Vaste mouvement dans les directions des Douanes à travers le pays

Chikhi Douanes
D'autres retombées de l'affaire Chikhi ? ©Adem/PPAgency

Par R. Mahmoudi Le directeur général des Douanes, Bahamid Farouk, a procédé, lundi, à la nomination de nouveaux directeurs d’inspection au niveau de vingt-trois wilayas. C’est le deuxième mouvement au sein de ce corps en l’espace d’un mois. En juin dernier, le DG avait nommé un nouvel inspecteur général des Douanes et de nouveaux directeurs centraux.

Selon le quotidien Ennahar, qui rapporte l’information en donnant la liste nominative des nouveaux titulaires, les changements concernent, en plus des directeurs d’inspection, des directeurs de la gestion des moyens, notamment ceux des directions d’Alger et d’Annaba, et des directeurs des plaintes et de la couverture judiciaire au niveau des directions régionales de Sétif et de Constantine.

Si aucune source officielle n’a encore commenté cette information, il n’est pas à exclure que ce vaste mouvement soit dicté ou accéléré par l’affaire des 701 kilogrammes de cocaïne saisie au large d’Oran, fin mai dernier, et qui a entraîné des bouleversements importants au niveau de différents corps de sécurité chargés du suivi de cette affaire, à commencer par la DGSN, dont l’ex-patron, le général Abdelghani Hamel, a été limogé suite à une déclaration jugée incongrue, dans laquelle il évoquait des dysfonctionnement dans l’enquête, prise en main par la Gendarmerie nationale.

Cette décision sera suivie rapidement du limogeage du commandant de la Gendarmerie nationale. Curieusement, le corps des Douanes, pourtant directement lié à la saisie de cette quantité record de la cocaïne, était resté jusque-là à l’abri de toute mesure coercitive. Ce qui ne signifiait pas qu’il était exempt de tout soupçon.

R. M.

Comment (17)

    Mourad Si Moussa
    14 juin 2019 - 0 h 07 min

    Monsieur,
    Mon père SI MOUSSA Mohamed avait obtenu le diplôme d’inspecteur des impots avant l’indépendance. C’est à ce diplôe qu’il doit la responsabilité de divers postes en rapport avec les finances dans le gouvernement provisoir en exile. La rigueur avec la quelle il assuma ces responsabilités lui donna un réputation de responsable honnête qu’il garda jusqu’à sa mort. A l’indépendance c’est donc tout naturellement qu’il rejoignit le corps des impots, dont il était issu, et qu’il en fut rapidement nommé directeur par Boumedienne que personne ne peut soupçonner de favoritisme envers les kabyles. La qualité du travail acompli à ce poste, lui valu d’etre nommé par le meme Boumedienne à la direction de la douane.
    Apres avoir entravé les trafics de Zarhouni, Bouteflika et du colonel Bencherif il a été mis à l’ecart.
    C’est le Jijelien Mohamed Seddik Benyahia qui l’appelera ensuite au ministère des affaires étrangères.
    Cela, pour dire que mon père doit sa carrière à la rigueur avec la quelle il s’acquitait de ses tâches et non pas à sa région d’origine.

    A3ZRINE
    18 juillet 2018 - 7 h 00 min

    Je ne crois absolument pas à ces changements, maintenant s’ils sont tous impliqués directement ou indirectement, il faut des mandats de dépôt pour ce monde et instruire l’affaire.
    Mais ce dont j’ai peur , c’est qu’on laisse cette affaire ouverte ad vitam aeternam pour y mettre dedans tous ceux qui risquent de gêner.

    kamel
    18 juillet 2018 - 6 h 43 min

    J’AI RIEN COMPRIS !!!!!

    Widor
    18 juillet 2018 - 2 h 11 min

    Les deux corps les plus corrompus de la nation Algérienne;les magistrats et la justice aux plus offrant et puis les douaniers et les rackettes autorisée;c’est les deux piliers porteurs d’une vraie république;mais comme nous sommes une jungle c’est le plus puissant qui dévore le plus faible;c’est la stratégie de Pharaon et sa famille pour resté le plus longtemps ou pouvoir

