Zaâlane : «La nouvelle aérogare d’Alger a coûté plus de 80 milliards DA»

aérogare, Zaalane-AIHB
La mise en service de cette aérogare sera d'un effet structurant pour le secteur. New Press

Le projet d’extension de l’Aéroport international Houari Boumediene d’Alger, consistant dans la nouvelle aérogare devant être livrée au plus tard début 2019, a coûté plus de 80 milliards de DA, a indiqué, samedi à Alger, le ministre des Travaux publics et des transports, Abdelghani Zaâlane.

Dans une déclaration à la presse au terme d’une visite d’inspection aux différents ateliers du projet, notamment le bâtiment central, la ligne du métro, la tour de contrôle et la piste d’atterrissage, le ministre a indiqué que le taux de réalisation global est de 88%, tandis que le taux d’avancement des travaux au niveau du bâtiment central s’élevait à 99%. Le ministre a fait état, à ce propos, du lancement des opérations d’essai des systèmes à l’intérieur du bâtiment central, à l’image du système de surveillance et d’éclairage, les ascenseurs et les carrousels de récupération des bagages.

Dans le même cadre, le ministre a affirmé que cette étape nécessite une coordination étroite entre les différentes entreprises nationales et étrangères concernées par la réalisation. Ces entreprises s’emploient à la réalisation d’une station de métro et d’une station de train, d’un hôtel quatre étoiles limitrophe, la réhabilitation de sa piste d’atterrissage et la construction d’une nouvelle tour de contrôle.

La cadence de réalisation de la nouvelle aérogare a permis une avance d’un mois par rapport aux délais fixés, a fait savoir le ministre, relevant que l’Enterprise de gestion de l’aéroport d’Alger avait entamé la formation des agents et des techniciens chargés de la gestion de cette nouvelle structure.

La réalisation d’un deuxième aéroport d’une capacité de plus de 10 millions de voyageurs par an, en plus de l’actuel aéroport international (6 millions de voyageurs/an) a pour objectif d’accéder au marché du transit qui constitue actuellement un marché important en matière de transport aérien.

La construction de cette nouvelle aérogare coïncide avec l’opération de renouvellement de la flotte d’Air Algérie. Pas moins de 25 nouveaux avions devraient être acquis entre 2019 et 2024, en application du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

Le nouvel aéroport, qui s’étendra sur une superficie de 20 ha, sera équipé d’un parking véhicules de 4 500 places, de trois parkings pour avions, de voies de circulation d’une superficie de plus de 424 000 m2 outre 120 banques d’enregistrement et 84 guichets de contrôle. Cette nouvelle aérogare, dont les travaux de réalisation ont été confiés à la société chinoise CSCEC, assurera un trafic de 10 millions de passagers par an et gérera 1 800 bagages/heure.

L’entreprise publique Cosider avait entamé, l’an dernier, des travaux d’extension du métro d`Alger reliant El Harrach à l’aéroport international sur une distance de 9,5 km avec 9 stations et 10 puits de ventilation. Ce projet devrait être réceptionné fin 2019 ou début 2020. Le réseau sera également doté d’une nouvelle ligne ferroviaire reliant l’aéroport à Bab Ezzouar sur un tronçon de 3 km (dont 1,4 km en tunnel) avec un coût de 9 milliards de DA.

R. E.

Comment (8)

    Anonyme
    1 août 2018 - 0 h 37 min

    J’espère seulement qu’il y aurait des wc propres.

    Mme CH
    29 juillet 2018 - 23 h 14 min

    Moi, je pense surtout à l’étape d’exploitation et de gestion….j’espère seulement qu’ils prendront soin de cet aérogare et qu’ils nommeront des cadres compétents et intègres pour le gérer…sinon ce sera la grande vadrouille….comme ailleurs…!

    Vangelis
    29 juillet 2018 - 6 h 38 min

    Les ministres chefs de chantier qui font des inspections, se considérant à la fois comme financier, ingénieur, électricien, peintre, maçon, etc est une sale habitude prise afin, en quelque sorte, de culpabiliser les algériens sur les coûts des infrastructures et surtout vanter le  » programme  » de fakhamatouhoum.

    Ces travaux indispensables, eu égard au laisser-aller sur la durée d’un demi siècle, ne pouvaient pas rester en retard à cause de la vétusté de l’existant et de l’accroissement de la population. Et encore tous ces travaux sont peu de chose puisque l’Algérie manque encore d’infrastructures pour atteindre le développement de base requis.

    Dans tous les secteurs, on ne peut pas dire que c’est fini. Il manque encore des barrages et autres usines de dessalement afin d’étancher la soir des algériens, de l’électricité surtout au Sud, des autoroutes mais pas comme celle de la prétendue du siècle, des routes et tant de choses dont on n’a pas fini de voir des ministres trainer dans des chantiers pour faire leurs rondes inutiles qui caractérisent leur manque de confiance aux algériens qui travaillent et leur seule volonté de paraître sur les médias en faisant le paon.

    Anonyme
    29 juillet 2018 - 0 h 23 min

    Dans ce montant combien est passé dans les poches de la canaille et de la valetaille,?,On parie que cette aérogare est la plus chère au monde comparée à des aérogares de la même taille et de la même dotation technologique…..l’avenir le prouvera

    DYHIA-DZ
    28 juillet 2018 - 23 h 30 min

    On connait les coûts des projets, mais on a peur de leur qualité.

    Anonyme
    28 juillet 2018 - 22 h 31 min

    Zaâlane : «La nouvelle aérogare d’Alger a coûté plus de 80 milliards DA» et alors c’est un chiffre comme les autres et combien voulez vous qu’il coute?
    Des ministres chefs de chantiers,

    Anonyme
    28 juillet 2018 - 21 h 12 min

    Est-ce que Kamel Chikhi alias «Al-Bouchi» aurait un lien avec le contrat de réalisation de cette nouvelle aérogare ?

      Anonymeplus
      28 juillet 2018 - 21 h 36 min

      Le bouché de lakhdaria, avec le QI d’un haricot ne peut pas comprendre la technicité d’un tel projet. Ce type peut compter les bêtes vu que s’en ai une et éventuellement l’argent, mais ça même un gosse de 10 ans peut le faire.

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