Comment une télévision israélienne a commenté la fête du 5 Juillet

5 Juillet Melloul
Patrick Drahi et Frank Melloul. D. R.

Par Karim B. – La chaîne sioniste i24 a commenté la fête de l’indépendance de l’Algérie en remémorant les massacres d’Oran. La chaîne, dirigée par Frank Melloul, ancien conseiller de Dominique De Villepin à Matignon, retrace, selon sa propre vision des faits et de façon orientée, les heures qui ont suivi l’annonce de la fin de la guerre à Oran. «Des dizaines de milliers d’Algériens se dirigent vers le centre-ville et se retrouvent progressivement aux ports des quartiers à dominante européenne. Ils convergent vers la place Karguentah puis vers la place d’Armes. A 11 heures, un coup de feu retentit. Un signal qui annonce le début du carnage. La foule est déjà surexcitée. Elle hurle des cris de haine et se lance dans une chasse aux Européens. Epilogue de la Guerre d’Algérie, son plus grand massacre, le massacre d’Oran», narre la présentatrice de la télévision lancée par Patrick Drahi en 2013.

«Pendant les six heures que la tuerie va durer (…), haches, couteaux, pistolets, pierres sortent des poches et des sacs. On tire, on lapide, on égorge. En quelques minutes, des dizaines de morts. Les cris des mourants sont couverts par ceux des assaillants», affirme encore cette chaîne dont le siège se trouve à Tel-Aviv.

«Dans toute la ville, on entend ‘’mort aux roumis !’’, ‘’mort aux houdis !’’. Des camions vont et viennent pour transporter les cadavres dans les charniers. Des hangars, des gymnases, des entrepôts commerciaux se transforment en lieux de détention. Des dizaines d’hommes et de femmes disparaissent. Des hommes et des femmes dont on ne sait pas, jusqu’à aujourd’hui, ce qu’ils sont devenus», récite la présentatrice non sans théâtralité. «Au milieu du chaos, ajoute-t-elle, des Algériens vont sauver des vies mais, au total, entre 700 et 1 200 sont assassinés ce 5 juillet 1962. Vers 17 heures, après une journée de massacres et d’agonie, les capitales internationales commencent à insister auprès de Paris pour savoir ce qu’il se passe à Oran. Les portes des casernes s’ouvrent enfin. En une heure, les patrouilles armées rétablissent le calme dans la ville. Un couvre-feu est instauré. Plus personne dans les rues d’Oran, excepté les camions qui nettoient la ville de ses cadavres, lave le sang qui macule les rues et effacent les traces du carnage.»

Et de conclure : «Le 6 juillet, Oran est propre. C’est l’acte de naissance de l’Algérie nouvelle. Un acte de naissance paraphé du nom des quelque mille morts du massacre d’Oran. Une page blanche dans l’histoire de l’Algérie française. Une histoire sans preuves et sans empreintes, sinon dans le souvenir de ceux qui l’ont vécue.»

Derrière ce rappel historique, on entrevoit clairement une haine aussi bien à l’égard de l’Algérie que du général De Gaulle à qui le binôme Drahi et Melloul, puissants lobbyistes sionistes en France, reprochent d’avoir abandonné les pieds-noirs qu’il aurait livrés pieds et poings liés aux «hordes sauvages» algériennes. Pourtant, voilà ce qu’écrit l’historien Benjamin Stora, faut-il le préciser, natif d’Algérie et de confession juive : «Après les accords d’Evian du 19 mars, les attentats de l’OAS ne cessent pourtant pas. On pourrait même dire que le terrorisme croît en violence : assassinats individuels de musulmans, chasse à l’homme, explosions au plastic, tirs de mortiers. A la fin du mois d’avril, une voiture piégée explose dans un marché très fréquenté par les Algériens musulmans en ce moment de Ramadhan. C’est une première du genre et, le 2 mai, le même procédé, une voiture piégée qui explose dans le port d’Alger, fait 62 morts et 110 blessés, tous musulmans. En mai, à Oran, quotidiennement, 10 à 50 Algériens sont abattus par l’OAS. La férocité est telle que ceux qui habitent encore des quartiers européens les quittent en hâte. Le 7 juin est l’un des points culminants de la ’’politique de la terre brûlée’’ que prône désormais l’OAS : ses ’’commando Delta’’ incendient la Bibliothèque d’Alger et livrent aux flammes ses 60 000 volumes. A Oran, ce sont la mairie, la bibliothèque municipale et 4 écoles qui sont détruites à l’explosif. Plus que jamais, la ville où règne une anarchie totale est coupée en deux : plus un Algérien ne circule dans la ville européenne.»

Patrick Drahi et Frank Melloul ignoraient-ils ces faits ? Bien sûr que non.

