Onu : l’Algérie fait de «grands progrès» dans le développement de gouvernance

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L'Algérie classée 130e en matière de gouvernance (services en ligne). New Press

L’Algérie a fait de «grands progrès» en matière de développement de gouvernance, gagnant 20 places entre 2016 et 2018, passant du 150e au 130e rang, selon une étude réalisée en 2018 par le département des affaires économiques et sociales de ONU.

Selon l’ONU, ces progrès, qui touchent également d’autre pays africains, mettent en évidence les efforts régionaux pour suivre les tendances mondiales en matière de développement technologique.

La ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda Imane Feraoun, avait expliqué mardi 28 août que l’Algérie avait évolué de 10 places dans l’indice de densité des services et de 30 places dans celui des infrastructures de communications.

Mme Faraoun avait souligné que l’arrivée de l’Algérie à ce degré de développement avait été possible grâce aux grands investissements dans le secteur des communications, notamment après l’ouverture du secteur aux investissements privés et les investissements publics du trésor de l’Etat, particulièrement dans les zones rurales et isolées.

La ministre avait soutenu que «ce rythme d’investissement, accompagné d’un effort significatif du secteur dans le domaine de la formation des jeunes et la qualification technique des travailleurs permettrait à l’Algérie, dans les deux prochaines années, de progresser d’au moins 30 places dans le classement mondial de le gouvernance».

La ministre avait expliqué que «la stratégie nationale des communications repose sur l’extension du réseau et le soutien des investissements à travers l’ensemble du territoire national, aussi bien dans les zones urbaines que dans les zones rurales, voire même les zones isolées, ce qui diffère du modèle commercial adopté par quelques pays à travers la densification des investissements dans les zones urbaines seulement et les zones commercialement rentables.

Le Danemark, l’Australie et la République de Corée se sont classés au premier rang des 40 pays en matière de développement de  le gouvernance, affichant un indice très élevé (l’indice de développement du gouvernement EGDI), c’est-à-dire l’utilisation des technologies de l’information et des communications pour fournir des services publics.

L’indice prend en compte la qualité des services en ligne, l’état de l’infrastructure de télécommunication et les capacités humaines.

R. E.

Comment (9)

    Anonyme
    4 septembre 2018 - 8 h 28 min

    A propos de télécom, où en est on du satellite de communications qui devait entrer en service en juillet ? Est il perdu ?

    Anonyme
    3 septembre 2018 - 10 h 19 min

    L’ONU NOUS DIT : ATTES ATTES MAZAL EL-HAL.

    Anonyme
    3 septembre 2018 - 1 h 03 min

    Quoi ?! Malgré la politique visionnaire de fakhamatouhou depuis les 20 dernières années, nous ne sommes qu’à la… 130ème place ?!?
    Y’a vraiment pas de quoi être fier ! Mais vraiment pas !
    Voulez vous que je vous cite le classement de pays, beaucoup moins nantis que le notre, et qui n’ont pas la chance d’avoir un fakhamatouhou à leurs têtes durant deux longues décades sans interruption ?

    Anonyme
    2 septembre 2018 - 16 h 10 min

    « l’Algérie fait de «grands progrès» dans le développement de gouvernance » la blague du jour .

      Anonyme
      3 septembre 2018 - 0 h 49 min

      Je dirai même plus : la blague du… 5ème mandat !

    Anonyme
    2 septembre 2018 - 15 h 56 min

    waw gagner 20 places pour être 130 éme quel progrès et quelle honte

    Anonyme
    2 septembre 2018 - 15 h 36 min

    C’est bien, mais 130ème c’est pas la joie au vue de nos potentialités.

    Si on veut sortir de notre médiocrité, il faut aller vers les valeurs positives universelles et réanimer notre école sinistrée, il faut aller vers le multilinguisme et notamment les langues du savoir. Basta de la dictature des ignares qui se cachent derrières les pseudo thawabites pour écarter tout arrimage à la modernité ; ne faut-il pas leur rappeler que ceux qui ont mené le peuple à la révolution libératrice sont essentiellement des produits de l’école moderne de jules ferry et les immigrés qui se sont frottés aux luttes syndicales d’outre-mer.
    Ceux qui nous mènerons vers la 2ème révolution, celle du savoir et de la modernité ne peuvent être issus que des esprits ouverts sur l’universalité et en phase avec leur siècle, ce qui n’exclut pas pour autant notre authenticité, comme les précurseurs de novembre n’ont jamais cédé un pouce de cette dernière. Notre seigneur QSE, ne nous a t’il pas exhorté en premier à « IQRA » et notre prophète PSSL ne nous a t-il pas enjoint d’aller chercher la science même en chine ? Ce que n’ont cessé de combattre les cancres déguisés en chantres de la pseudo authenticité.

    Djeha Dz.
    2 septembre 2018 - 15 h 24 min

    Pas besoin de l’ONU pour savoir où on en est. N’importe quel citoyen peut vous brosser un état de la situation de son pays.
    Pas besoin des dossiers et statistiques concoctés sur mesure pour les différentes organisations de classement.
    La vérité est sur le terrain et chacun la vit quotidiennement.
    Les intérêts des uns et des autres et la politique décident des notations attribuées.
    C’est fini la crédibilité des organisations, excepté pour les candides ; s’il y en a encore.?

    Anonyme
    2 septembre 2018 - 15 h 17 min

    Madame démissionnez…assez de blabla…avec tout ce qui a été dépenser on aurait pu être 1er de la classe..pas gagner quelque places de classement…

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