    diouani
    17 juillet 2018 - 23 h 11 min

    Est ce qu’il y a des hommes intègres et compétents au sein des douanes Algériens? et bien non, il faut savoir que ce directeur général lui personnellement est un corrompu et il a été nommé grace à ses connaissance et non pas pour ses compétence et son intégrité.
    Les nomination qu’i a fait concernant les directeur régionaux et bien tous ces directeurs sont tous pourris de corruption je prend le cas de BENBRAHIM ce monsieur est pourri de corruption et les postes qu’il a occupé pendant toute sa carrière c’est grace au enveloppe de bakchiche qu’il remettait en main propre à BERKANI à l’époque et compagnie sans oublier les autres directeurs régionaux ils sont tous pourris de corruption excepter HADADOU celui-ci il l’a nommer à Constantine parce que c’est un Kabyle comme lui ils sont de la meme ville.
    Meme ces nouvelles nominations toutes cette caste est corrompus et incompétents sur les 9.000 ou 10.000 douaniers tous grade confondu ils sont tous corrompus surtout chez les douanières, sauf 2% qui sont propres.
    Quand au directeurs généraux qui se sont succédés de 1962 à ce jour is sont tous corrompus et ils sont arrivés à la tete de cette boite minée et montrée grace aux généraux et au DRS excepté SI-MOUSSA il est pas corrompu mais lui aussi a été nommé grace à ses connaissance Kabyle car il faut savoir que dans les année 1960/1972 les Kabyles dans toutes les entreprises étaient recrutés sur commande et par groupe , au niveau de RSTA les chauffeurs et receveurs arrivés sur commande de la Kabylie, à la Sonacome les 98%
    des concierges étaient des kabyles, au sein d’Air-Algérie c’est des Kabyles, en douane la direction générale a toujours étaient Kabylisée donc SI-MOUSSA n’est pas corrompu mais les postes qu’il a occuper en douanes ou en tant que diplomate c’est grace à ses connaissance Kabyle.
    Il a aussi le défunt GUENIFEDE Mohamed lui il n’est pas corrompu le poste de DG lui a été acquit et c’est normal car il était bien placé au sein de la police « directeur général » mais celui-ci il est venu pour nettoyer mais ils ne l’ont pas laisser car il connaissait très bien ce milieu grace à son précédent poste dans la police.
    Autrement dit ils sont tous corrompus et ils se sont enrichit.
    Donc rien ne va changer si ce n’est le pourrissement qui va dépasser toute les frontières. Pour le trafic de drogue nous devons remercier les groupes de la gendarmerie Nationale qui sont à cheval depuis 1990 et qui font le travail des douanes qui eux se remplissent les poches car les grandes saisies sont toutes faites par la gendarmerie et non pas les douanes.
    Des milliers d’affaires de corruption ont été étouffées depuis 1962 à ce jours et les douaniers impliqués sont affectés à d’autres poste, ou mis à la retraites sans aucune poursuites judiciaires mais on se moque de qui?

    Anonyme
    17 juillet 2018 - 23 h 02 min

    il faut commencer le nettoyage d’abord du haut par Le directeur général des Douanes, Bahamid Farouk. la corruption est dans la moelle épinière chez la douane. Service numero un corrompu sur le territoire national, pour éliminer un serpent on commence par la tete et non la par la queux.

    Fellag
    17 juillet 2018 - 21 h 23 min

    Pour couvrir les coupables ont condamne les innocents,c’est connu aux pays des plus corrompus

    karimdz
    17 juillet 2018 - 20 h 54 min

    Ces changements sont nécessaires, il fallait mettre fin, à des pratiques de corruption qui a pris de l ampleur, aiguisant les appétits de certains, sans vouloir généraliser les cas, mais aussi casser un peu les mauvaises habitudes de certains.

    Cela existe dans tous les pays, mais c est beaucoup plus fréquents dans les pays dits en voie de développement.

    Il faut mettre en place des actions préventives, style sensibilisation des douaniers, mais aussi des mesures répressives, allant jusqu’à l exclusion du douanier.

    Ce qui est valable pour les douaniers, doit être entrepris dans tous les secteurs de l administration, et mettre en place une charte du bon fonctionnaire et mettre fin à des habitudes. Cette morale doit également pouvoir s appliquer aux plus hauts fonctionnaires, comme aux ministres, quand il y a soupçons ou accusation, le ministre doit démissionner.

    Rien ne va changer!
    17 juillet 2018 - 17 h 15 min

    Les anciens se sont assez enrichis. Place aux nouveaux pourris!