K. B.

Comment (34)

    Watani Watani
    30 juillet 2018 - 21 h 47 min

    Salam Lkhawa, juste pour ne pas confondre, kaddour ben ghabrit est le frère du grand père de la ministre actuelle, son coté obscure est qu’il était avec hachakom le rois du marroukistan moulay el hafid le fameux rois qui a abdiqué en 1912 pour le compte de fafa, alors celui qui faisait la fameuse traduction est si kaddour. regardez les images archivées.

    Brahms
    29 juillet 2018 - 14 h 40 min

    Tous ces juifs ont des double discours. Regardez la Libye a été détruite par Nicolas Sarkozy (Juif de Tchécoslovaquie) n’hésitant pas à faire 120 000 morts + des blessés graves, dégâts matériels considérables, une économie à l’arrêt depuis 2011 et des migrants en pagaille qui se noient dans la Méditerranée. Voilà, ce qu’un juif est capable de faire. Le but étant de voler le magot du Colonel Kadhaffi (360 milliards de dollars) dont 16 milliards de dollars ont déjà été volés en Belgique + obtenir le marché de la reconstruction pour les entreprises européennes afin de développer leur chiffre d’affaires. Ainsi donc, tous ces juifs passent leur temps à échafauder des stratégies pour prospérer et faire dégringoler des États sans se soucier des conséquences dommageables. Voilà, leur business.

    Brahms
    29 juillet 2018 - 14 h 10 min

    02 juifs devenus français grâce au Décret Crémieux. Ils sont bien habillés costards, cravates. Les juifs ne cherchent qu’à manipuler, voler les économies des pays, capter l’or, les diamants, le cash. Ils veulent juste des emplois assis près du radiateur et se prennent pour des gens très intelligent. Il n’y aucun juif qui va à la caisse d’allocation familiale ou à pôle emploi. Ils veulent juste des commerces, des magasins, des hypermarchés pour ramasser l’oseille au maximum. Ensuite, ils construisent des réseaux en s’adaptant à la législation du pays d’accueil, à ses coutumes et à ses mœurs pour passer incognito afin de développer leur État d’Israël, le tout, en se servant des structures du pays d’accueil. Par exemple : Jack Lang servira la sécurité d’Israël ou Laurent Fabius ou encore Nicolas Sarkozy (Points communs : Tous les 03 Juifs). C’est ça leur force.

    Brahms
    29 juillet 2018 - 13 h 54 min

    En 1990, il y a eu 150 000 morts en Algérie sans compter les blessés graves. Cette tragédie a été organisée par les AL SAOUDS d’Arabie Saoudite (secte juive), le Qatar (wahhabisme), Israël et l’Europe qui avait fermée les yeux. Vous avez donc bien vengé vos morts juifs ou catholiques. Seulement, le boomerang du terrorisme vous est revenu à la face touchant même les USA par un attentat spectaculaire en date du 11 septembre 2001 avec + de 3 000 morts. S’agissant d’Israël, les soldats israéliens tuent des palestiniens tous les jours donc par leur comportement, on voit bien que les israéliens n’avaient pas d’avenir en Algérie. AH OUI, au lieu de critiquer les algériens sans arrêt, vous devriez plutôt les remerciés car en 1830, la France surendettée avait volé grâce à 02 complices juifs (Bacri et Busniak) 62 tonnes d’or au Dey D’Alger + 240 tonnes d’argent + 05 milliards d’euros de l’époque + 1 millions de pièce d’or, les canons de Baba Merzouk qui sont à Marseille, Toulon et en Bretagne en plein centre ville (places). Ce recel de bien volé fut transmis en partie à la famille Rothschild très connue en France dans les courses hippiques ainsi qu’à la Famille Antoine de Sellière ex – patron du MEDEF. Ensuite, cet argent a permis de créer l’idée de l’État d’Israël en 1870 afin de placer tous les juifs qui erreraient à travers le monde à manipuler et à tenter de chaparder les économies ou les richesses de tel ou tel pays. Enfin, en 1948, les capitaux volés à l’Algérie permirent à tous ces juifs errant de voler la Palestine pour construire leur prétendu État. Voilà, la réalité.

    Yeoman
    29 juillet 2018 - 0 h 24 min

    Et nous faisons quoi pour faire face? Pas un seul journal digne de ce nom. Pas une seule chaîne de télévision qui vaille le coup d’être regardée pendant plus de cinq secondes. Quant à nos journalistes, quand ils veulent paraître intéressants, ils ne trouvent rien de mieux à faire que de hurler sur tous les toits que l’Algérie est un pays de m…. En espérant que leur jérémiades puissent porter jusque… en France.

    anonymette
    28 juillet 2018 - 23 h 51 min

    drahi et melloul ne sont pas algériens ce sont des mokokos alors je ne vois pas pourquoi vous vous questionnez au sujet du fait qu’ils ignorent les écrits de benjamin stora ???? cette histoire ne les regarde pas tout simplement! par ailleurs, nous ne pouvons pas garder secrets certains épisodes noirs de notre passé , nous devons les connaitre et les analyser pour en tirer les enseignements qui nous guideront vers un avenir plus apaisé; Il faut arrêter les raccourcis carnages de l’oas donc réponse des algériens par des carnages, sommes nous condamnés à normaliser la violence encore longtemps ????

