Gendarmerie nationale : quatre commandants régionaux limogés

Ghali Belkecir
Ghali Belkecir. PPAgency

Par Hani Abdi − Les changements à la Gendarmerie nationale se poursuivent depuis le limogeage inattendu du commandant en chef, le général-major Menad Nouba, le 4 juillet courant. En tout, quatre commandants régionaux ont été remerciés et deux autres ont été mutés.

Les généraux limogés sont Mostapha Lalmas, responsable du 4e commandement régional de la Gendarmerie nationale à Ouargla, Araar Abderahman, chef du 1er commandement régional de la gendarmerie à Blida et  Tahar Meghalet du 5e commandement régional à Constantine. Autre commandant régional remercié, celui de Béchar, le colonel Ali Oulehadj Yahia. Le général Remli Abdelkrim a été muté de Tamanrasset à Ouargla où il a remplacé le général Mostapha  Lalmas. Le colonel Smail Serhoud, qui était au commandement d’Alger, a remplacé le général Tahar Meghalet au 5commandement régional de la Gendarmerie nationale à Constantine. Le colonel Mohamed Hamiti a été installé à la tête du commandement régional de Béchar, à la place du colonel Ali Oulehadj  Yahia.

Le nouveau commandant de la Gendarmerie nationale, le général Ghali Belkecir, opère ces changements en concertation directe avec le chef d’état-major, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, également vice-ministre de la Défense nationale. L’opération n’est pas achevée, a-t-on appris de sources sûres.

Ces changements interviennent dans un contexte politique marqué par des limogeages de hauts responsables en cascade, dans différents secteurs d’activité. De la police à la gendarmerie en passant par la justice, des dizaines de responsables ont été démis de leurs fonctions. Les raisons de ces limogeages ne sont jamais données de manière officielle. Mais tous les observateurs les lient, à tort ou à raison, au scandale Kamel Chikhi, principal accusé dans l’affaire de la cocaïne et dans trois affaires de corruption.

H. A.

Comment (24)

    Anonyme
    26 juillet 2018 - 1 h 16 min

    Erdogan inspire l’Algérie.

    Algerian
    26 juillet 2018 - 0 h 04 min

    Je pense que ce qui se déroule depuis quelques jours est un ‘soft’ coup d’État unique dans les annales de la politique dans la mesure ou la victime de ce coup d’État est autorisée a finir son mandat. Mais pas question d’un 5eme mandat. Exit donc les Bouteflika.

    La raison?
    Je pense que l’état de délabrement atteint par nos institutions – le Cocainegate étant la goutte qui a fait déborder le vase – a fini par convaincre les principales puissances(USA, France), qui étaient déjà très inquiètes quant a la stabilité du pays dans une région terriblement instable, de ne pas prendre le risque d’un 5eme mandat avec un président terriblement amoindri physiquement.

      Anonyme
      26 juillet 2018 - 15 h 43 min

      Beaucoup d’officiers valeureux et intègres ont été écartés parce qu’ils ne font pas partie du « club ».

    Chibl
    25 juillet 2018 - 23 h 35 min

    ce truc de cocaïne n’a rien a voir avec ce mouvement de dégommage ce n’est qu’un prétexte, vous trouvez normal qu’ont dégomme tout ce personnel sans donner aucune explication? même dans la dictature turc d’Erdogan il y a le prétexte du coup d’état, demain matin le policier du rond point sera demis de ses fonctions a ce rythme, ceci est un jeu de rôle, rien de plus, en plus les gens dégommés ne sont aucunement sanctionnés, ont reproche quoi a ces gens?

    ben
    25 juillet 2018 - 19 h 42 min

    vous.n.avez aucun sens du language ni de la semantique la rotation des rspobsables de tout organisme est un phenomene normal limoger quelqu un c est de lsanctionner pour une faute commise alors soyez sérieux

