Echange de félicitations entre la DGSN et les Douanes : y avait-il conflit ?

DGSN Lahbiri
Le patron de la DGSN, Mustapha Lahbiri. New Press

Par Karim B. – Une nouvelle tradition semble s’instaurer à la Direction générale de la Sûreté nationale depuis la désignation de Mustapha Lahbiri. Ce dernier avait adressé un message de félicitations au directeur général des Douanes après la saisie de deux millions d’euros à Tébessa. A son tour, le directeur général des Douanes a rendu la pareille à son homologue de la police pour le féliciter de la saisie opérée à l’aéroport d’Alger.

C’est la première fois que de hauts responsables d’institutions officielles s’échangent des félicitations par communiqués de presse interposés. Cette nouvelle approche vise-t-elle à ressouder les rangs pour mieux combattre la criminalité sous toutes ses formes ? Signifie-t-elle, autrement dit, que les deux corps, l’un relevant du ministère de l’Intérieur et l’autre du ministère des Finances, activaient sans coordination, voire dans un esprit de rivalité ?

Les changements décidés en haut lieu et qui ont touché plusieurs institutions sécuritaires et administratives avaient donné lieu à de nombreuses interprétations et supputations quant aux raisons qui ont poussé le président Bouteflika à frapper d’une main de fer pour mettre fin à ce que certains ont qualifié de «guerre des clans».

Le directeur général des Douanes a, dans son message adressé au successeur d’Abdelghani Hamel, exprimé ses «vifs remerciements» et sa «profonde reconnaissance» aux services de la Sûreté nationale, un message considéré par la DGSN comme étant la traduction de «l’esprit d’entraide et de coopération sécuritaire opérationnel efficace entre les différents organes de sécurité». Les responsables des deux institutions ont rappelé leur «entière disponibilité à intensifier leurs efforts et à renforcer leur coordination».

Les résultats de ce resserrement des rangs semblent transparaître au travers des importantes saisies effectuées ces derniers jours, d’autant que l’Etat donne des signes apparents sur sa volonté de juguler les trafics en tout genre qui ont prospéré à la faveur d’un relâchement dû au flou politique qui règne à quelques mois de la présidentielle de 2019.

K. B.

Comment (15)

    Pèlerin
    7 août 2018 - 17 h 18 min

    Je m’adresse aux journalistes Algérie Patriotiques,de soulever le problème des Parkingueurs et des loueurs de Parasols, si une vrai catastrophe et la complicités des services de sécurites .

    Anonyme
    7 août 2018 - 13 h 33 min

    C’est trop beau pour etre vrai
    Les algériens sont responsables, sages, pacifiques, mais pas jusqu’à devenir naifs,
    Et accepter tout ce qu’on leur raconte
    Les facteurs de paix, et de stabilité en Algérie: Justice, Transparence, Démocratie Parlementaire,
    Et crédibilité – légitimité des institutions

    Anonyme
    7 août 2018 - 12 h 21 min

    Les institutions algériennes sont devenues,malheureusement, le theatre de luttes de clans, de groupesDe personnes, d’interets égoistes, à courtes de vues,
    Et cela dure depuis l’éviction du G.P.R.A légal, légitime,démocratique, populaire, et pacifique
    Des modérés, sages et visionnaires les défunts moudjahidines Ferhat Abbas, Benyoucef Benkheda et autres
    un peuple pacifique, médusé, qui n’a rien compris, des enjeux de luttes de clans pour le pouvoir (سبع سنين بركات)
    Les institutions survivent aux changements de dirigeants (cela est vrai, dans les pays démocratiques) ce N’est, malheureusement,qu’un vain mot, en Algérie, depuis 1962
    Le développement et la prospérité de l’Algérie et de son peuple continuent d’etre otages des luttes intestines de clans occultes affairistes

      Anonyme
      7 août 2018 - 14 h 45 min

      RH oui,c au peuple de réagir,c pour ça qu’on dit que les peuples ont les gouvernations qu’ils méritent ». C à la société de se définir,choisir son projet de société et ses représentants; si le peuple est amorphe,indifférent..c qu’il est consentant…ou content…d’où un 5 eme….et pourquoi pas un 6eme…mandat.