    MOHAMMED BEKADDOUR
    28 juillet 2018 - 21 h 00 min

    D’Un Sémite à Ces Sémites : René Vautier a dit que Les Français ont inventé les chambres à gaz avant Les Allemands, ceci en mémoire de l’enfumage dans les grottes du Dahra d’un millier de femmes, d’enfants et de vieillards des Ouled Riah par le général Pélissier, (1845)…Envoyez leur la liste des massacres, des « BeauMassacres accomplis au nom de la France du 14 juin juin 1830 jusqu’à juillet 1962 ! Avec copie pour… Toute La Planète !

    صالح/ الجزائر
    28 juillet 2018 - 18 h 26 min

    Durant la Seconde Guerre mondiale, Si Kaddour Benghabrit , né à Sidi Bel Abbès dans une famille originaire de Tlemcen , et mort en 1954 à Paris , fondateur de l’Institut Musulman de la Grande Mosquée de Paris , aurait sauvé la vie d’une centaine de juifs en leur faisant octroyer par le personnel administratif de la mosquée des certificats d’identité musulmane, qui leur permirent d’échapper à l’arrestation et à la déportation par des collabos français .
    Dans un documentaire intitulé La Mosquée de Paris, une résistance oubliée, réalisé pour l’émission « Racines » de France 3 en 1991, on rapporte que ce sont les Francs-tireurs et partisans algériens du FTP, essentiellement constitués d’ouvriers, qui avaient amené ces juifs à la Mosquée de Paris afin de les protéger .
    Source wikipédia
    ————
    Si les Algériens ont pu venger certains des leurs massacrés par les attentats de l’OAS après 19 Mars 1962 , avec haches, couteaux, pistolets , pierres , pendant les six heures du 05 Juillet 1962 , combien d’Algériens ont été massacrés durant 132 ans d’occupation en général et sept et demi de guerre de libération , du 01/11/1954 au 19 /03 /1962 , en particulier , par les pieds-noirs et concitoyens de l’ex. locataire du Matignon , avec avions , chars , mortiers , l’Alliance atlantique OTAN ? mitraillettes , napalm , missions punitives , la faim , les maladies …

    mouatène
    28 juillet 2018 - 16 h 17 min

    tout l’or du monde ne les rendra heureux. ces deux apatrides se remémorent ce qui est arrivé à leurs ancètres supplétifs du colonialisme. un peu tard mais est il toujours que c’est leur histoire à eux. et bien, je leur dirais que c’est bien de temps à autre de se documenter. n’oubliez pas de vous en souvenir l’année prochaine pour nous raconter la suite, parce que ce n’est pas seulement ça. au fait, votre pays c’est ou et votre drapeau c’est comment ?. à moins que vous etes vous aussi des « citoyens du monde ».

    Anonyme
    28 juillet 2018 - 16 h 05 min

    C’est tout? Les mentors de cette chaîne ont surtout oublié de commenter les massacres du 8 Mai 45,et ceux commis sur les populations du sud lors des essais nucléaires Gerboise.
    A ce jour,un fort pourcentage de ces population souffrent de cancers de plusieurs types,et plusieurs bébés naissent avec des malformations. Ça vous n’en parlez pas.
    Et tous ces Algériens jetés,et noyés dans la Seine? Évidemment, les journalistes de cette même chaîne feignent de ne pas connaitre ce qui s’est passé lors de ce sinistre crime collectif. Et,et,et….
    En revanche cette même chaîne devrait informer les Français honnêtes des véritables crimes de Sarkozy, Hollande, et Macron. Sarkozy a torpillé la Libye et assassiné Kadhafi, Hollande a violé le droit international en attaquant un pays souverain, la Syrie, et en livrant des missiles aux terroristes pour attaquer ces civils Syrien. Macron est sur la même lancée, tout hypocrite qu’il est,il est aussi menteur et usurpateur. Les lance missiles français MILAN retrouvés en possession des terroristes en Syrie, il en connaît un bout le micron tout autant que sur les manœuvres des Casques Blancs dans les villes syriennes.
    Pourquoi Macron a vendu Alstom aux US, dont ils ont le contrôle? Les secrets des turbines des sous-marins français ça vous dit quelque chose messieurs dames de i24? Et la fusion de Alstom-Siemens sur les équipements ferroviaires,ça ne vous dit rien non plus !? Et la franc-maçonnerie et Macron? Non plus!?
    Et les réseaux pédophiles? Évidemment, vous n’avez jamais rien vu,ni entendu.
    Moralité, Dragon Melloula vous êtes tous complices de ces escroqueries que vous camouflez au peuple français,et à l’évidence l’Algérie vous restera toujours à travers la gorge. Tant bien, pis pour vous,et surtout changez de métier,vous abusez de la naïveté de vos téléspectateurs, qui du reste ne sont pas aussi dupes que vous le laissez penser!

    financier
    28 juillet 2018 - 14 h 23 min

    Citation du philosophe chinois Lao tseu

    “Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre.”