    Anonyme
    25 juillet 2018 - 19 h 35 min

    monsieur le président permettez de vous présenter mes respects et vous demandez et comme pas mal d algérien révoltés ,humblement de bien vouloir faire limoger ce personnage indigne qui occupe le poste de directeur de l éducation de la wilaya de mascara pour les raisons que vous devriez être certainement informer ces même raison qui on fait honte a l éducation et a la nation ..a voir la photo ,de son piédestal ses pieds ne touche plus parterre et ne risque pas d être étouffer par la modestie ,,pour un cadre de l enseignement ce n est ni un modèle ni un exemple de ce qu il instruit et pour son manque de savoir-vivre

    Anonyme
    25 juillet 2018 - 18 h 15 min

    y a quelque années ça aurait étés du domaine de la science-fiction que les intouchables perdent leurs piédestal un bon pas vers la démocratie et peut être l éradication de la corruption

      Geronimo
      25 juillet 2018 - 21 h 14 min

      Tu crois vraiment au Père Noêl! Dis plutôt que nous manquons cruellement de journalistes d’investigation qui puissent nous informer des dessous de ces renvois de ces hauts cadres des services de sécurité! Tous ces limogeages sont suspects.

    Rayés Al Bahriya
    25 juillet 2018 - 17 h 56 min

    Que tu sois prix Nobel ou un génie…tu passes
    Pour un inaperçu.
    Voilà l’Algérie militaro gendarmo policier.
    Un nouveau état colonial.

    fatigué
    25 juillet 2018 - 17 h 47 min

    Il y avait un problème au niveau des RM, le chef RM étant général et le chef R.darak étant général aussi, il y a eu par le passé des moments hilarants ou le chef RM ordonne qq chose au chef R.Darak et celui ci refuse et dit  » tu n’as pas à me donner des ordres, moi aussi je suis « génénane » « .
    La solution c’est de mettre des colonels à la place des généraux comme ça on assistera plus à ce genre de scene.

      Kamel
      25 juillet 2018 - 18 h 39 min

      Vous faites une confusion. La gendarmerie est chargée essentiellement de la police judiciaire (recherches et répression des crimes) et délits et l’action dans ce contexte est encadrée et dirigée par la justice. Elle exerce aussi des missions de renseignements et police administrative avec les autorités locales. Pour la sécurité des biens et des personnes ainsi que le maintien de l’ordre elle est placée sous l’autorité du wali et ministre de l’intérieur. Elle ne conserve qu’un aspect limite du caractère militaire.

        fatigué
        25 juillet 2018 - 18 h 59 min

        @Kamel
        25 juillet 2018 – 18 h 39 min
        ____________________________________________
        vous oubliez le chef de secteur militaire qui a droit de regard sur tout ce que fait la gendarmerie.
        Le chef de région militaire chapeaute le commandant régional de gendarmerie depuis belle lurette et plus encore depuis le terrorisme et l’état de siege.
        Bref les situations que j’ai décrites ont bien eu lieu et beaucoup de témoins en parlent.

          kamel
          25 juillet 2018 - 19 h 52 min

          sur le plan de la lutte contre le terrorisme, le commandement militaire dispose de la direction opérationnelle sans plus. la gendarmerie est une institution républicaine qui obéit à la loi. Dans ce cadre, elle est doublement placée sous la direction du pouvoir judiciaire et exécutif essentiellement.

          mouatène
          26 juillet 2018 - 18 h 07 min

          Monsieur Kamel bonjour. merci pour la leçon. en principe tous les citoyens sont censés ne pas ignorer la loi, mais comme il y en a toujours de ces messieurs qui l’ignore et croient siffler plus fort que le bouc, je penses qu’il ne faut faire attention à leurs réactions. elles sont NORMALES.

    mouatène
    25 juillet 2018 - 17 h 41 min

    le mot « limogeage » retenti trop ces jours ci. mesdames et messieurs, moi je vois que c’est le moment de faire comprendre à tous les plus de 60 ans, qu’il est temps de penser à la retraite et profiter d’un temps de repos mérité. l’exemple est bien là, un commandant de la gendarmerie nationale jeune et dynamique cela veut tout dire. une carrière a ses débuts et sa fin. et ça fait plaisir de constater je rajeunissement de nos institutions, non ?. bonne journée.