    Anonyme
    6 août 2018 - 18 h 22 min

    Non il n’y’avait pas de conflit, mais avant ils s’entendaient sur le laissez passer l’interdit.

    bedraham
    6 août 2018 - 17 h 58 min

    Au theatre ce soir…

    Anonyme
    6 août 2018 - 16 h 08 min

    Il faut vraiment etre un …. pour avaler toutes ces mensonges;la frontière la plus ouverte a toute les trafiques;ils puissent arrété un passeur avec deux millions d’euros;vingt mille euros Oui; mais deux millions;c’est de n’importe quoi;c’est des foutaises; c’est une histoire a raconté aux demeurés;et laux 40 millions de moutons prisent en otage;

    Kahina-DZ
    6 août 2018 - 13 h 59 min

    À mon avis, toutes ces institution ont enfin compris qu’il faut faire un travail de synergie pour protéger l’Algérie.
    Je crois qu’avant il n’y avait pas une réelle collaboration.
    On dirait que avec M. LAHBIRI la police et la douane vont retrouver leur vraie vocation/fonction

    En tout cas, c’est positif pour le pays.

    Anonyme
    6 août 2018 - 12 h 20 min

    ca passe comme ca chez les KHOROTO ils se félicitent entre eux de nous avoir mener en barque.

    Vérité
    6 août 2018 - 11 h 44 min

    Le ridicule ne tue pas sinon;il aurait fait un massacre en Algérie

    Ali
    6 août 2018 - 10 h 52 min

    C’est du cinéma amateur et le film et truffé de tricheries et de mensonges

    Slam
    6 août 2018 - 10 h 30 min

    Des Fonctionnaires qui se félicitent mutuellement d’avoir fait leur boulot. Et qui le font publier par la presse. Bienvenue au pays des Miracles.

    Kamel
    6 août 2018 - 10 h 24 min

    Tout a fait normal que de telles institutions qui ont une présence simultanée et continuelle (H 24) ports, aéroports, postes frontières terrestres doivent collaborer étroitement. L’ancien DG Hamel en avait fait de la police une chasse gardée qui respire avec son ADN

    Air Dz (Kabyle)
    6 août 2018 - 10 h 15 min

    Un comportement salutaire, ça fait plaît !!!!!!! Mon Président Mr. Abdelaziz Bouteflika, je vous souhaite un Aïd Moubarek.

    Citoyen Karim
    6 août 2018 - 9 h 36 min

    L’armée de libération nationale-dont le premier des dix commandements est de poursuivre la lutte de libération jusqu’à l’indépendance TOTALE- est, structurellement à l’histoire de l’Algérie coloniale, le socle et la colonne vertébrale d’el-Djazaïr depuis le commencement de notre révolution qui a rendue possible notre indépendance.

    Notre armée est la première institution –du dix novembre soixante-deux- sur laquelle s’est construit les fondations de l’État libre et indépendant d’el-Djazaïr.

    Seulement voilà, l’indépendance au sens d’être libre de toute sujétion pour un peuple, n’est jamais chose acquise définitivement. C’est une situation de liberté fragile à ses débuts et qui concerne chaque génération qui suit celle d’avant –un quart de siècle environ pour une génération. L’indépendance d’un pays peut être remise en cause lorsque les décisions idoines ne pas prises par la génération sur laquelle revient la responsabilité du maintient et de la sauvegarde de cette même indépendance surtout à ces moments où l’État construit ses repères avant l’apprentissage du groupe comme pour un nouveau né.

    Un quart de siècle après la naissance officielle de l’État d’el-Djazaïr, en dépit du contexte d’alors, la génération qui a précédé la mienne a failli à ses responsabilités pour n’avoir pas préparé la relève à maintenir la flemme de ce flambeau initialement allumé un certain premier novembre cinquante-quatre. Les choses se sont, depuis, compliquées sur tout le quart du siècle suivant. On en est là…

    Tout s’est ‘joué’ entre quatre-vingt-huit et quatre-vingt-dix huit. C’est dans cette période que le navire el-Djazaïr a perdu sa boussole. C’est entre ces deux dates -88/98- que s’est joué le requiem de la décennie noire, cette matière noire de notre histoire d’où s’est échappé cette énergie sombre venue d’ailleurs et qui nous divise encore et toujours, nous sépare et nous éloigne de plus en plus de ce que nous sommes après nous avoir brouillés complètement tout notre sens commun ce qui risque de nous emporter si l’actuel génération –la mienne- n’assume pas ses responsabilités historiques et faire en sorte de convertir cette décennie noire en un souffle qui, si on sait comment le projeter sur la toute petite braise qui scintille faiblement en haut du flambeau national, fera raviver à coup sûr cette flemme de notre indépendance et qui fera d’el-Djazaïr la bonne étoile de tout le continent africain. ck

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.