      Anonyme
      28 juillet 2018 - 18 h 06 min

      Et en plus ça marche à tous les coups. Quelqu’un vous offense ? Souvenez-vous en. Travaillez pour votre vie. Ensuite le Destin se chargera de vous amener la nouvelle concernant cet offenseur : cela va très mal pour lui. Ces arrogants ne connaissent pas un texte célèbre : les arrogants sont saisis par la houppette de leur arrogance.
      De la Fontaine : « Patience et longueur de temps valent mieux que force et rage ».
      La clé est simple : formez-vous sans relâche et formez vos enfants, c’est la seule façon de renverser les rapports de domination. Formez-vous y compris à l’hébreu et à leur mode de fonctionnement et là c’est le sésame.

    Cheikh Hamdane
    28 juillet 2018 - 14 h 00 min

    Le sinistre général Edmond Jouhaud était le superviseur de l’antenne du Mossad en Oranie. Sa ferme à Bou Sfer était le siège du sinistre Mossad. après sa fuite, nous avons découvert des machines Ronéo et des fausses tractes au nom du FLN. Le capitaine Bakhti Nemmich était présent à Oran et a même arrêté plusieurs individus algériens qui provoquait la pagaille et si j’ai encore bonne mémoire, il a arrêté le nommé Moueden Attou et ramené au Pont Albin.

    Cheikh Hamdane
    28 juillet 2018 - 12 h 40 min

    Nous laissons le soins à madame Claire Benkimoune, une juive d’Algérie qui habitait Oran de répondre à ces sinistres détracteurs sionistes:

    « Je m’appelle Claire Benkimoun. J’ai 84 ans. J’habitais à Oran, au 23 boulevard Joffre [aujourd’hui boulevard Maata Mohamed El Habib. Il constituait la limite orientale du quartier juif], près de la Place d’Armes [place du 1er Novembre 1954] et de la mairie. J’étais à Oran le 5 juillet 1962 et je peux témoigner sur des faits qui se sont produits dans mon quartier et sous mes yeux.

    Nous sommes une famille qui habitait Oran depuis de très nombreuses années avant la conquête de l’Algérie par la France. Je possède des papiers indiquant que le grand-père de mon mari avait demandé la nationalité française sous Napoléon III.

    Au cours de la guerre d’Algérie, le frère aîné de mon mari, Simon Benkimoun, a été assassiné le 8 décembre 1961 par un tueur de l’OAS, qui n’a pas pu être identifié. Nous avons su par certaines personnes que quelqu’un qui habitait le quartier soupçonnait mon mari d’aider le FLN avec son frère Simon, alors que mon mari ne s’est jamais mêlé de politique de quelque côté que ce soit.

    La situation était devenue plus difficile, avec de plus en plus d’attentats, d’assassinats… Nous avons vu tuer sous nos yeux aussi bien des musulmans que des Français, qui marchaient dans la rue. J’ai pensé qu’il était plus prudent que mes enfants soient à l’abri en métropole. Mes parents les ont emmenés à Paris le 8 février 1962. Je suis donc restée à Oran avec mon mari, qui était fonctionnaire aux impôts.

    A partir de mars 1962, la plupart des résidents de l’immeuble où nous habitions, comme dans tout le quartier, avaient quitté Oran. Dans notre immeuble, sur onze logements, ne restaient plus que le gardien, un locataire et nous. Malgré les attentats, la vie semblait plus calme. Nous sortions avec des cousins encore présents à Oran, nous allions à la plage et nous n’avons jamais été inquiétés.

    Le 1er juillet 1962 a été organisé un référendum sur l’indépendance de l’Algérie. Nous avons été voter rue Léoben [rue Houari Lakhdar]. Les bureaux de vote étaient situés dans les bains maures [hammam], l’un pour les hommes, l’autre pour les femmes. L’indépendance a été proclamée le 3 juillet.

    Le 5 juillet, mon mari était allé travailler comme d’habitude. Vers 10 heures, j’ai entendu du bruit dans la rue. Je suis allée au balcon et j’ai vu un défilé de personnes qui fêtaient l’indépendance, qui chantaient, qui dansaient. Il y avait des enfants, des femmes. C’était la fête. J’avais l’impression d’être au carnaval de Rio.

