», a précisé la même source.

La conférence internationale sur la Libye se déroulera mardi à Paris avec la participation des principaux dirigeants libyens, des Nations unies et de nombreux pays invités, dont les voisins de la Libye, a ajouté la même source.

R. N.

Comment (15)

    le niveau
    29 mai 2018 - 12 h 06 min

    une conférence internationale sur la Libye ca va parler de quoi ? vont ils dire que la france et l’angleterre ont tuer les libyens
    ont ruiner le peuple libyens et ont voler L’OR DE LA LIBYE et se sont fuit en laisson le peuple libyen a 6 siecle d’erriere
    au diable votre democratie et votre opinion et vos liberte d’expression
    …..

    Prédator.DZ
    29 mai 2018 - 10 h 30 min

    Décidément Ouyahia est conjugués à tous les « temps maudits ». Si Boutef avait désigné quelqu’un d’autre pour le représenter, les langues fourchues se seraient délectées de rumeurs sur l’imminence de son départ. Comme c’est Ouyahia qui part on se déchaîne sur celui qui l’a désigné, Boutef en l’occurrence. Qu’aurait-on dit si Messahel avait été désigné. Je parie que cela serait passé inaperçu. fin de l’histoire. A chacun de tirer ses propres conclusions!!!

    chark
    29 mai 2018 - 1 h 52 min

    C’est une véritable honte pour l’Algerie d’aller assister à cette  » mascarade  » !….

    Les croisés ont détruit l’Irak , la libye , la Syrie pour y installer leur bases militaires autour des champs pétrolier et gazier , se sont en fait des basses manœuvres sionistes pour entrainer l’Algerie dans une ingérence inter Libyenne !….L’ingérence Algérienne doit se situer uniquement autour du probléme de nos fréres Saharoui lâchement humilié par la « soi disant  » communauté internationale de caniveau !

    Anonyme
    28 mai 2018 - 23 h 41 min

    En résumé : Ouyahia est désigné pour représenter… Bouteflika.
    Conclusion : L’Algérie ne sera donc pas représentée et sera ainsi la grande absente (perdante?) de cette importante rencontre…
    Et le meilleur reste à venir.
    P.S : «Kagemusha, l’ombre du guerrier» est un film japonais d’Akira Kurosawa. Je l’ai vu à la salle du cinéma le Français à Alger en 1981 ou 1982. Je le recommande vivement à ceux qui ont du temps à tuer durant ce mois de Ramadhan. Si je le recommande, c’est aussi parce qu’il y a des analogies avec la schizophrénie qu’on nous fait vivre et qu’on nous impose dans l’Algérie actuelle de fakhamatouhou.

    Anonyme
    28 mai 2018 - 22 h 38 min

    «Bouteflika désigne Ouyahia pour le représenter».
    ——————————————————————————————————————————————-
    Pourtant, E. Macron le Président de la république française a bien envoyé une invitation à son homologue algérien, A. Bouteflika, Président de la République algérienne démocratique et populaire, et non pas à un membre du gouvernement algérien.
    Jusqu’à quand l’Algérie va continuer à être absente de la scène internationale pour cause de maladie incurable de son président ?
    L’Algérie est plus importante que n’importe qui et il est non seulement anormal, mais aussi inadmissible, qu’elle s’efface ainsi et ne se contente que de représentations de niveaux inferieurs et secondaires sur le plan international.
    Il faut se rendre à l’évidence et reconnaitre que A. Bouteflika n’arrive plus à honorer la fonction pour laquelle il a été désigné. Il s’agit là d’un grave manquement à ses obligations constitutionnels.

      timour
      29 mai 2018 - 7 h 23 min

      C’est une évidence que notre Président ne peut plus assumer pleinement son rôle, ni sa fonction et de ce fait notre pays, d’un point de vue international, n’est en vérité plus crédible.
      Aussi, si l’on considère, qu’à l’heure actuelle, la politique extérieure d’un pays influence en grande partie ses options économiques et politiques intérieures, il s’avère que l’Algérie se retrouve sans réels projets de politique à tous les niveaux et n’est plus leader des pays de l’Afrique du Nord. Car cette réunion qui se tient à Paris, c’est à Alger qu’elle aurait dû se tenir sous la présidence d’un Président algérien en pleine possession de ses moyens physiques et intellectuels.
      Maintenant, savoir si à Alger ou à Paris, les résultats seront positifs pour les « peuples » libyens je me permets d’en douter étant donné la complexité de la société libyenne dont la caractéristique principale est le tribalisme et le régionalisme. Ce dont s’est d’ailleurs servi Guefafi pour régner pendant 42 années. Quand un pays est gouverné pendant 42 ans sous une dictature , il est normal qu’il lui faut du temps pour que les citoyens se retrouvent et qu’ils réapprennent à reconstruire les relations politiques.
      Je doute qu’en 48 heures on puisse résoudre un tel problème de démocratie pour un pays qui ne l’a jamais connue.

