L’étrange message du fils aîné de Hocine Aït Ahmed sur Salima Ghezali

Aït Jugurtha
Lors de la cérémonie hommage au défunt Aït Ahmed. New Press

Par Hani Abdi – Le fils aîné du défunt Hocine Aït Ahmed, Jugurtha, a posté sur sa page Facebook un message qui n’est pas passé inaperçu. Commentant un article de Salima Ghezali sur le site du parti, le fils aîné de feu Hocine Aït Ahmed a beaucoup encensé cette députée FFS d’Alger.  Jugurtha Aït Ahmed n’a pas tari d’éloges à l’égard de cette dame, considérée pourtant par certains militants du parti comme une «intruse», qui n’a pas réellement milité au sein du FFS.

«C’est un excellent article de Salima Ghezali qui a été une conseillère politique de mon père, choisie et appréciée par lui pour la finesse de ses analyses, jalousée par quelques apparatchiks sans envergure», écrit d’emblée Jugurtha Aït Ahmed dans ce court message dans lequel il a insisté sur le «lien» très proche entre Salima Ghezali et le défunt Hocine Aït Ahmed. «Elle est la personnalité au sein du parti qui peut garantir et préserver aujourd’hui les idéaux et la ligne politique édifiée par Hocine Aït Ahmed», poursuit Jugurtha Aït Ahmed, qui semble ainsi vouloir défendre et faire la promotion de la conseillère de son défunt père.

Ce court message du fils d’Aït Ahmed est loin d’être personnel. Il est hautement politique, puisqu’il intervient en pleins changements au sein des différentes instances du parti, opérés par la nouvelle instance présidentielle qui s’est détachée de l’ancienne équipe que conseillait Salima Ghezali. Ce n’est pas la première fois que le fils d’Aït Ahmed tente d’orienter le travail des instances du FFS. On se souvient encore de sa fameuse lettre à la veille du congrès extraordinaire de l’instance présidentielle, tenu en avril dernier, à travers laquelle il tentait de baliser le terrain pour le maintien de la même composante. Mais son appel a été complètement ignoré par les membres du Conseil national qui se sont prêtés au jeu démocratique, en élisant une nouvelle instance présidentielle.

Certains militants du parti n’hésitent pas à s’interroger sur l’objectif recherché par le fils d’Aït Ahmed en publiant un tel message de soutien et d’appui à Salima Ghezali. Voudrait-il la proposer pour présider le FFS à la faveur du prochain congrès du parti qui aura lieu en 2019 ?

H. A.

Comment (13)

    Fakou
    20 juillet 2018 - 23 h 24 min

    C’est le digne fils de son père et connais ceux qui étaient apprécié par lui.
    Son appui est lourd de sens et intervient après l’OPA lancée sur le partie par un groupe de manipulateurs qui veulent normalisé le partie en écartant tous les militants proches de la ligne imprimée par le chef historique.

    Thinemirt
    14 juillet 2018 - 22 h 21 min

    De quoi il se mémé ce suisse.le ffs n’est pas une zaoyia qui s’herite de père en fils.quelle honte. Tel père tel fils depuis la suisse hachakoum ya al ghachi.

    Tinemirth
    14 juillet 2018 - 22 h 20 min

    De quoi il se mémé ce suisse.le ffs n’est pas une zaoyia qui s’herite de père en fils.quelle honte. Tel père tel fils depuis la suisse hachakoum ya al ghachi.

    Alfa
    14 juillet 2018 - 17 h 12 min

    N’est-ce-pas Feu Ait Ahmed qui avait cautionné les exactions du Fis avec ses pouritures de dirigeants sans les nommer durant la décennie noir des années ’90 à partir de Genève en Suisse? Si cette dame, que ce fils ainé Jugurtha tarisse d’éloges, avait milité au sein du PAGS (Parti d’Avant Garde Socialiste) en sautant du COQ à L’ANE;(PAGS/FFS/RCD) elle devrait avoir l’âge de ma grand mère à l’heure ou on se parle.
    N’est-ce-pas Feu FERHAT ABBAS qui était le président du PAGS(Parti provisoire crée juste à l’aube de l’indépendance) et qui a été dissous pour le remplacer par le Parti FLN?

    MELLO
    14 juillet 2018 - 15 h 56 min

    Rédactrice en chef du journal La Nation, Salima était une dame de coeur . Son patriotisme, gênant considérablement les tenants du pouvoir, finit par lui être fatale avec une suspension du journal . Hocine Ait Ahmed , en grand observateur et grand politicien, avait jugé de lui confier la gestion de ses projets politiques. Salima avait saisi cette occasion pour cueillir les fruits des messages du plus grand politicien Algérien, elle reste proche de la famille , non seulement politique, mais même biologique. Son parcours, inflexible, lui permis de gagner son siège à l’APN ,candidate à Alger. Aujoud’hui, si Jughurta à jugé d’apporter une caution à cette Dame, c’est parce que le parti FFS aura beaucoup à gagner de ses idées. Des femmes de sa classe, le pays en a vraiment besoin.

      Anonyme
      14 juillet 2018 - 19 h 00 min

      Tout comme Hocine Ait Ahmed avait mis le manteau d’Ali Micili sur le dos de Karim Tabou et qu’est ce qu’il voyait en Karim Tabou?

        MELLO
        15 juillet 2018 - 23 h 30 min

        Karim Tabou ,un jeune loup en politique ,tel que vu par Feu Hocine Ait Ahmed . Se voyant dépasser le Maître, Tabou commençait à décider de son propre chef au point de vider toutes les fédérations du FFS de leurs cadres. Le premier responsable du FFS ne pouvait pas laisser ce débordement antidémocratique, qui sonne la fin de Tabou au FFS. Quant à Mecili, une affaire profonde qui dépasse ce petit cadre de débats.

    Rayés Al Bahriya
    14 juillet 2018 - 15 h 47 min

    Rappelez vous de l’affaire…
    Un enfant dans le dos dait ahmed…
    Ça a défrayé la chronique durant les années 1990.
    Yaw fakou…

      Anonyme
      15 juillet 2018 - 6 h 49 min

      On aimerait bien savoir ce qu’est devenu cet enfant qui doit avoir maintenant dans les 28 ans et sa maman enhidjabée en noir qui était à l’époque du zaïm.

    Citoyen Karim
    14 juillet 2018 - 10 h 20 min

    Comprendre la Décennie noire revient à lever le voile sur un tas de réalités empilées et imbriquées les unes aux autres dans un désordre voulu et organiser, tel était, en gros, le sujet autour duquel j’avais agréablement partagé la matinée du 17 mai 2017 (un mercredi) avec Madame Ghezali. Il était question d’une autre rencontre au siège même du FFS que les tumultes des événements qui s’en suivirent non malheureusement pas permis. Effectivement,elle peut faire avancer les choses. ck

    Raselkhit
    14 juillet 2018 - 9 h 22 min

    Opération de charme Effectivement Salima a su manœuvrer toute sa carrière entre le PAGS le RCD et le FFS Politiquement toujours a jouer sur plusieurs tableaux Démontrant son talent de journaliste et de carriériste politique

    zad
    14 juillet 2018 - 7 h 52 min

    c’est une dame d’envergure, elle a clairement un DESTIN national, cette femme est compétente, intelligente, pugnace, rien à voir avec les apparatchik du parti

    Anonyme
    14 juillet 2018 - 7 h 31 min

    C’est un problème interne au parti.On ne doit pas s’en mêler. C’est aux militants et adhérents du parti de juger les liens de cette dame au parti du FFS et de donner une suite qu’ils jugent utile. Le reste c’est de superflu.

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