    Sur le balcon de l’immeuble mitoyen se tenait le fils d’une cousine, Paul Benichou. Nous plaisantions et je lui ai dit : « Paulo, en France, ils doivent se demander ce qui se passe et nous nous sommes tranquilles au balcon à regarder le défilé… » C’est là que j’ai regretté de ne pas avoir une pellicule dans la caméra pour filmer la manifestation et pouvoir la montrer.

    Mon mari est rentré plus tôt que d’habitude et m’a dit : « Cet après-midi, nous avons congé. » Il était passé à la poste centrale où nous avions une boîte postale car le courrier n’était plus distribué.

    Nous avons continué à voir le défilé ensemble. Tout le boulevard Joffre était noir de monde. Ce boulevard conduisait directement à la Place d’Armes [où un rassemblement avait lieu pour hisser le drapeau de la nouvelle Algérie sur la mairie]. C’était l’itinéraire naturel venant de la partie musulmane de la ville qui était appelée le « Village nègre » [aujourd’hui  » Ville nouvelle « , c’était le quartier d’Oran à majorité musulmane, situé au sud de la ville].

    Léon Tabet, un de nos cousins qui vivait avec sa mère qui avait 98 ans, est passé nous voir, car leur courrier arrivait à notre boîte postale. Nous étions en train de parler lorsque nous avons entendu des coups de feu. Nous avons vite fermé les persiennes de la pièce où nous nous trouvions et c’est à travers elles que nous avons suivi ce qui se passait dans la rue.

    C’était la débandade. Les femmes qui criaient, les hommes qui couraient, on tirait les enfants par la main. Il y en a même qui ont abandonné leurs chaussures. Les coups de feu sont partis des terrasses des immeubles avoisinants. Les immeubles du quartier n’avaient pas de toit mais des grandes terrasses, où il y avait des lavoirs.

    Mon mari m’a dit : « Je vais aller chercher la radio dans la chambre pour écouter s’ils donnent des informations sur ce qui se passe. » Cette pièce donnait elle aussi sur le boulevard. Au moment où il ressortait de la chambre, il y a eu une rafale de mitraillette qui a été tirée sur lui et il a eu juste le temps de s’abriter dans le couloir. Après coup, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait au moins quatre ou cinq impacts de balles sur toute la hauteur de la fenêtre. Les vitres et la crémone était cassée. Une balle est allée se ficher en bas dans le lit. Une autre est allée dans une autre chambre de l’autre côté du couloir. Une autre a ricoché sur le mur et a frappé l’armoire. C’étaient des trajectoires qui ne pouvaient provenir de tirs à partir de la rue, mais uniquement du toit de l’immeuble en face du nôtre. Toutes les personnes qui ont vu les impacts de balle nous ont confirmé ce point. Mon mari avait fait la seconde guerre mondiale et avait des connaissances sur les armes.

    A travers les persiennes, nous avons vu une voiture cernée par la foule, qui a fait descendre l’homme qui la conduisait. Il était accompagné d’un enfant qui est resté dans la voiture. A ce moment un policier ou soldat de l’ALN [Armée de libération nationale] est arrivé en courant. Il a sorti son pistolet et a tenu en joue les manifestants. Il a fait remonter le monsieur dans sa voiture qui a pu repartir.

    Notre gardien et sa femme, dont l’appartement donnait de l’autre côté, sur une petite rue parallèle au boulevard, nous ont proposé de nous mettre à l’abri chez eux. Notre gardien, qui était un Espagnol antifranquiste émigré en Algérie et membre du Parti socialiste, possédait un laissez-passer du FLN et un autre de l’OAS… Il nous a dit qu’avec lui, nous serions en sécurité. C’est lui qui nous a raconté que le gardien de l’immeuble d’en face, membre de l’OAS, lui avait demandé des renseignements sur mon mari et qu’il le suivait pendant un moment quand mon mari allait à son travail. Notre gardien lui a dit : « Cet homme ne se mêle pas de politique. Je réponds de lui. » Nous n’avions pas de certitude, mais le tir qui visait mon mari est parti du toit de l’immeuble dont ce membre de l’OAS était le gardien…

    Notre cousin Léon nous avait quittés pour rentrer chez lui et retrouver sa mère. Il était descendu dès les premiers coups de feu. Le soir, en se parlant avec des voisins d’un balcon à l’autre, j’ai été prévenue qu’il n’était pas rentré à son domicile. Le lendemain, il n’avait toujours pas donné signe de vie. La ville était partagée en deux secteurs, l’un où nous habitions qui était sous l’autorité de la police du FLN et l’autre à majorité européenne placé sous la protection des gardes mobiles français. Il paraît qu’il n’y avait plus qu’une centaine de policiers du FLN pour assurer la sécurité dans notre quartier.

    Mon mari a continué d’aller travailler régulièrement. Les trois membres de notre famille qui vivaient dans l’autre secteur de la ville, n’ont pas voulu que je reste seule dans notre logement et nous sommes allés les rejoindre dès le 6 juillet dans leur appartement, car leur quartier semblait plus sûr. Tous les matins, cependant, mon mari m’accompagnait jusqu’à notre appartement du boulevard Joffre où je préparais notre futur déménagement.