    Vérité
    17 juillet 2018 - 17 h 08 min

    L’affaire cocaïne c’était de limoger les personnes qui gêner pour le 5 ème mandats.

    Mohamed
    17 juillet 2018 - 15 h 41 min

    Salam aleikoum

    T… vous appelez ça un changement ? Moi, j’appelle ça un mouvement, circulez y a rien à voir…

    MELLO
    17 juillet 2018 - 15 h 03 min

    Aucune source ne peut nous donner les tenants et aboutissants de telles décisions, tellement l’opacité est la meilleure garantie pour rester dans le système. Tous ces mouvements se font en interne des administrations, mais aucunement décidées par une éventuelle justice pour pouvoir les lier à cette affaire de cocaïne qui a secoué le cocotier. Cette affaire reste en deçà de ce que peut attendre le citoyen lambda, c’est à dire voir des responsables impliqués se faire auditionner par la justice. Malheureusement, une justice aux ordres ne peut aller crever cet abcès purulent de détournement et de corruption. Le mal est trop profond, on fait semblant de faire un nettoyage soft.

    indigné
    17 juillet 2018 - 14 h 31 min

    le problème n’est pas là à savor changer flene par feltene car la corruption a touché toutes les institutions sans exception. c’est tout un système qui devrait être dissous et encore…

    A3ZRINE
    17 juillet 2018 - 10 h 36 min

    Est ce les compétents qui sont nommés ou on continue avec l’esprit du clan?
    Si c’est pour installer des hommes du clan, ce n’est même pas la peine car la mentalité perdure, hadj Moussa, Moussa lhadj.

    Gatt M'digouti
    17 juillet 2018 - 9 h 18 min

    Il était temps ! On a failli attendre ! Le ver est dans le fruit, néanmoins il y a un début à tout. Tout de même, ces changements prouvent que ce corps est entaché de corruption, de passe droit et que la panique a atteint des hauts sommets.
    Des zones d’ombre entourent cette restructuration et des questions se posent. Pourquoi maintenant, alors que tout le monde savait depuis longtemps que certains éléments de ce corps influaient en toute impunité sur le mode de vie des citoyens en autorisant des importations pourtant interdites, tel que les produits pyrotechniques, des produits avariés avec nouveau étiquetage mettant en danger la santé du citoyen, des produits cancérigènes, etc.
    C’est une bonne chose mais qui ne sera efficace que si la société civile s’implique. Il est temps en tant que citoyens, nous défendons nos droits au lieu de se lamenter et s’apitoyer sur notre sort et ce dans tous les domaines.
    Via Twitter et les réseaux sociaux dénonçons tout et portons à la connaissance de nos dirigeants nos doléances. Le boycott de la sardine a porté ses fruits, elle se vend à 100 DA.
    # Dénonce ton douanier
    # Dénonce le constructeur de voiture
    # Dénonce les noyades de nos jeunes morts dans des eaux dangereuses faute de piscines.
    # Dénonce le mauvais accueil APC, Air Algérie, Hôpital, saleté, etc.
    Pacifiquement et avec responsabilité dénonçons. Nous ne voulons plus être des cobayes passifs et désespérés. Demain nous aurons des comptes à rendre à nos enfants.

      anti khafafich
      17 juillet 2018 - 11 h 13 min

      yarham waldik ya chikh

    Zaatar
    17 juillet 2018 - 7 h 58 min

    Comme si tous ces changements vont solutionner la problématique du pays. Comme si ces remplacements « d’hommes » à la tête de cruciales institutions vont apporter une évolution dans la façon de faire acquise depuis l’indépendance à nos jours. Tout le monde sait comment fonctionne une toile, un réseau, un ensemble de nœuds et de maille réglé à la perfection dans un but précis. C’est ce que nous appelons chez nous le système. Celui qui gère le pays depuis l’indépendance à nos jours. Ce n’est pas parce qu’un nœud ou deux de la toile ont été défaillants que toute la toile va se remettre en cause. Au contraire, les nœuds défaillants sont vite détectés (surtensions, mauvaise circulation du courant, mailles haletantes…etc) et sont automatiquement expulsés et remplacés par de nouveaux nœuds plus apte à répondre aux exigences de la toile. C’est ainsi qu’on a un système perfectionné que l’on a à chaque fois appelé H’mida.

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