Algérie-Libye : Messahel reçoit une communication téléphonique de son homologue libyen Mohamed Taher Siyala 

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Messahel en compagnie de son homologue libyen, Med Taher Siyala. New Press

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a reçu, lundi 10 septembre, une communication téléphonique de son homologue libyen Mohamed Taher Siyala.

Le ministre libyen a tenu à se démarquer des déclarations inappropriées attribuées au maréchal Haftar, tout en réitérant l’attachement des autorités libyennes à la préservation et au renforcement des relations fraternelles et historiques qui existent entre les deux pays et les deux peuples.

Siyala s’est, dans le même temps, félicité du rôle de l’Algérie et de sa contribution dans le cadre du processus onusien pour le règlement de la crise libyenne, une contribution que l’Algérie n’a cessé d’apporter dans la discrétion requise et qui lui est reconnue par la communauté internationale, et ce depuis le début de la crise.

De son côté, Abdelkader Messahel a tenu à rassurer son homologue libyen qu’aucune déclaration, de quelque nature qu’elle soit, ne peut porter atteinte aux liens solides de solidarité et de fraternité entre les deux pays et que l’Algérie poursuivra ses efforts dans la recherche d’une solution politique à la crise libyenne et ce, dans le respect des principes qu’elle a toujours défendus, notamment ceux de la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats et le respect de leur souveraineté.

Les deux ministres ont convenu de poursuivre la concertation régulière qui existe entre les deux pays sur l’ensemble des questions d’intérêt commun.

R. N.

Comment (5)

    mettre haftar hors jeu
    10 septembre 2018 - 20 h 25 min

    la clé est dans le fait d’ignorer totalement ce haftar et d’échanger diplomatiquement et uniquement avec le gouvernement de transition (serradj .. et ses coéquipiers )

    haftar de m...
    10 septembre 2018 - 17 h 59 min

    les deux pays devraient juste IGNORER haftar dans leur polotique de tous les jours , il finira par comprendre qu’il est hors jeu !

    Kahina-DZ
    10 septembre 2018 - 17 h 42 min

    Oui, mais il faut contrôler Haftar, le mercenaire enragé. Il a vendu son pays aux prédateurs dans l’espoir de devenir un jour président d’un pays en voie de disparition.

    Anonyme
    10 septembre 2018 - 16 h 40 min

    Comme avec la Tunisie : un souffle le chaud et un autre le froid, preuve de rien n’est clair dans nos relations avec ces prétendus « pays frères ».

    Karamazov
    10 septembre 2018 - 16 h 36 min

    Wi, mais nous y’en a vouloir savoir où qu’ils sont passés nos bidasses!

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