    Le lendemain de la disparition de notre cousin, nous nous sommes rendus, avec les autres membres de notre famille, au commissariat central pour essayer d’avoir des informations. Nous avons été très correctement reçus. D’ailleurs le commissaire que nous avons vu était déjà dans la police avant l’indépendance. Mais, il n’y avait aucune nouvelle de notre cousin Léon.

    Nous nous sommes ensuite rendus au lycée Ardaillon, qui était occupé par l’ALN. Là, on nous a indiqué qu’on ferait des recherches. Nous avons appelé les hôpitaux sans plus de succès. Nous avons appris que des personnes avaient été assassinées, notamment boulevard Gallieni [boulevard de la Soummam], mais je n’avais rien vu de là où nous étions.

    Nous avons su qu’un monsieur avait été tué dans un immeuble derrière chez nous. D’après ce qu’on nous a dit, il avait chez lui une tenue militaire et des gens ont pensé que c’était un militaire français alors qu’en fait c’était un homme déjà âgé qui avait son uniforme de la territoriale [les Unités territoriales étaient composées de réservistes français].

    Petit à petit, nous avons eu des détails et avons appris qu’il y avait eu des gens tués, enlevés… Même si parfois, les rumeurs étaient fantaisistes. Ainsi, un rabbin était censé avoir été décapité et ses assaillants avoir joué au football avec sa tête sur la place d’Armes ! Ma mère l’a ensuite vu à Paris, tranquillement assis au Brébant, le café des Grands Boulevards où se retrouvaient les Oranais…

    Nous sommes restés avec l’idée que notre cousin avait été enlevé et tué. Un samedi après-midi, un mois après le 5 juillet, alors que nous faisions la sieste, nous avons entendu un coup de sonnette tonitruant. J’ai voulu aller ouvrir mais, par précaution, le cousin chez qui nous étions n’a pas voulu que j’y aille. Il a ouvert la porte et nous avons découvert Léon Tabet, l’air triomphant, malgré sa chemise et son pantalon douteux. Il nous a raconté ce qui lui était arrivé.

    Juste en sortant de notre immeuble, il a été pris à parti par des manifestants qui l’ont battu. Un policier algérien est arrivé. Il l’a dégagé et a vu qu’il était blessé. Il l’a fait conduire à un dispensaire que des religieuses tenaient au Village nègre. Il y est resté quelques jours. C’est pour cela que nos démarches auprès de l’hôpital dans les jours qui ont suivi le 5 juillet étaient restées vaines. Les religieuses se sont rendu compte que son état nécessitait des soins plus importants. Elles l’ont donc fait transporter à l’hôpital. Mais, à ce moment-là nous avions arrêté nos recherches.

    A l’hôpital, les médecins ont constaté que Léon avait une fracture du bras et de la clavicule. Il a été opéré par un chirurgien algérien et il est resté hospitalisé pendant un mois jusqu’au moment où on lui a dit qu’il devait quitter l’hôpital. Il est donc parti comme il était, en pyjama. Un parent avait accompagné sa mère en métropole vers le 20 juillet. Il ne l’a donc pas trouvée en rentrant à leur domicile.

    Il est allé dans l’immeuble où j’habitais, mais n’a trouvé personne. Il s’est rendu dans l’immeuble d’à côté où habitait ma grand-mère, qui était déjà partie mais où il connaissait des locataires. Là, une dame lui a appris que nous étions chez notre cousine. Elle lui a donné de l’argent pour qu’il aille chez le coiffeur, car il avait une barbe d’un mois, et lui a également donné une chemise et un pantalon, ceux avec lesquels nous l’avons retrouvé. Il a rencontré un ami de notre famille qui l’a accompagné jusqu’à nous.

    Nous avons contacté le consulat français qui avait été tout récemment créé. Comme nous devions partir, nous ne voulions pas le laisser seul. Le consulat français l’a pris en charge et l’a rapatrié en métropole où il a été installé dans une maison de retraite de l’armée.

    Avec la population musulmane, nos rapports étaient très corrects. Ma femme de ménage, qui était musulmane, avait cessé de venir car à deux ou trois reprises, elle avait été suivie par des petits jeunes du quartier qu’on voyait armés de grands couteaux. Elle est revenue, une fois l’indépendance proclamée. Cinquante ans après, j’ai enfin eu l’occasion de la revoir, car elle est venue à Paris et m’a rendu visite.