    GHEDIA Aziz
    28 mai 2018 - 17 h 43 min

    Les libyens devraient comprendre et mettre une bonne fois dans leur tête que la solution de leur problème ne viendra pas du pays qui les a mis dans cette situation de chaos. Ils n’ont pas à attendre grand chose de la France officielle qui a toujours des visées coloniales en Afrique et particulièrement dans les pays riches en matières premières et pauvres… en institutions démocratiques et républicaines. Ce qui est encore, malheureusement, le cas de plusieurs pays d’Afrique. Le problème libyen doit être pris en charge par les libyens eux-mêmes qui devraient faire table rase de ce qui s’est passé ces dernières années et mettre leur divergences politiques de côté afin de pouvoir reconstruire leur pays sur de bonnes bases.

    kilma
    28 mai 2018 - 16 h 46 min

    Ces assassins détruisent des pays et après font des conférences pour la paix,,,celà s’appelle tuer son ennemi et aller à son enterrement…ils ont tué un guide et un révolutionnaire,exterminé la moitié de sa famille(l’autre vit en exil),,,ces assassins méritent la peine capitale , une condamnation pour reconstruire la libye entière et le dédomagent de tous les libyens meurtris par ce complot…mais ça,seul le guide martyr l’a fait faire à l’italie qui a dédommagé la libye et s’est excuser publiquement concernant la colonisation de mussolini….l’ALGERIE ne doit pas y participer à ce  » dinner de cons ».

      Anonyme
      28 mai 2018 - 22 h 48 min

      Dans ce dossier en particulier, la politique de la chaise vide serait plus que néfaste pour les intérêts de l’Algérie. Elle se doit d’être présente pour y affirmer ses positions et points de vues, avec force et détermination, en tant que puissance centrale incontournable dans la région, et sans laquelle rien ne pourrait se faire.
      Parce que les enjeux géopolitiques y sont énormes et ne doivent pas se faire à nos dépens.

    elhadj
    28 mai 2018 - 15 h 42 min

    Le poids diplomatique et le crédit de la voix de l Algérie accordes auparavant et fortement appréciés avec respect et considération a l étranger sont hélas affectes par l absence sur la scène internationale du président de la république, seul légitimement mandate par le peuple pour agir en son nom , le représenter dignement et aller porter avec autorité la voix du pays dans les forums internationaux.en effet la résolution des problèmes sécuritaires,économiques se négocie directement entre chefs d états pour donner encore beaucoup plus de poids et d importance a l action diplomatique.En effet les chefs d état étrangers ne confèrent pas trop d intérêt aux actions de ceux qui sont simplement délégués occasionnellement pour la circonstance aux lieu et place du chef d état lui même. Espérons que pour préserver notre fierté nationale,le pays aura un président qui assumera la tache présidentielle dans le strict respect des prérogatives constitutionnelles .

      Anonyme
      28 mai 2018 - 23 h 13 min

      Barak Allahou fik !
      Il n’y a pas de mal lorsque cela vient du citoyen moyen, qui peut trouver cela normal que le président de la république délègue sa propre fonction (!), mais venant de nos gouvernants, cela devient définitivement inadmissible et dangereux pour la position de l’État algérien qui finira – parce que cela a déjà commencé depuis des années déjà – par perdre toute crédibilité et considération parmi les nations. Sa voix ne pèsera plus grand chose et personne ne l’écoutera plus vraiment…. Les conséquences seront terribles et on fait mine, en haut lieu, que désigner continuellement des représentants du président est une chose banale et ne peux porter tort au statut et à la position de l’Algérie. C’est totalement faux et il faut que les gens se réveillent !
      Dernière chose : le Président de la République, au sens du Droit et de la Constitution, est déjà délégué par le peuple qui l’a élu pour le représenter et représenter le Pays, l’État algérien, défendre ses intérêts…etc. Comment ce président se permet-il donc de passer tout son temps à re-déléguer ces pouvoirs à d’autres représentants qui n’ont pas été élu ???
      Ce qui se passe dans notre Algérie est plus que grave et personne ne semble s’en soucier.
      Mais, tôt ou tard, Allah soubhanou ykhalass.

    bougie
    28 mai 2018 - 13 h 28 min

    Le président selon les dirigeants du FLN va de mieux en mieux ,d’ailleurs il semble se préparer au cinquième mandat pour le peuple ,pourquoi ne montre – il pas son alacrité en se déplaçant lui – même ??

      Anonyme
      28 mai 2018 - 22 h 17 min

      Dans ce cadre, je crois que Ould Abbès serait capable de pondre une réponse du genre :
      «Sachant que le monde entier nous l’envie, nous préférons mieux que fakhamatouhou demeure à l’abri, dans son bunker de Zéralda, parce que nous craignons qu’il soit frappé par le mauvais œil !».

    Kahina-DZ
    28 mai 2018 - 13 h 07 min

    C’est la réponse aux gérants du marché informel ( importateurs) qui voulaient le départ de Ouyahia.

      Kahina-Dz
      28 mai 2018 - 13 h 29 min

      marché informel = Islamistes

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