    Yacine
    25 juillet 2018 - 17 h 28 min

    Ce qui nous intéresse n’est pas tant de savoir qui quitte son poste et qui le remplace , mais le pourquoi du comment du limogeage des uns et de leur remplacement par d’autres !
    En gros , nous voulons les bilans de ceux qui partent , les états de services et les engagements de ceux qui s’installent à leurs places !
    Combien de ministres , de premiers ministres , de présidents , de directeurs centraux et régionaux sont entrés par effraction dans la vie publique (c’est à dire notre vie en tant que peuple et nation ) et sont partis en catimini sans qu’on en sache pourquoi ? Tout cela se passe dans l’opacité la plus totale parce que le peuple n’a jamais été souverain , il a juste été utilisé comme une caution populaire par tous les pouvoirs successifs !!

      Geronimo
      25 juillet 2018 - 21 h 22 min

      Tu crois vraiment au Père Noêl! Dis plutôt que nous manquons cruellement de journalistes d’investigation qui puissent nous informer des dessous de ces renvois de ces hauts cadres des services de sécurité! Tous ces limogeages sont suspects.

    mergou
    25 juillet 2018 - 16 h 45 min

    On a l’impression d’assister au scénario du coup d’État…raté en Turquie.

      Mme CH
      25 juillet 2018 - 17 h 49 min

      Même intuition, mais, ils ont peut être déjoué un coup d’état qui se tramait en douce et se préparait dans l’air avant le jour J. Car cette affaire de coc ne m’a pas tellement convaincue…!! Wal 3ilmou Li Allah…!
      Je ne sais pas si c’est l’inspecteur Tahar ou l’inspecteur Colombo qui a découvert le pot aux roses…..en cas où cette supposition était vraie bien sûr…!

    Anonyme
    25 juillet 2018 - 16 h 28 min

    Que reste t-il de ce pays.
    Finalement, rien ne fonctionne.

    Anonim
    25 juillet 2018 - 15 h 53 min

    Ce mouvement en temps normal passe inaperçu. Maintenant vu que se sont majoritairement des généraux qu’on écarte au profit de colonels, l’objectif est clair, c’est pour donner plus de poids au nouveau chef qui est général depuis peu. On risque même d’écarter tous les généraux et généraux majors de la Gendarmerie pour ce seul motif.

    MELLO
    25 juillet 2018 - 15 h 04 min

    Finalement un bien peut venir d’un mal: 700 kg de cocaine , interceptes au large d’Oran ,dans une cargaison de viande importee par kamel «  le boucher » , ont fait trembler toute une institution ,supposee etre la plus stable et la plus nationaliste. On attend aussi , une cascade de mise a l’ecart dans le secteur verreux de l’administration. Est elle plus propre que la defense nationale ? Surement pas. L’executif national doit prendre ses responsabilites au vu d’assainir le secteur. Tout , absolument tout, doit subir une profonde reforme, jusqu’a rendre le pouvoir au peuple. Ce peuple est il majeur ? . Oui il existe des milliers de patriotes et democrates qui sauront injecter un changement pacifique a ce pays. Que vive la transparence en Algerie.

      Anonyme
      25 juillet 2018 - 16 h 50 min

      Le Chikhi ne serait que le missile et il n’en reste plus que des petits fragments. Entre temps la cible du missile est maintenant en ruine.
      Cela ne sert à rien de s’acharner sur les petits fragments du missile. Il faut maintenant reconstruire.
      Le probleme maintenant serait de savoir de combien d’autres missiles de type de « Chikhi » il y aurait, qui attendraient pour nous exploser à la figure et pour démolire la baraque.
      Il faudrait bien les désamorcer avant.

        Chibl
        26 juillet 2018 - 0 h 04 min

        YA SI MOHAMED il n y a plus de baraque,nous avons un peuple inculte,une elite en exile, les caisses presque vides,une corruption generalisée…etc

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