    De même, j’ai continué à aller chez un marchand de légumes musulman. Je n’ai pas rencontré d’animosité. Dans mon quartier, le 5 juillet, j’ai vu des gens qui étaient venus pour fêter l’indépendance. Je suppose que s’ils avaient eu l’intention de venir pour tirer sur des gens, ils n’auraient pas emmené des enfants et des femmes. Pendant au moins deux heures, les manifestants ont défilé dans le calme et sans agressivité. Ils ne regardaient même pas les balcons. Je sais qu’il y avait un autre défilé au boulevard du 2e Zouave [boulevard Hamou Boutlélis] qui aboutissait à l’ancienne rue d’Arzew, qu’on appelait rue du Général Leclerc [rue Larbi Ben Mhidi], où commençait le quartier « français ». Je ne sais pas ce qui s’y est passé.

    Après l’indépendance, un collègue musulman de mon mari lui a proposé de rester en Algérie en lui indiquant qu’il pourrait avoir un poste important dans son service. Mon mari n’a pas donné suite. Il n’était pas question de rester alors que nos enfants étaient en métropole.

    Beaucoup de collègues non musulmans de mon mari étaient partis en métropole et n’avaient pas repris leur poste. Mon mari était en congés d’été à partir du 15 août et nous avions prévu d’aller à Paris. C’est ce que nous avons fait, le 11 août 1962. Quand, une fois à Paris, nous avons raconté ce dont nous avions été les témoins, certaines personnes nous croyaient, d’autres avaient l’air de trouver que nous étions favorables au FLN. Nous avons pourtant uniquement décrit ce que nous avions vu.

    Fallait s'y attendre.
    28 juillet 2018 - 12 h 07 min

    Remarquer comment ils ont assassinés avec facilité deux palestiniens en Algérie. L’Algérie est fini elle suit la logique du Maroc et de la Tunisie !

    Anonyme
    28 juillet 2018 - 11 h 46 min

    Drahi franco-israélien qui n’a conservé que sa nationalité israélienne.
    Sioniste ultrasioniste raciste islamophobe pur jus.
    Donc là il est avec son CONpère dans ce qu’ils savent uniquement faire de la propagande sioniste et de l’Algérie bashing comme tois les meRdias français.
    L’extrême droite de Marine Le Pen a prêté allégeance au sionisme donc une seule et UNIQUE CIBLE : le bougnoule, le musulman c’est hyper pratique.

    Anonyme
    28 juillet 2018 - 11 h 29 min

    L’Algérie commence à devenir un pays Israélien regarder vu du ciel le nouvel aéroport d’Alger avec une pyramide et un oeil. Et oui la Franc Maconnerie comme tout le monde le sait est une branche du Sionisme. A cause des traitres qui trempe dedans, il est déja trop tard !!

      Moskosdz
      28 juillet 2018 - 15 h 17 min

      +Anonyme 11H 29 min//L’étoile de David est déjà frappée sur ton emblème confectionné par le général Français Hubert Lyautey.

        Demainlanuit
        28 juillet 2018 - 22 h 29 min

        l’ALGERIE commence surtout à devenir une république islamique radicale .Oui monsieur , consultes les sites web ET LES MANIFESTATIONS POUR INTERDIRE DES GALAS. Reste sur terre ,le danger du retour de la peste noire est sur le seuil de la maison Algérie et tu lorgnes vers le ciel.

    Moskosdz
    28 juillet 2018 - 11 h 13 min

    Pauvres Européens morts pour avoir réduit à l’état d’esclavage le méchant Algérien dans son propre pays pendant 132 ans,tel est le rôle des médias sionistes,jouer sur les sentiments pour faire du bourreau la victime.

    Anonyme
    28 juillet 2018 - 10 h 29 min

    Certains juifs ont la mémoire courte,ils ont vite oublié ce que leur a fait subir le nazisme.Pendant la guerre d’Algérie c’était de zélés membres de l’OAS et autre main rouge.Maintenant ce sont les plus farouches défenseurs du sionisme et d’Israël dans ses rêves expansionnistes.A présent ils se revendiquent de l’extrême droite raciste et fasciste comme Eric Zemmour et Elisabeth Lévy entre autres oubliant vite que c’est cet extrémisme de droite qui a enfanté le nazisme leur soi disant bête noire.Ils nous déterrent des massacres du 5 juillet 1962 car l’indépendance de l’Algérie leur est restée en travers de la gorge.Ils oublient que c’est l’OAS du sinistre général Léon Jouhaux (un des 4 membres du putch contre De Gaulle) qui a mis le feu aux poudres en voulant gâcher la joie de l’indépendance du peuple algérien en ce jour mémorable.

    Vangelis
    28 juillet 2018 - 10 h 28 min

    Il faut rappeler l’adage qui caractérise la victimisation de l’entité sioniste et sa jumelle la narco-terro-monarchie : drabni ochka, sbakni o bka

      IMAZIREN
      28 juillet 2018 - 12 h 27 min

      Non, dhrabni ou bka, fetni ouchka

    Air Dz
    28 juillet 2018 - 10 h 12 min

    Regardez moi ses deux têtes de z…

    Ceci dit, ne jamais comparer les massacres commis par les misérables français envers le grand peuple algérien avec une poignée de personnes morte à Oran..

    De deux, les b… juifs qui habitaient Oran dans le quartier Ed’Derb L’yahoud ont été les premiers à prendre le large bien avant les P.N …. Donc les fuitards, juifs vous étés très mal placer pour raconter vos histoires de d… m… ! … Pauvres i…, même Moïse l’ont rendue malade !!!! Vous êtes la poisse de ce monde …..

    Mikael
    28 juillet 2018 - 9 h 24 min

    Sans compter la main forte du Mossad offerte à l’administration coloniale française de l’époque services pour éradiqué, tué de « l’Arabe »…., la crapulerie dans toute sa splendeur .

    salim
    28 juillet 2018 - 9 h 24 min

    Ce sont les spécialistes du mensonge et de la manipulation qui cadrent l’histoire d’Algérie selon leurs vœux: du moment

    HOUMTY
    28 juillet 2018 - 9 h 21 min

    SALAM L’KHAWA….. C’est l’histoire du chameau et du dromadaire ! on a aucune leçon d’histoire a reçevoir de ce pdeudo-état sioniste assassin d’enfants, de vieillards et de femmes ! ils ont qu’a se regarder dans un miroir : les masacres de SABRA et CHATILA…. Et les plus de 2 millions de GAZAOUIS dont 60% serait constituée de viéillard et d’ados, parqué comme des bêtes sur une superficie d’a peine 360km carré ! et j’en passe et des meilleurs… VIVE LA MERE PATRIE L’ALGERIE , L’OLP l’ A.N.P et son D.R.S

    ichou
    28 juillet 2018 - 9 h 14 min

    VIVE L’ALGÉRIE LIBRE

      Bônois
      28 juillet 2018 - 14 h 27 min

      Vive l’Algérie, tout à fait d’accord, mais libre…on attend toujours, peut-être après avoir fait subir au clan d’Oujda le même sort que celui des harkis, et des colons.

    TARZAN
    28 juillet 2018 - 9 h 12 min

    tout le monde sait que l’ennemi numéro 1 d’israel est l’algérie, et donc avec leur médias ils font tout pour manipuler le monde par leurs mensonges et manipulations vicieuses pour disqualifier l’algérie et les algériens. remarquez rien que pour le prix noblel de la paix, ils font tout pour que l’algérie et bouteflika ne le reçoivent pas alors que l’algérie et boureflika méritent amplement et largement le prix nobel de la paix. il est scandaleux que cet organisation occulte le rôle de l’algérie dans le règlement des conflits dans le monde où la médiation algérienne est d’une redoutable efficacité et toujours réaliste et visionnaire! sachez que si l’algérie et les algériens sont très appréciés dans le monde (en amérique latine et pays asiatiques on est carrément des héros), c’est surtout pour notre soutien courageux et archi JUSTE à la cause palestinienne et c’est parce qu’on est il faut le dire le rare pays au monde à ne pas avoir peur d’israel. donc les chaines israéliennes peuvent aboyer sur l’algérie, ils nous rendent service! merci; par ailleurs je tiens à préciser que les algériens et moi même ne nous faisons pas d’amalgame entre juifs et sionistes; et que si on est antisémite pourquoi roger hanin est un ami de l’algérie et a préféré être enterré en algérie tout simplemnt parce que lui et plein d’autres quasiment tous les juifs d’algérie savent que les algériens ne sont pas racistes ou antisémites et qu’on les a même sauvé contre les chrétiens d’espagne à la fin du moyen âge pour leur offrir l’hospitalité chez nous en algérie; donc leur reportage ce n’est que du mensonge éhonté et de l’ingratitude!

      blidi samir
      28 juillet 2018 - 14 h 51 min

      bonois!!!l’algerie etait elle libre du temps du bts (batna tebessa souk ahras)???chacun son tour et tourne manege!!!

        Bônois
        28 juillet 2018 - 23 h 05 min

        Batna, Tabessa, Souk Ahras , c’est l’Algérie, mais Oujda c’est le Maroc! Je te rappelle que du temps de BTS, le régionalisme n’a jamais été poussé à son paroxysme comme avec ce clan issu d’une même dechra et non de trois!

        Faux Blidi
        29 juillet 2018 - 2 h 37 min

        On sait que tu n’as rien à voir avec Blida ni la région.

    Alilou
    28 juillet 2018 - 9 h 08 min

    En France on voit naître un mouvement ultraraciste et contre nature naître, c’est l’union de l’extreme droite française et le mouvement sioniste qui est simbolisée par des chaînes de télévisions en l’occurrence BFM TV et i24, leur innemi commun c’est le musulman en général et le maghrébin en particulier, aux yeux de ces médias tout est bon pour salir et manipuler ces populations.

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